Cannes et Angoulême même combat! Ces deux festivals incontournables pour le cinéma et la bande dessinée ont une passerelle commune avec la palme d’or attribuée à La Vie d’Adèle, le film de Abdellatif Kechiche avec Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos.
Car cette œuvre est l’adaptation de la très remarquée bande dessinée de Julie Maroh parue chez Glénat, Le bleu est une couleur chaude, récompensée par le prix Prix du public Fnac-SNCF lors du Festival d’Angoulême 2011.
Une success-story a laquelle l’auteur, Julie Maroh, n’était absolument pas préparée. Mais son histoire d’amour entre une jeune femme lesbienne assumée et une lycéenne qui découvre sa sexualité a séduit des publics très différents. Sur le fond, c’est très sensible et très touchant. Sur la forme, c’est pas mal du tout, un peu inconstant au début, l’auteur ayant affinée son trait au fil des pages.
En attendant la sortie en salle du film le 9 octobre prochain, l’occasion est donc toute trouvée pour se replonger dans ce superbe album ayant été primé à de nombreuses reprises avec notamment, outre Angoulême, le prix Conseil régional lors du festival de Blois 2011 et le prix Jeune Auteur au Salon de la BD et des Arts Graphiques de Roubaix 2010.
Pour en savoir plus sur Julie Maroh, n’hésitez pas à vous plonger dans l’article que nous avons consacré à son magnifique blog.
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À propos de l'auteur de cet article
Nicolas Albert
Nicolas Albert est journaliste à la Nouvelle République - Centre Presse à Poitiers. Auteur de plusieurs livres sur la bande dessinée (Atelier Sanzot, XIII 20 ans sans mémoire…) ou de documentaires video, il assure également différentes missions pour le festival international de la bande dessinée d'Angoulême : commissaire d’expositions (Atelier Sanzot, Capsule Cosmique, Boule et Bill, le Théâtre des merveilles, Les Légendaires…), metteur en scène des concerts de dessins, rédacteur en chef de la WebTV et membre du comité de sélection.
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