Top 15 des BD sur l’Afrique

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème de l’Afrique. De Aya de Yopougon à Zelie Nord Sud, en passant par Le Bar du vieux Français ou Yekini, découvrez notre sélection d’albums valant le détour. Forcément subjectif, notre Top 15 des meilleures BD sur le thème de l’Afrique peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Le Bar du vieux Français
de Jean-Philippe Stassen et Denis Lapiere (Dupuis)

Célestin et Leila. Deux gosses, deux adolescents. Le premier fuit son village natal, au coeur de l’Afrique, pour remonter vers une Europe qu’il imagine teintée de rêves et de magie. La seconde quitte sans regret cette Europe où elle est née, et sa fugue la conduit vers le Maroc, le pays de ses grands-parents. Au point de leur rencontre, qui paraissait pourtant improbable, perdus dans le désert, un bar en pisé, quelques bidons de fuel épars et un vieux Français qui raconte…

2.

Aya de Yopougon
de Clément Oubrerie et Marguerite Abouet (Gallimard)

« Dans les années 1970, la vie était douce en Côte d’Ivoire. Il y avait du travail, les hôpitaux étaient équipés et l’école était obligatoire. J’ai eu la chance de connaître cette époque insouciante, où les jeunes n’avaient pas à choisir leur camp trop vite, et ne se préoccupaient que de la vie courante : les études, les parents, les amours… Et c’est cela que je veux raconter dans Aya, une Afrique sans les clichés de la guerre et de la famine, cette Afrique qui subsiste malgré tout car, comme on dit chez nous, « la vie continue »… »

3.

Dieu qui pue, dieu qui pète et autres petites histoires africaines
de Franz Duchazeau et Fabien Vehlman (Milan)

« Dieu est arrivé chez nous par une belle journée de printemps. enfin, quand je dis  » dieu « , c’est pas trop sûr. il ressemblait plutôt à une grosse nuée de mouches avec, au milieu, un type qui sentait comme mille crottins d’éléphant malade.  » ca c’est le début d’une histoire, une histoire cocasse, envoûtante, cruelle et douce à la fois. une histoire qui parle des hommes, des animaux et des dieux. une petite histoire africaine.

4.

Zelie Nord-Sud
de Cosey (Le Lombard)

Zélie Nord-Sud retrace le retour au pays natal d’une jeune Africaine. Elevée en Suisse, elle espère y retrouver une amie d’enfance et y découvrir ses véritables racines, dont elle ignore tout…

5.

Kongo
de Tom Tirabosco et Christian Perrissin (Futuropolis)

Mai 1890. Le capitaine Josef Konrad Korzeniowski quitte Bordeaux pour le Congo, en dépit d’un sentiment d’appréhension inhabituel chez lui. Embauché par une compagnie belge, il doit rétablir des liens commerciaux avec le directeur d’un comptoir très efficace collecteur d’ivoire au coeur de la jungle. Séparé de sa tante chérie pour une durée de 3 ans, le capitaine vit mal cette traversée. Arrivé à Boma, il entame la remontée du fleuve Congo jusqu’à Kinshasa. Le voyage est rude. La jungle est intense, la faune impitoyable. La maladie et la folie gagnent ses compagnons de voyage. Les hommes que Korzeniowski rencontre sur son périple semblent tous plus déments les uns que les autres. Ce périple se présente comme un lent éloignement de la civilisation et de l’humanité vers les aspects les plus sauvages et les plus primitifs de l’homme De ce voyage, Korzeniowski, devenu Joseph Conrad tirera la matière de l’une de ses oeuvres les plus connues, Au coeur des ténèbres.

6.

La Fantaisie des dieux
de Hippolyte et Patrick Saint-Exupéry (Les Arènes)

Il n’y avait plus de mots. Juste ce silence. Épais, lourd. C’était un génocide, celui des Tutsis du Rwanda, le troisième du XXe siècle. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C’était la « grande moisson ». François Mitterrand niait « le crime des crimes ». Comment raconter ?

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7.

