Top 10 des BD dans l’espace

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème de l’espace. De Universal war one à Descender, en passant par Space Brother ou Albator, découvrez notre sélection d’albums valant le détour. Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème de l’espace peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Universal War One
de Denis Bajram (Soleil)

Le jour où un mur se dresse comme un bouclier et coupe le système solaire en deux, un commando est chargé de le détruire pour sauver l’humanité… Un classique de science-fiction.

2.

Capitaine Albator
de Leiji Matsumoto (Kana)

An de grâce 2977… « Lorsque toutes les mers du globe eurent disparu, les hommes pensèrent que la fin du monde était arrivée. Ils s’apitoyèrent sur leur sort, sans même songer à l’espace infini qui s’étendait au-dessus de leur tête…Seule une poignée d’hommes, croyant en l’avenir radieux du genre humain, eurent le courage d’aller explorer la « mer du dessus ». Alors, les autres ricanèrent en disant: « ce sont des fous qui courent après un rève irréalisable. » Et nous avons été considérés comme des hors-la-loi.. »

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3.

Valérian
de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin (Dargaud)

Né dans les pages de l’hebdomadaire Pilote, Valérian renouvela totalement les codes de la science-fiction en bande dessinée et transforma en profondeur notre représentation du futur et de l’espace. Cette révolution, née de la plume de Pierre Christin et des pinceaux de Jean-Claude Mézières, a été portée par des albums exceptionnels devenus aujourd’hui d’immenses classiques.  Cette série culte de la bande dessinée de science-fiction va enfin être adaptée sur grand écran par Luc Besson ! Un film qui réunira le plus gros budget de l’histoire du cinéma français.

4.

Planètes
de Makoto Yukimura (Panini)

Hachimaki est récupérateur de débris spatiaux sur le Toy Box. Et il n’a qu’une obsession : embarquer sur un des vaisseaux explorateurs de Jupiter. Mais l’espace n’est pas toujours le monde idyllique que l’on imagine…
Makoto Yukimura nous fait partager sa passion et sa connaissance de l’espace, à travers le véritable parcours initiatique de trois personnages partis pour un monde inconnu où il est souvent difficile pour l’Homme de trouver sa place.

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5.

Lone Sloane, Delirius
de Philippe Druillet (Glénat)

Lone Sloane est toujours bloqué sur Delirius la bien nommée, lieu de plaisir à l’échelle galactique. Le voyageur solitaire du cosmos est en difficulté : il a été frappé d’une flèche d’effacement par les moines fanatiques de la Rédemption Rouge. Heureusement, il est accompagné par Mali, la fille de son ami martien Yearl, qui lui rappelle qu’on compte sur lui… D’abord pour s’extraire des sous-sols miséreux de Delirius, puis pour retrouver Yearl et Lance, l’amant de Mali… Enfin pour sauver les habitants de Delirius et ceux de la galaxie de la folie meurtrière !
La lutte du Bien contre le Mal est le combat éternel de Lone Sloane. Existe-t-il une autre voie pour l’homme aux yeux rouges ? Peut-il décider d’être libre et neutre quand l’univers l’appelle à se battre ?
La grande roue du destin ne cesse jamais de tourner. Elle mettra enfin face à face Lone Sloane avec son véritable ennemi, Shaan le tyran, l’Imperator de toutes les galaxies..
Cet album marque le grand retour de Druillet et de son mythique héros. C’est une fantaisie baroque, non dénuée d’humour, une explosion graphique du niveau de celles qui ont révolutionné la S.F. au début des années 70. C’est également un hommage à Jacques Lob, grand auteur et ami de Druillet, qui avait commencé à travailler sur cet album avant sa disparition prématurée.

6.

Descender
Dustin Nguyen et Jeff Lemire (Urban Comics)

La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l’apparition, il y a dix ans, des Récolteurs, des robots de la taille d’une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes. C’est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s’éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l’héritage et es véritables intentions des Récolteurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s’emparer.

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7.

Space brothers
de Toyama Chûya (Pika)

Sous un ciel étoilé, alors qu’ils étaient enfants, Mutta et son petit frère Hibito se sont fait une promesse : aller dans l’espace, l’un sur la Lune, l’autre sur Mars ! Des années plus tard, Hibito a réalisé son rêve : il est devenu un astronaute prêt à décoller pour une mission sur la Lune ! Mutta, quant à lui, est un peu perdu. Alors qu’il travaillait comme concepteur dans l’industrie automobile, il se retrouve au chômage ! Le voilà de retour dans la maison familiale, coincé entre ses deux parents. Un e-mail de son frère lui rappelle ses rêves d’enfant ! Le voilà de nouveau dans la course pour l’espace !

