Top 5 des BD sur la Révolution cubaine

Comixtrip vous propose une sélection de bandes dessinées sur le thème de la Révolution cubaine. De Castro à Printemps noir, en passant par Che ou Cuba père et fils, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.

Forcément subjectif, notre Top 5 des BD sur la Révolution cubaine peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Castro

de Reinhard Kleist (Casterman)

1958, Karl Mertens, jeune photographe allemand, entreprend un voyage à Cuba, où sévit une guérilla armée. Fasciné par cette révolution et par son charismatique leader, Fidel Castro, le jeune reporter va devenir un témoin privilégié des événements. Après la victoire, Karl choisira de rester à La Havane, séduit tout autant par les bouleversements historiques qu’y s’y vivent que par les charmes d’une combattante. A travers son récit, ce sont les cinquante dernières années de l’histoire de Cuba qui revivent avec une troublante authenticité. Et plus encore, c’est un portrait de Castro qui se dessine, d’une rare finesse, dévoilant l’homme et ses motivations derrière le mythe qu’il est devenu.

2.

Che

de Hector Oesterheld, Alberto Breccia et Enrique Breccia (Delcourt)

1968, la première biographie en bande dessinée du révolutionnaire Che Guevara paraît en Argentine. 60 000 exemplaires sont écoulés en quelques semaines. 1973, la junte militaire prend le pouvoir, le livre est interdit. Le dessinateur Alberta Breccia et son fils Enrique sont menacés ainsi que le scénariste Hector Oesterheld. Les planches originales sont brûlées, quelques exemplaires de la bande dessinée sont enterrés sous un arbre. 1977, les militaires font disparaître Hector Oesterheld. 1985, quelques exemplaires du livre réapparaissent en Espagne, une édition de luxe est imprimée. Années 1990, les Belges du collectif Fréon font paraître Che dans leur revue Frigobox, puis en album souple. 2009, quarante ans après, la première édition française grand public de Che paraît aux éditions Delcourt. Parfois, ce sont les livres qui font l’Histoire.

3.

Cuba, père et fils

de Pierre et Jacques Ferrandez (Casterman)

Cette histoire autour des personnages de Luis, Hortense et Ronald a été inspirée par des choses vues et entendues à Cuba lors de nos deux séjours en juillet et décembre 2007. La plus grande île des Caraïbes ne peut laisser indifférent pour peu qu’on s’écarte des complexes hôteliers all inclusive et qu’on aille le nez au vent à la rencontre de sa géographie et de ses histoires. Alors, la magie du voyage opère, à Cuba peut-être plus qu’ailleurs, surtout si le père et le fils sont mus par une même curiosité, un désir de voir et de témoigner à hauteur d’homme, chacun avec son regard… Les nombreux dessins, photos et notes rapportés. ici mis à en commun. viennent compléter, approfondir ou préciser ce récit, Cuba Père et Fils. De ces deux séjours et du travail qui en a découlé, nos relations déjà proches et complices se sont renforcées. Cet ouvrage en est la preuve.

 

4.

Perico, tome 1

de Régis Hautière et Philippe Berthet (Dargaud)

Dans Perico, dont voici le 1er des 2 tomes, Régis Hautière et Philippe Berthet nous entraînent dans le Cuba de 1958, quelques mois avant la révolution castriste… Ce premier épisode de Perico s’ouvre sur le meurtre d’un Américain à la sortie d’un casino de La Havane, à Cuba. L’incident met le chef de la pègre locale, Santo Trafficante, et le président Batista sur les dents… Et le jeune Joaquin comprend rapidement que, ayant voulu aider son frère, il trempe désormais dans une bien vilaine histoire ! Reste à comprendre pourquoi cet assassinat crée tant d’agitation dans un pays où les règlements de comptes sont monnaie courante… Premier volet du diptyque Perico : corruption, mafia, Cuba, jolies filles et suspense…

5.

Printemps noir

de Thomas Humeau et Maxence Emery (La Boîte à Bulles)

Alejandro González Raga est un Cubain comme les autres, un enfant de la révolution. Il étudiera même dans des écoles militaires et sera donc abreuvé à satiété de propagande castriste. Mais le jeune homme aime le rock and roll et, sans doute plus que d’autres, souffre des conditions de vie imposées sur la grande île : surveillance permanente, liberté de mouvement entravée et contrôlée.
Il se met donc à écrire des articles et à militer dans des partis politiques demandant le rétablissement de la démocratie. C’en est trop pour le régime qui déclenche en mars 2003 l’opération Printemps Noir et arrête ses opposants les plus gênants.

Article posté le mercredi 16 août 2017 par Comixtrip

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