Top 10 des BD à offrir pour la fête des pères

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées à offrir pour la fête des pères. De Père et fils à Nouvelles du front d’un père moderne, en passant par Le Journal de mon père ou Mon papa, découvrez notre sélection d’albums valant le détour. Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD à offrir pour la fête des pères peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Le Journal de mon père
de Jirô Taniguchi (Casterman)

Le décès de son père contraint Yoichi Yamashita à retourner dans sa ville natale après de longues années. Lors d’une veillée funèbre arrosée, son enfance refait surface : cet après-midi de printemps passé à jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père, l’incendie qui a ravagé la ville et sa maison familiale, le divorce de ses parents… Au fil des confidences et des souvenirs partagés par ses proches, Yoichi redécouvre celui qu’il a toujours vu comme un père absent et froid.
Dans ce récit intimiste, Taniguchi nous restitue toute la profondeur des sentiments et des émotions d’un homme qui plonge dans ses souvenirs. C’est avec beaucoup de finesse et de pudeur que l’auteur de Quartier lointain nous convie à cette magnifique introspection.

2.

Le Guide du mauvais père
de Guy Delisle (Delcourt)

Oublier le passage de la petite souris, traumatiser sa fille avec une terrifiante histoire d’arbre qui pousse dans l’estomac, dénicher des conseils peu avisés pour encourager fiston à taper plus fort sur le punching bag… Guy Delisle, un mauvais père ? Non, un auteur de bande dessinée qui sait puiser l’imagination là où elle se trouve, avec un sens aigu de l’observation et une bonne dose d’autodérision.

3.

Père et fils
de E. O. Plauen (Warum)

Une série quasiment muette sur un père et son fils faisant cent farces et vivant mille aventures. Ecrites entre 1933 et 1936 par un caricaturiste ostracisé par le pouvoir nazi, cette série rencontra un succès énorme malgré -ou peut être à cause- de l’époque lourde.
Le père, sorte de Dupont rondouillard et son fils, petit Gaston sans gros nez, traversent la vie quotidienne, s’offrent des cadeaux, font l’école buissonnière mais aussi gagnent un héritage, vivent sur une île déserte et partent dans les étoiles…
Un monument toujours aussi moderne et inventif, plein d’humour et d’amour, tout en douceur et la fantaisie.

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4.

Le père des étoiles
de Sébastien Piquet (Dargaud)

Le quotidien d’un jeune homme tendance geek, fan de Star Wars, confronté à la paternité ! Cet album de gags, initialement paru sous le titre Père ou impairs, a été adapté au format demi-page et a été enrichi de 48 pages inédites.

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5.

Nouvelles du front d’un père moderne
de Mike Dawson (çà est là)

« Il n’y a rien de pire qu’un livre sur l’éducation des enfants dans lequel l’auteur se présente comme un parent parfait, avec toutes les bonnes réponses. Mike Dawson n’a pas cette prétention. Élever des enfants dans nos sociétés modernes est devenu beaucoup plus compliqué au niveau social, politique et religieux que pendant les décennies précédentes. Mike n’a aucune certitude dans ce domaine, uniquement des craintes, et c’est la même chose pour tous les parents, ou ça devrait l’être. Ses conflits intérieurs font de ce livre un ouvrage à la fois divertissant et sincère. Nouvelles du front d’un père moderne est non seulement destiné aux parents mais aussi à tous ceux qui veulent réfléchir à l’influence que notre monde a sur les jeunes, et franchement, cela concerne tout le monde. »- Julia Wertz auteur de L’attente infinie et Whiskeys & New York. Au fil d’une douzaine d’histoires courtes, autobiographiques ou non, Mike Dawson nous livre un commentaire décalé et sensible sur des questions liées à l’éducation des enfants. Entre le choix des jouets, l’apprentissage du vélo et ses angoisses anticipées sur les futurs petits amis de sa fille, il met en évidence la difficulté de rester un parent zen dans un mode contrasté où les fusillades dans les écoles et les princesses Disney bénéficient de la même couverture médiatique.

