Top 10 des BD sur le cyclisme

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème du vélo, du cyclisme ou du Tour de France. De L’Aigle sans orteils à Tour de force, en passant par Chute de vélo ou Fausto Coppi, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.
Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème du cyclisme peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

L’Aigle sans orteils
de Lax (Dupuis)

La petite histoire d’une grande aventure. Juillet 1907, Amédée est un de ces soldats qui charrient à dos d’homme le matériel nécessaire à la construction de l’observatoire du Pic du Midi. Il va rencontrer Camille, un de ces messieurs de l’observatoire, passionné par le Tour de France, la plus grande épreuve cycliste du monde, comme annoncé à sa création en 1903. Amédée n’est pas long à attraper le virus. Revenu dans son village, au pied du Pic, Amédée enchaîne les portages pour économiser l’argent nécessaire à l’achat de son premier Alcyon. Il prend tous les risques jusqu’au jour où la montagne est la plus forte. Amédée passe une nuit entière dans les monts gelés. Il en sort vivant mais amputé des orteils. Ce n’est que le début de son incroyable odyssée : comment un coureur handicapé, inconnu, (un isolé qui ne peut recevoir de l’aide de personne sous peine de lourdes pénalités) va se hisser de Tour en Tour aux côtés des plus grands, les Georget, Petit-Breton ou Garriguou, sur des routes encore mal dégrossies, par-delà des cols encore sauvages. Le jour où son surnom devient L’Aigle sans orteils, Amédée entre dans l’aristocratie du Tour…

2.

Le Tour des géants
de Nicolas Debon (Dargaud)

Cette histoire relate l’incroyable épopée vécue par des hommes durant le Tour de France en 1910, étape par étape. L’auteur s’attarde sur les personnages dont les coureurs Faber et Garrigou. Une vision plus humaine que sportive avec de réels moments d’émotion servis par un graphisme somptueux, d’une grande élégance, par un auteur issu du monde de l’illustration. Une révélation !

3.

Chute de vélo
de Etienne Davodeau (Dupuis)

Avec son mari, ses enfants, son frère et un ami, Jeanne vient remettre en état la maison de sa mère pour en préparer la vente. La vieille dame, qui perd la mémoire, est hospitalisée. Mais les médecins ont accepté qu’elle revienne passer quelques jours en famille dans la maison. De l’autre côté de la rue, un maçon forme un apprenti sur un chantier. L’ambiance est rude. Fascinés par les rapports entre les deux hommes, les enfants vont, par accident, exacerber cette tension. C’est le moment que choisit la vieille dame pour disparaître. Elle demeure introuvable. C’est la panique. Mais heureusement, Toussaint est là. Toussaint est un ami, un pauvre type malchanceux que toute la famille aide depuis des années à ne pas sombrer dans la misère. Toussaint est quelqu’un d’étrange : rendre service le bouleverse, comme s’il cachait un secret dont ses amis ne sauront jamais rien.

4.

Les Pieds Nickelés au Tour de France
de René Pellos et Roland de Montaubert (Vents d’Ouest)

Toujours à l’affût d’une idée rocambolesque pour faire fortune, les Pieds Nickelés ont un nouveau plan : ils vont devenir riches en créant leur marque de cycles ! Évidemment, l’épreuve reine pour faire la promotion d’une nouvelle marque, aujourd’hui comme dans les années 50, c’est le Tour de France… Mais pour faire gagner leur champion Ribouldingue, pas question de trop se fatiguer. Le lecteur halluciné va alors assister à une succession de procédés de triche des plus intéressants, auxquels même Lance Armstrong n’aurait pas pensé ! À l’occasion du 100e Tour de France, Vents d’Ouest réédite dans une belle édition vintage ce petit bijou publié en 1956. Un ouvrage qui ravira les amateurs de la Grande Boucle comme les amoureux de bande dessinée.

5.

Spirou et Fantasio, La Mauvaise tête
de André Franquin (Dupuis)

Fantasio est accusé du vol d’une relique égyptienne. Spirou décide de faire sortir son ami de prison. De la planche 30 à 35, Fantasio participe à une course cycliste qu’il remporte malgré lui après bien des péripéties lors d’une séquence haletante et hilarante.

