Top 10 des BD sur les problèmes de poids

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème des problèmes de poids. De La Tristesse de l’éléphant à Mon gras et moi, en passant par L’Outremangeur ou Tamara, découvrez notre sélection d’albums valant le détour. Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème des problèmes de poids peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

La Tristesse de l’éléphant
de Nicolas Antona et Nina Jacqmin (Les Enfants rouges)

L’histoire se passe en France au début des années 60. Elle met en scène Louis, un jeune homme un peu rondouillard, pas le style de garçon qui plait aux femmes. Orphelin, il grandira jusqu’à sa majorité dans un orphelinat, élevé par les frères jésuites. Son embonpoint naturel et ses problèmes de vue ne plaident pas en sa faveur lors de l’adoption, il verra ses camarades partir les uns après les autres. De toute façon, il n’a pas vraiment d’amis, Louis est le souffre-douleur de tous.
Les seuls bons moments que connait Louis, sont ceux qu’il passe dans le cirque Marcos qui vient planter son chapiteau dans un terrain vague de la ville. Là, tout s’illumine en lui, il sourit, il s’égaie et puis il y Clara, la dompteuse d’éléphants. Clara, magnifique, qui au gré des retours du cirque dans la ville devient sa confidente, son amie, son amante…
Clara s’éprend de Louis et quittera sa famille et son cirque pour vivre avec lui. Ils connaitront des jours heureux et insouciants….

2.

L’Outremangeur
de Jacques Ferrandez (Casterman)

Richard Séléna est un super-flic dont la réputation n’est plus à faire. Il est respecté par son équipe et bien noté par ses supérieurs. Il n’a guère qu’un seul problème dans l’existence. Un gros problème. Il pèse 160 Kg. Son cardiologue ne lui donne que deux ans à vivre. Sa thérapie de groupe le laisse muet. Rien n’empêche Séléna de dévorer tout ce qui lui tombe sous la main pour calmer son désespoir et sa solitude. Et tenter d’oublier un drame du passé.

3.

Mon gras et moi
de Gally (La Boîte à bulles)

Mon Gras et moi est le récit quotidien d’une jeune femme en lutte avec son corps de « grosse ». Constat acide mais non dénué d’humour de ce personnage, qui doit affronter son propre regard mais aussi celui des autres…
De la difficulté à tenir ses bonnes résolutions au parcours du combattant vestimentaire, Gally saute à pieds joints dans les questions « existentielles » des personnes rondes avec originalité et sincérité, et relate les tribulations de son personnage, d’un seul coup de crayon et avec un humour à double tranchant, drôle et attachant. De l’autobiographie désenchantée mais captivante !

4.

In the clothes named fat
de Moyoco Anno (Kana)

Depuis toujours, Noko supporte avec résignation les railleries que lui vaut son embonpoint. Jusqu’au jour où son petit ami la trompe et où elle décide de suivre un régime. Mais en tentant de devenir une femme « comme les autres », Noko ne remarque pas qu’elle est en train de se détruire. La beauté fait-elle vraiment le bonheur ? Avec cette histoire, Moyoco Anno nous propose une réflexion ironique sur une société de consommation qui dicte ses normes en ignorant le droit à la diffénce.

5.

Lucille
de Ludovic Debeurme (Futuropolis)

Enfant, Lucille était une petite grosse. Une petite fille moche, délaissée par les garçons, et qui s’accrochait, fascinée, à sa poupée mannequin, Linda. Elle était si belle Linda, tellement jolie, tellement mince.
Quand Lucille a rangé sa poupée au fond d’une malle, c’est qu’elle était enfin devenue Linda, mince comme un fil. La beauté en moins.
Arthur aime son père. Petit, il restait des heures au bistrot avec lui, à l’attendre en comptant les verres vides, pour tromper l’ennui. Il est marin, son père. Pas un marin au long cours, non, un pêcheur. Pas un patron-pêcheur, un employé sur un petit chalut. Arthur supporte tout de son père, l’alcool, les bagarres, le port, l’odeur des moteurs, la mer.
Le père d’Arthur, c’est Vladimir. Il s’appelle Vladimir comme son père, comme Arthur plus tard quand lui, il aura cassé sa pipe. Les hommes, les aînés, ils s’appellent tous Vladimir, c’est la tradition. Une croix de plus à porter pour Arthur…
Et puis un hasard, une rencontre : Arthur et Lucille s’aiment au premier regard.
Alors ils s’enfuient. Ensemble, ils partent pour Paris, puis l’Italie.
Elle fuit sa mère. Lui, le fantôme de son père.
Loin du chagrin et des souffrances, c’est avec la simplicité, la naïveté et l’enthousiasme
de leur jeunesse qu’ils vivent leur amour.
C’est magnifique, la Toscane. Tout va changer. Oui, c’est ça. Une autre vie va commencer, loin du passé…