Yekini
de Clément Xavier et Lisa Lugrin (Flblb)

« Un combat de lutte sénégalaise ne dure que quelques minutes, mais les lutteurs s’y préparent pendant presque une année… et ils remplissent les stades ! au sénégal, la lutte est plus populaire que le football, c’est elle qui fait rêver les plus démunis à un avenir meilleur, et fait bouger les foules. en 2010, trois lutteurs de génie se disputent le titre de « roi des arènes » : tyson, Yékini et Balla Gaye 2, chacun incarnant une facette bien particulière de ce sport. Tyson a modernisé la lutte, négocié ses appointements, et ses frasques font la une des magazines people. Balla Gaye 2 se surnomme “don’t care”, fanfaronne et bastonne avec l’insouciance de sa jeunesse – mais c’est aussi le fils d’un ancien champion. originaire d’une petite île où la lutte puise ses racines, Yékini représente la tradition pure et résiste au système médiatique, politique et financier, au grand dam de ses sponsors… combien de temps tiendra t-il? »

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8.

Missié Vandisandi
de Hermann (Dupuis)

Avez-vous remarqué qu’aux confins de l’équateur les ciels deviennent plus vastes, plus grands, plus hauts ? Fascination du sable blond, des mers turquoise, des couchers de soleil qui montent au firmament, tels des châteaux de nuages. Il y aussi les noix de coco, ces étranges végétaux aux trois vérités : d’abord visible, la gangue barbue dissimule le fruit, qui renferme à son tour un liquide douceâtre. Comme un symbole de l’Afrique postcoloniale. Karl Vandesande les a pratiqués, ce continent hors mesure et ses vérités multiples. Amateur d’art traditionnel, il revient toujours à cette Afrique où certains semblent croire que tout reste à détruire. Admirez donc les trois vérités de la noix de coco : pour combler son manque de mystères africains et y retourner au plus vite, « missié Vandisandi » se choisit un prétexte une vague commande de livre , qui lui même dissimule un piège dans lequel se précipitent les vieux lions les plus méfiants…

9.

Madame et Eve
de Rico Schacherl et Harry Dugmore (Vents d’Ouest)

Noirs et blancs en voient de toutes les couleurs ! « Madame et Eve » est une série de strips quotidiens publiés dans de nombreux pays. Elle met en scène Madame, alias Gwen Anderson, bourgeoise blanche vivant dans les beaux quartiers, et Eve Sisulu, sa domestique noire. Nelson Mandela a été élu président, l’Apartheid est aboli, reste maintenant à l’éradiquer complètement de la vie quotidienne, ce qui n’est pas si facile… Débutée en 1992, « Madame et Eve » est une bande dessinée révolutionnaire. D’abord parce que son sujet lui-même est une révolution : celle des rapports blancs/noirs en Afrique du Sud. Mais surtout parce que cette bande dessinée aborde les problèmes du racisme non plus avec haine et violence, mais avec humour et dérision.

10.

Zoulouland
de René Durand et Georges Ramaïoli (Soleil)

Zoulouland est la rencontre entre l’orgueilleux et puissant Peuple du Ciel les Zoulous organisés en terribles castes militaires par leur premier roi Shaka et l’empire Britannique qui ne peut tolérer une telle puissance à ses frontières..

11.

Ann de la jungle
de Hugo Pratt (Casterman)

Quelque part en Afrique orientale, à la veille de la Première Guerre mondiale, Gombi est un village de garnison, aux avant-postes des possessions britanniques dans cette partie du monde.
C’est là que vivent une poignée de militaires et de civils occidentaux, dont la jeune Ann Livingston, fille d’un médecin anglais.
L’aventure commence lorsqu’un message, propagé par les tam-tams de toutes les tribus de la région, annonce la mort de Wambo, le très vindicatif sorcier des Wagaïas. Le message ajoute que Wambo va revenir d’entre les morts pour massacrer tous les Blancs… Quatre aventures composent ce recueil, directement inspiré à Pratt par les images de sa propre adolescence africaine. Une somptueuse leçon de dessin, et un hommage ébloui à l’esprit de la grande aventure.