6.

Fausto Coppi
de Davide Pascutti (Cambourakis)

Ce roman graphique qui paraîtra au moment du centième anniversaire du Tour de France, rend hommage à l’une des figures les plus mythiques de l’histoire du cyclisme: Fausto Coppi, le campionissimo, qui fut tout au long de sa carrière en compétition avec un autre grand champion italien, Gino Bartali. Cette rivalité a enflammé l’Italie de l’après-guerre et littéralement divisé le pays en deux. Physiquement et politiquement, tout semble les opposer : Bartali, musclé, râblé, bavard, est très croyant et devient le favori du parti catholique; Coppi, élancé, maigre, silencieux, laïque, devient celui des partis de gauche. Davide Pascutti centre son approche sur une année clé dans la carrière de Coppi, l’année 1949, où celui-ci parviendra à accomplir un exploit réputé impossible, remportant successivement le Giro et le Tour de France. Quelques autres personnages hauts en couleurs du cyclisme italien traversent le livre : Biagio Cavanna, le fameux masseur, qui sera l’un des premiers à repérer le talent du jeune Fausto, et Alfredo Binga, directeur technique de l’équipe nationale italienne, qui par sa sagesse savait faire jaillir le meilleur de chaque coureur. Plongeant dans la geste et les pensées de Coppi, la bande dessinée révèle l’homme derrière le champion, montrant ses qualités comme ses contradictions – sa vulnérabilité, ses tiraillements entre sa carrière et sa famille – et nous fait revivre l’excitation de ces années légendaires.

7.

Le Tour en caravane
de Germain Boudier (Futuropolis)

On connaît bien le Tour de France, sa compétition et son arrière-cour sulfureuse, mais l’on connaît beaucoup moins l’une des attraction de cette compétition : la caravane publicitaire. Un petit monde à part, deux cent cinquante véhicules publicitaires pour promouvoir le PMU, des banques, des confiseurs, et des spécialités locales comme le « vin de Surseines ». Ce qui est certainement une piquette, fait pourtant la fierté du maire de Surseines. Une manière décalée en ces temps de politiquement correct de présenter sa ville. Très décalée même, puisque le « nectar » est proposée dans une camionnette d’un autre âge, par un trio de bras cassés, digne de la famille Deschiens. Ringard pour les uns, la France éternelle pour d’autres. Entre petites magouilles, et aventures sentimentales foireuses, c’est pas gagné pour que la camionnette de Surseines soit élue « meilleure caravane du tour ». « Je cherchais un prétexte à un road-movie, explique Germain Boudier. Le Tour de France me paraissait idéal : connu de tous, populaire, ancré dans une culture populaire. Mais, l’aspect sportif ne m’intéressait pas. Je préfère ce qui se passe en coulisse, derrière les caméras. L’aventure humaine plutôt que l’aventure sportive. Les véhicules de la caravane m’offre un bon décor pour mon histoire. Et puis, l’aspect spectacle de ce défilé qui n’arrive pas à cacher la démarche mercantile qualifie bien notre société.»

8.

Tour de force
de Frédéric Kinder (Treize étrange)

Les « Forçats de la Route » comme les appelait Albert Londres, ce sont ces cyclistes du début du vingtième siècle qui ont fait du Tour de France un véritable mythe ! Mais derrière ces légendes, il y avait des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses dont le chemin est  jalonné d’anecdotes des plus savoureuses !

9.

La Boucle magique
de Max Cabanes, Jean Mamere et Alain Vernon (Dargaud)

10.

Les Forçats de la route
de Patrice Serres (Le Parisien)

Entre deux reportages sur les bagnes de Cayenne et d’Afrique du Nord, le grand journaliste Albert Londres décide de couvrir le Tour de France 1924 pour Le Petit Parisien. A cette occasion, il découvre le monde impitoyable des coureurs cyclistes qu’il appelle les… Forçats de la Route.

Article posté le jeudi 30 juin 2016 par Comixtrip

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