6.

Tamara
de Bosse, Darasse et Zidrou (Dupuis)

Tamara est une digne représentante de l’âge ingrat. Les coups de foudre pas réciproques, elle connaît. Les kilos en trop et les complexes aussi. Elle n’a ni amie, ni copain de son âge. Et ses interlocuteurs privilégiés sont sa balance et le miroir de la salle de bains.

7.

Les larmes de crocodile
de Balboa (Diantre)

« Allez, c’est décidé, je me mets au régime ! ». Quelle femme n’a pas prononcé cette phrase une fois dans sa vie ? Quelle femme n’a pas tâté sa cellulite en se lorgnant dans le miroir d’un air dégoûté ? Quelle femme, au bout d’une journée de carottes râpées n’a pas succombé à l’appel du pot de Nutella ? Nicoz Balboa nous fait suivre son haletant journal de régime : une louchée d’ironie, une bonne dose d’autodérision, une cuillère à soupe de vérité vraie, une lampée de mauvaise foi, et voici un cocktail détonnant sur le quotidien d’une affamée aux éternelles larmes de repentir, aux invraisemblables Larmes de crocodile. Toujours juste, sans jamais sombrer dans le mélodrame, l’auteur réussit à aborder le thème de la boulimie avec humour et finesse.
Nicoz Balboa, auteur et illustratrice italienne signe son premier roman graphique à destination des adolescents et adultes qui sera complété par une dizaine de pages de bonus (croquis préparatoires, notes, infos auteurs, etc.).

8.

Les Coeurs boudinés
de Krassinsky (Dargaud)

Cinq histoires « sucrées ou salées » mettent en scène cinq jeunes femmes différentes, plutôt de leur temps et parfois girondes. Des courts-métrages en quelque sorte, avec en fil conducteur, les relations hommes/femmes traitées avec énormément de finesse et d’humour.
Et, bien évidemment, les femmes n’endossent pas automatiquement l’habit de victimes, bien au contraire. Les hommes qui ont un rôle dans ces petites histoires apparaissent plutôt sous leur mauvais jour : petites lâchetés quotidiennes et autres défauts masculins (mais si messieurs !) sont largement mis en scène. Autre particularité, ces femmes n’ont pas forcément des physiques de top models, elles sont parfois girondes et entendent bien mener leur vie comme elles l’entendent. Une superbe surprise que l’on doit à Krassinsky qui a su observer et restituer les petits travers de la vie sentimentale.

9.

Morphologie variable
de Stéphane Blanquet (L’Association)

Quand Blanquet se penche sur une contrainte Oubapienne : un palindrome muet subtilement orchestré pour chercher sans fin le rapport entre le poids et la conquête amoureuse.

10.

Kiss me
de Florence Moulinet et Raphaël Vanderdriessche (Le Cycliste)

Oups ! Je me suis levée ce matin et j’ai regardé mes pieds. Je me suis dit : pas de bol, ma vieille ! Tes pieds sont moches, ton cul est moche ! T’as 32 ans aujourd’hui, personne dans ta vie, à part ton père et… Bob, son ami, si on peut dire. Enfin… j’ai soupiré en faisant craquer mes doigts (j’adore !) mais bon, depuis le temps que je vois ma sale tête dans le miroir, je m’y suis faite.

Article posté le samedi 23 avril 2016 par Comixtrip

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