Top 5 des BD sur le Génocide arménien

Comixtrip vous propose une sélection de bandes dessinées sur le thème du Génocide arménien. De Ararat à Varto, en passant par Le cahier à fleurs ou Medz Yeghern, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.

Forcément subjectif, notre Top 5 des BD sur le Génocide arménien peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Medz Yeghern, le grand mal

de Paolo Cossi (Dargaud)

Un album d’utilité publique sur le génocide arménien appelé Medz Yeghern, Le Grand Mal, génocide trop peu médiatisé et bien vite oublié. Il ne s’agit pas seulement d’un album historique qui nous donnerait les faits, les dates et le nombre de morts, mais d’une véritable immersion dans cette tragédie à travers plusieurs personnages. Un album dur, violent, émouvant, qui marque les esprits et nous change à jamais.

2.

Le fantôme arménien

de Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuelos (Futuropolis)

Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin, depuis Marseille jusqu’en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan, 54 ans, vit à Marseille où 10 % des citadins de la cité phocéenne ont des racines en Arménie. Militant, il s’occupe d’animer le centre Aram pour la reconnaissance du génocide et assure la préservation de la mémoire et de la culture de la diaspora arménienne, comme son père et son grand-père avant lui

3.

Mémé d’Arménie

de Farid Boudjellal (Futruopolis)

1960. L’existence de Mahmoud est rythmée par la guerre d’Algérie, sa vie toulonnaise, sa famille et son amitié avec Rémy, jusqu’au jour où son père revient d’un séjour en Algérie en compagnie d’une inconnue:Mémé d’Arménie, sa grand-mère. Premier changement et non des moindres ,la famille Slimani fête Noël. Il faut dire que Mémé d’Arménie est chrétienne. Cette même année, Mamoud doit se faire circoncire. Chrétien, musulman… il y a de quoi se mélanger les racines!
Mamoud, qui ne connaît rien de la vieille dame auréolée d’un douloureux mystère, va découvrir, jour après jour, la tragédie d’un peuple et de sa famille arménienne.

4.

Varto

de Gorune Aprikian, Jean-Blaise Djian et Stéphane Torossian (Steinkis)

Publié en avril 2015 en parallèle des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens, Varto est une œuvre qui répond aux questions de l’Histoire tout en envisageant le futur. À travers le destin de trois adolescents turcs et arméniens pris dans la tourmente de 1915, ce roman graphique évoque avec sensibilité, pudeur et émotion la grande catastrophe qui a séparé deux peuples tout en envisageant un avenir commun entre leurs descendants. Le récit fictif est suivi d’un dossier historique à propos du génocide des Arméniens et de ses conséquences.

5.

Le cahier à fleurs, tome 1 : Mauvaise orchestration

de Laurent Galandon et Viviane Nicaise (Grand Angle)

Paris, 1983. Le concert d’un jeune violoniste turc est interrompu par le malaise d’un spectateur. Alors que les secours sont attendus, le vieillard prononce quelques mots qui attirent l’attention du musicien. Dès le lendemain, il se rend au chevet du vieil homme. Dikran Sarian se lance alors dans un long récit : celui du premier génocide du 20 siècle, le génocide arménien.

Anatolie, 1915. Maraynouche et Dikran vivent dorénavant sous le joug d’Oktar, véritable ogre esclavagiste. Maraynouche joue à nouveau du violon. Faute de partitions, elle écrit un morceau dans le cahier à fleurs. Salim est attiré par l’adolescente et il supporte de moins en moins l’attitude de son père à l’égard de la jeune femme dont le ventre s’arrondit. Elle attend un enfant d’Oktar. Bientôt, Dikran, dans un moment de désespoir, tente de fuir mais Oktar le retrouve rapidement et le punit violemment…

Article posté le jeudi 17 août 2017 par Comixtrip

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