Top 10 des BD sur l’Angleterre

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème de l’Angleterre. De Blake et Mortimer à From Hell, en passant par Tamara Drew ou Peter Pan, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.
Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème de l’Angleterre peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Blake & Mortimer
de E. P. Jacobs (Blake et Mortimer)

Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la  » Marque Jaune « . Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d’Angleterre, vol du Gainsborough de la National Galery, et même vol de la couronne royale d’Angleterre… Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Son audace va jusqu’à prévenir à l’avance la police du lieu de l’accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. L’apparente facilité avec laquelle il se déjoue des dispositifs policiers finit par inquiéter les plus hautes instances du pays. Le capitaine Francis Blake est dépêché par le Home Office auprès de Scotland Yard pour élucider l’affaire et découvrir l’identité de l’homme qui se cache derrière la Marque Jaune. Le capitaine s’adjoint tout de suite les services de son vieil ami, le professeur Philip Mortimer, dont les connaissances scientifiques s’avéreront précieuses dans cette affaire extrêmement complexe. Mais voici qu’aux vols succèdent les enlèvements. Un médecin réputé, un éditorialiste fameux, un juge éminent, disparaissent tour à tour, enlevés sous les yeux impuissants de la police. Les trois hommes se connaissaient. Ils faisaient tous trois partis du  » Centaur Club  » et étaient amis, ainsi que le professeur Septimus. Ce dernier, psychiatre de renom, est persuadé que la Marque Jaune est un génie du mal et qu’il sera le prochain de la liste… Qui se cache derrière la Marque Jaune ? Quels sont ses mobiles, ses motivations ?… Blake et Mortimer auront fort à faire pour venir à bout de l’inquiétant individu aux pouvoirs quasi-surnaturels…

2.

From Hell
de Eddie Campbell et Alan Moore (Delcourt)

Scénariste phare de la bande dessinée actuelle (on lui doit notamment Watchmen et V pour Vendetta), Alan Moore brosse ici, avec le dessinateur Eddie Campbell, une fresque monumentale du londres victorien de 1888. S’appuyant sur une recherche documentaire exhaustive, il nous livre une vision fulgurante, magistrale dans sa construction et son écriture, de l’énigme criminelle la plus célèbre de l’histoire celle de jack l’éventreur, le meurtrier dont la seule lettre authentifiée fut expédiée, à en croire son auteur, « from hell », c’est-à-dire « de l’enfer ». From hell a reçu aux États-Unis le Harvey Award et le Eisner Award du meilleur ouvrage de bande dessinée.

3.

Green Manor
de Denis Bodart et Fabien Vehlmann (Dupuis)

Seize petits meurtres racés Une tasse de thé ? Un nuage de lait ? Un soupçon de poison ? À première vue, rien ne semble différencier le très sélect club de Green Manor d’autres clubs anglais. Pourtant, derrière ses murs épais, au creux de ses profonds fauteuils, se cache le plus grand ramassis d’escrocs, de bandits et de meurtriers que la reine Victoria n’ait jamais connu. Noir. Très noir! Enquêtes impossibles, crimes parfaits, chacune des sept histoires vous séduira tout en vous intriguant, jusqu’aux conclusions aussi inattendues que drôles.

4.

Tamara Drewe
de Posy Simmonds (Denoël)

Tamara Drewe, son nez refait, ses jambes sans fin et ses airs de princesse sexuelle. La chroniqueuse trash revient semer panique et confusion à Ewedown, le village à la Gainsborough où une population rurale rêvant de la ville cohabite avec une colonie d’exilés bobos acharnés à faire revivre une campagne fantasmée. Ben, Andy et Nicholas, le triangle de mâles en chasse se reforme autour de la belle amazone, sous l’oeil toujours concupiscent de Glen, l’universitaire obèse en panne d’inspiration, et celui, douloureusement humain, de Beth, la bonne fée de Stonefield, retraite pour écrivains surmenés. Casey et Jody, les adolescentes locales, abreuvées de presse people, hypnotisées par la foire aux vanités londonienne, sont là aussi. Le tout prend force et vie sous la caméra du maître du cinéma britannique Stephen Frears. L’homme qui nous fit découvrir Hanif Kureishi, relire les Liaisons Dangereuses, regarder the Queen d’un autre oeil, se risque à l’adaptation d’un graphic novel.

5.

V pour Vendetta
de David Lloyd et Alan Moore (Urban Comics)

1997, une Angleterre qui aurait pu exister… Dirigée par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur et l’apathie règnent en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l’oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs… V pour Vendetta !

6.

Peter Pan
de Régis Loisel (Vents d’Ouest)

Régis Loisel s’est pourtant attelé à la tâche avec grâce et humilité, mêlant ainsi les ambiances féeriques et lumineuses de James Matthew Barrie aux atmosphères londoniennes sombres mais romantiques de Dickens. Non content de s’approprier avec brio un classique de la littérature, Loisel fit entrer le lecteur ébahi dans les méandres tourmentés de la psychologie humaine, maniant avec honnêteté des notions délicates et taboues, comme la maternité non assumée, la violence des enfants, la vengeance, le complexe d’OEdipe…

7.

Une trilogie anglaise
de Floc’h et François Rivière (Dargaud)

Au coeur de cette superbe intégrale, retrouvez le charme subtil des intrigues cousues de tweed et des vieux manoirs, théâtres de crimes sanglants, qui bousillent vos « pauvres nerfs déjà si éprouvés » par le climat pluvieux. Rivière et Floc’h nous offrent un extraordinaire jeu de miroirs, d’ombres et de fantômes ; une profondeur vertigineuse qui nous procure un plaisir de voyeur : nous glisser un instant dans le processus de la création littéraire et son mystérieux cocktail de réel et d’imaginaire.

8.

Clifton
de Raymond Macherot et Greg (Le Lombard)

Macherot était d abord avant tout connu pour ses séries animalières. Son « Héron Mélomane » n’échappe pas à la règle… à ceci près qu’il s’agit du pseudonyme scout d’Harold Wilberforce Clifton, colonel à la retraite mais loin d’être inactif. En effet, Clifton est toujours prêt, qu’il s’agisse de retrouver le Khor-i-Dor, le plus gros diamant du monde, de sauver des stars à New York ou de laver l’honneur d’un ancien camarade de régiment. L’action et l’enquête le disputent à l’humour…

9.

Les Quatre de Baker Street
de David Etien, Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand (Vents d’Ouest)

Plongez dans l’univers de la plus jeune équipe de détectives de l’époque victorienne !
Billy, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues…

10.

Astérix chez les Bretons
de Albert Uderzo et René Goscinny (Hachette)

Astérix et Obélix partent pour la Bretagne aider leurs amis Gaulois à se défendre contre les attaques de la légion romaine.

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Article posté le mardi 28 juin 2016 par Comixtrip

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