12.

Amère patrie
de Frederic Blier et Lax (Dupuis)

Avec son arc, Ousmane Dioum est le meilleur chasseur de toute la langue de Barbarie, cette presqu’île qui sépare l’Atlantique de la côte sénégalaise. Mais est-ce suffisant pour protéger sa soeur des cruelles lois tribales de son défunt mari ? Ne vaudrait-il pas mieux se rapprocher des fusils de l’armée française ? Avec ses collets, Jean Gadoix est le plus habile braconnier de la commune de Roche-Vialard, dans le département de la Haute-Loire. Mais est-ce suffisant pour sauver la ferme familiale après l’accident du père ? Ne vaudrait-il pas mieux que sa soeur Joséphine épouse Auxence, le normalien ? À quelques milliers de kilomètres de distance l’un de l’autre, Ousmane et Jean ne savent pas encore que le cours de l’histoire va bientôt les emporter dans son flot tumultueux : le siècle vient d’entrer dans sa quatorzième année. Mais derrière le destin de ces hommes se profile aussi celui de leurs compagnes, cadenassées par la société. Pour son travail à la mine, Joséphine doit-elle accepter d’être payée deux fois moins qu’un homme ? Ismaïlia peut-elle braver sorcellerie et tradition pour ne pas devenir l’épouse de son beau-frère ? Hubertine, l’étudiante en médecine parisienne, arrivera-t-elle à combattre les préjugés de son ingénieur de père et vivre pleinement son amour avec un paysan nommé Jean Gadoix ? En ce début de siècle rugissant, c’est aussi de l’émancipation des femmes dont il est ici question.

13.

Africa dreams
de Frédéric Bihel, Maryse et Jean-François Charles (Casterman)

Fin du 19e siècle, Congo, province du Kivu.Un jeune séminariste, Paul Delisle, rejoint l’une des missions des « pères blancs », dans la région des Grands Lacs, pour y participer à l’effort d’évangélisation des populations.Mais son arrivée a un autre motif, plus secret : tenter de retrouver son père Augustin, un ancien chirurgien devenu planteur, colon prospère mais farouche misanthrope, volontairement reclus dans un isolement presque total. Paul rejoint bientôt l’immense domaine d’Augustin Delisle. Son arrivée coïncide avec un drame : le planteur est gravement blessé, une flèche plantée dans le dos.

14.

Une aventure de Jeanne Picquiny, La Tendresse des crocodiles
de Frederic Bernard (Seuil)

Jeanne supporte bien la chaleur et n’a pas froid aux yeux. Son père, le professeur Modeste Picquigny a disparu au fin fond des contrées africaines. Le 1er septembre 1921, un bateau prend le large, emmenant Jeanne à la recherche du professeur. Eugène Love Peacock ? Le guide de l’expédition ? Le guide de l’expédition ? Son haleine chargée de mauvais alcool, Jeanne et une colonne de porteurs partent, croisant embûches et rencontres qui les mènent toujours un peu plus loin. Qu’à donc pu découvrir Modeste Picquigny qui pèse si lourd au retour ? Dans la plus pure tradition romanesque des livres d’aventure, Fred Bernard se réapproprie le genre pour un « roman en images » autrement dit aussi bien écrit que dessiné. Il nous confie là une grande bande dessinée, aventureuse autant que sentimentale et non dénuée d’humour !

15.

Madame Livingstone
de Barly Baruti et Christophe Cassiau-Haurie (Glénat)

En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l’aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l’armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier… Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au coeur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de cet homme qu’on appelle « Madame Livingstone ».S’appuyant sur un récit d’Apollo, Christophe Cassiau-Haurie mêle ici aventure et amitié sur fond de Première Guerre mondiale en Afrique. L’exotisme des lieux y est magnifiquement restitué par le dessin de Barly Baruti, en couleurs directes. L’album sera en outre prolongé d’un cahier bonus de 16 pages éclairant sur le contexte historique.

Article posté le mercredi 25 mai 2016 par Comixtrip

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