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8.

La Caste des Méta-barons
de Juan Gimenez et Alexandro Jodorowsky (Humanoïdes associés)

Comment le Méta-baron, cet impitoyable mercenaire que l’on a découvert dans l’Incal, est-il devenu le guerrier le plus puissant de la galaxie ? C’est à cette question que répondent Jodorowsky et Gimenez en nous racontant, génération par génération, l’évolution d’une caste d’invincibles guerriers, ancêtres du Méta-Baron. Depuis des siècles, les Castaka exploitent seuls la planète Marmola, grâce au secret de l’épiphyte, une huile antigravitationnelle qui leur permet de manipuler le marbre comme s’il ne pesait rien. Lorsque l’existence de l’épiphyte est dévoilée à la galaxie, c’en est fini de la tranquillité de la famille, et l’histoire des méta-barons va commencer, dans le sang, la mort, et la trahison, quand tous les vautours de la galaxie vont les assiéger pour leur arracher leur secret.

9.

Les Naufragés du temps
de Paul Gillon et Jean-Claude Forest (Glénat)

Un chef-d’oeuvre du patrimoine de la S-F qui n’a pas pris une ride ! 2990. Les autorités terriennes décident de réveiller Chris le voyageur, un homme mis en hibernation 1000 ans auparavant dans une petite station spatiale lancée en orbite elliptique aux confins du système solaire. Chris n’était rien de moins que l’espoir de l’Humanité, menacée par le Grand fléau, d’étranges spores extraterrestres qui en éclatant sur Terre contaminent d’horrible manière les hommes. Le Fléau étant resté inactif pendant plusieurs siècles, on avait oublié Chris. Ce qui n’est plus le cas maintenant que les spores sont à ce point nombreux qu’ils ont décimé l’Humanité, dont les derniers survivants décident de quitter la Terre. Mais Chris, lui, a d’autres préoccupations. Il pense à Valérie, la jeune femme mise en hibernation en même temps que lui et dont on n’a jamais retrouvé trace. Valérie l’obsède, pour une raison qu’il ignore. Et Chris fera tout pour la retrouver. Au grand dam de Mara, jeune Terrienne profondément amoureuse de lui. Initiée dès 1964 par Forest et Gillon, la série des Naufragés du temps est un des monuments de la science-fiction moderne. Un space opéra tellement riche et futuriste qu’il n’a pour l’heure été égalé dans aucune dimension ni aucun espace-temps.

10.

La Guerre éternelle
de Marvano et Joe Haldeman (Dupuis)

Une guerre qui n’en finit jamais. Jusque-là, personne n’avait jamais vu les Taurans, ni su à quoi ils ressemblaient, ni même connu leurs véritables intentions. Mais une fusée terrienne fut détruite par les ennemis extraterrestres, c’est du moins ce qu’annonça la télévision. Aussitôt, politiciens et généraux décrétèrent qu’il fallait en finir une fois pour toutes avec cette menace intolérable. Cela commença avec la Grande Conscription de 2009 et la constitution d’un corps expéditionnaire d’élite. C’est ainsi que Marygay Potter et William Mandella furent embringués dans une guerre qui allait durer plus de mille ans…

Mention spéciale

L’Incal

Une œuvre violente, drôle, sexy, philosophique sublimée par le graphisme renversant de Mœbius. Dans un futur lointain, une autre galaxie ou un autre espace temps, l’Incal et l’immense pouvoir qu’il confère exacerbent toutes les convoitises. John Difool, minable détective de classe R adepte d’homéoputes et de bon ouisky se retrouve embarqué malgré lui dans cette course à L’Incal. Il aura affaire à des mouettes qui parlent, des extraterrestres idiots, un empire dictatorial ultra violent, des rats de 15 mètres commandés par une déesse nue, une bataille mémorable dans une fourmilière, une secte adepte des trous noirs, et enfin une bataille intersidérale entre le bien et le mal.

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Article posté le mardi 19 avril 2016 par Comixtrip

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