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6.

Dad
de Nob (Dupuis)

Père célibataire au foyer, c’est un boulot à plein temps, et ce n’est pas Dad qui va prétendre le contraire ! Surtout avec quatre filles au caractère bien trempé, et pas vraiment du genre à s’écraser devant leur éternel ado de père… Entre Pandora l’intello, Ondine la volcanique, Roxane l’espiègle et Bébérenice la petite dernière, ce comédien au chômage a trouvé le rôle de sa vie : celui de s’occuper de sa famille sans rien perdre de sa propre jeunesse.

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7.

Père et fils
de Mi Tagawa (Ki-Oon)

Torakichi, herboriste itinérant, passe la majeure partie de son temps sur les routes pour rendre visite à ses clients. Résultat, il n’a quasiment jamais vu son fils de trois ans, Shiro… À la mort de sa femme, il prend une décision qui changera sa vie : celle d’emmener le petit garçon avec lui sur les routes !
Mais si Torakichi est incollable sur les plantes médicinales, il n’y connaît rien aux enfants et est loin d’être un père modèle… Pourquoi Shiro pleure-t-il ? Pourquoi se réveille-t-il en pleine nuit ? Entre les soucis du quotidien et son travail éreintant, le jeune papa est complètement dépassé. Les aléas du voyage et les rencontres diverses l’aideront-ils à renouer le lien perdu avec son fils?
Laissez-vous attendrir par le duo père-fils le plus improbable du manga ! Mi Tagawa décrit avec une grande délicatesse les joies et les peines de ses héros hors du commun. Avec son trait fin et minutieux, l’auteur nous entraîne dans un voyage à travers le Japon traditionnel. Quelle que soit l’époque, la paternité s’apprend à petits pas !

8.

Mon papa
de Jean-Marc Reiser (Glénat)

Voici la réédition d’une des premières œuvres de Reiser, parue dans les pages du journal « Hara Kiri » entre 1961 et 1970 : Mon Papa, ou la vie d’un gosse maltraité et de son père, alcoolique au chômage…  Évidemment, rien n’est épargné aux personnages, et du coup, au lecteur ! Contrairement à d’autres albums plus liés à l’actualité de l’époque de parution, celui-ci est intemporel, par le thème abordé. Il est même très probable qu’aujourd’hui, personne n’oserait écrire des planches d’un tel niveau d’humour noir ! Le dessin de Reiser est ici plus dépouillé, proche de celui de Sempé.Reiser se fait bête et méchant, mais c’est bien sûr pour mieux faire exploser à la figure de ses lecteurs la cruauté qui frappe les moins chanceux…

9.

Les 9 derniers mois de ta vie de petit con
de Cookie Kalkair (Les Arènes)

Les 9 Derniers Mois (de ta vie de petit con) raconte les 42 semaines si particulières qui précèdent la naissance d’un enfant vu par les yeux de son père. qui n’est pas encore prêt à un tel changement. Réalisé sous la forme d’un guide, semaine après semaine, l’auteur raconte ses découvertes, ses doutes, ses petits bonheurs et comment il a réussi à faire grandir en lui un futur papa opérationnel. Loin des guides classiques du parfait papa, ici les échographies et les rendez-vous médicaux cohabitent avec Star Wars, X-Men et les leçons de vie tirées du Seigneur des Anneaux.

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10.

Happy parents
de Zep (Delcourt)

Être parent, c’est compliqué, être enfant, ce n’est pas simple ! Au fil de 60 gags et autant de situations, Zep donne vie à ses personnages : d’un côté, des pères et des mères que rien ne préparait à ce choc ; de l’autre, des bébés, des écoliers, des ados immergés dans leur univers. Et entre les deux, mille et une occasions de ne pas se comprendre. Mieux vaut en rire… et avec Zep, c’est garanti ! 

Article posté le mardi 14 juin 2016 par Comixtrip

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