Top 10 des BD sur la musique

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème de la musique et des musiciens. De Love in vain à J’aime pas la chanson française, en passant par Le Piano oriental ou Punk rock et mobile homes, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.
Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème de la musique et des musiciens peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Love in vain
de Mezzo et Jean-Michel Dupont (Glénat)

Figure mythique du blues, Robert Johnson est mort à 27 ans, sans doute empoisonné par un rival amoureux. Guitariste prodige, il aurait hérité de ses dons en vendant son âme au diable. De ce personnage énigmatique dont on ne connaît le visage qu’à travers deux photos retrouvées longtemps après sa mort, les auteurs dessinent un portrait fascinant qui explore son âme tourmentée et son existence sulfureuse.  Un hommage digne du culte phénoménal dont Robert Johnson est l’objet auprès des amateurs de blues et de rock. Non seulement pour son œuvre magistrale, mais aussi parce que son style a influencé plusieurs générations de musiciens, notamment les Rolling Stones, Eric Clapton, Bob Dylan, Led Zeppelin ou plus récemment les White Stripes. En filigrane de ce portrait, Love in Vain est également une chronique aussi poignante que truculente de la vie quotidienne des Noirs dans le Mississippi ségrégationniste des années 1930.

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2.

Le Piano oriental
de Zeina Abirached (Casterman)

Un récit inspiré de la vie de son ancêtre, inventeur d’un nouvel instrument de musique dans le Beyrouth des années 1960. Folle tentative pour rapprocher les traditions musicales d’Orient de d’Occident, ce piano au destin méconnu n’aura vu le jour qu’en un seul exemplaire, juste avant que la guerre civile ne s’abatte sur le Liban.

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3.

Punk rock et mobile homes
de Derf Backderf (ça et là)

Située au début des années 1980, dans la banlieue d’Akron, une ville de la Rust Belt frappée par la crise économique, Punk Rock et mobile homes est une comédie déjantée dans le milieu de la musique punk. Le personnage principal, Otto Pizcok, dit « Le Baron », est en terminale et vit dans le parc de mobile-homes appartenant à son grand-oncle. Gros balèze féru du Seigneur des Anneaux à la personnalité un peu borderline, il est à la fois admiré et incompris de ses camarades de classe. Grand fan de musique punk, il fréquente assidûment The Bank, la principale salle de concerts punk d’Akron, alors appelée « The New Liverpool ». 
Grâce à son impressionnant aplomb, Otto parvient à se débarrasser de son image de nerd pour devenir le guide/roadie de sommités du Punk telles que Joe Strummer ou les Ramones. Il devient même chanteur, et parvient à ses fins avec la gent féminine, mais il finit par péter les plombs en plein concert et, comble de l’horreur, se retrouve seul à l’approche du bal de fin d’année.
Avec ses personnages baroques, ses dialogues et situations rocambolesques, Punk Rock et mobile homes est à mourir de rire, tout en étant un véritable documentaire sur la scène punk des années 1980, telle que Backderf l’a lui-même connue dans sa jeunesse.

4.

Le rêve de Meteor Slim
de Franz Duchazeau (Sarbacane)

Mississippi, 1935. Edward Ray Cochran a tout largué, femme enceinte, maison et boulot. Il part sur les routes, guitare à la main, pour réaliser son rêve : vivre de sa passion et devenir musicien. En chemin, il rencontre Robert Johnson, la légende du Blues, qui l’aidera à devenir “Météor Slim”. Pour réussir, pas de secret : “La route est longue, mais ’y faut tenir, c’est tout”. La vraie fausse histoire d’un bluesman ou la quête tragi-comique d’un homme cherchant à échapper à sa condition par l’exercice de son art.

5.

J’aime pas la chanson française
de Luz (Hoebeke)

Pétrie de soucis existentiels, la chanson française affiche la mauvaise mine de l’ado émergeant d’une longue nuit blanche : textes lénifiants, mélodies souffreteuses et voix agonisantes. Il y a de quoi s’insurger ! Ce que fait Luz en toute insolence… et pertinence aussi. Et il était grand temps car la chanson française est vraiment de retour : à la télé, à la radio, au supermarché, au restau, chez les copains et copines et même chez pépé et même… Impossible d’échapper aux gargarismes de Vincent Delerm, Bénabar ou Jean-Louis Murât, aux cris de canard de Cali, aux geignardises de Camille ou Benjamin Biolay, au nouveau look de Pascal Obispo ou à la légionellose de Grand Corps Malade ! Sans compter les hommages aux hululements de Piaf et la solidarité staracadémisée des Enfoirés… Aujourd’hui avec Luz on relève les oreilles. La résistance des tympans s’organise. Ce livre en est le premier coton-tige.

6.

Barney et la note bleue
de Jacques Loustal et Philippe Paringaux (Casterman)

Vibrant hommage à l’un des plus grands saxophonistes de jazz, 20 ans après sa disparition.
Barney ? L’un de ces astres que la musique ne nous offre qu’avec parcimonie – un ou deux par génération, pas davantage.
Lui est un météore, une étoile filante : saxophoniste génial, jazzman plus qu’inspiré, Barney sidère tout ceux qui croisent sa route, tant il possède à l’excès cette forme de grâce innée qui n’appartient qu’aux très grands. Mais la vie est cruelle. Barney, le sorcier de la note bleue, est aussi un instable, un insatisfait, qui traverse le monde et les événements comme si sa propre existence ne le concernait pas.
Sa trajectoire sera aussi fugace qu’éblouissante : de l’Afrique jusqu’à l’Amérique en passant par Paris, le quotidien de Barney se consume dans la drogue et les amours sans issue. Salut l’artiste, plus dure sera la chute…

7.

California dreamin’
de Pénélope Bagieu (Gallimard)

Ellen Cohen rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, sa personnalité aussi excentrique qu’attachante, son besoin d’amour inextinguible. À l’aube des années 1960, elle quitte Baltimore pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York.

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8.

Sanseverino est papillon
de Sanseverino et Cécile Richard, d’après le roman d’Henri Charrière (La Boîte à bulles)

Henri Charrière a vingt-cinq ans et on l’appelle Papillon. Un surnom qui trouve son origine dans le tatouage qui orne sa poitrine. Ce Don Juan du Montmartre des années 30 se retrouve accusé à tort d’un meurtre et prend «perpet’». Il troque alors son costume trois pièces contre celui des travaux forcés. Mais bien vite, Papillon enfile la tenue qui lui vaudra sa réputation : celle de l’évadé. Dans ce livre-disque, Sanseverino incarne le célèbre bagnard et chante ses aventures au son de sa guitare, accompagné par le dessin fringant de Sylvain Dorange. Un album à lire ET à écouter où musique et dessins dialoguent et se répondent pour nous faire découvrir la vie mouvementée d’Henri Charrière !

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9.

Billie Holiday
de José Munoz et Carlos Sampayo (Casterman)

Née à Baltimore en 1915, disparue à New York en 1959, Billie Holiday est devenue une chanteuse de jazz mythique. Parce qu’aujourd’hui encore sa voix réussit à toucher de nombreuses personnes, un journaliste part sur les traces de cette artiste pour le compte d’un quotidien new-yorkais.
Au-delà des scandales publics qui ont entaché la vie de la star (alcool, drogue, violence…), il cherchera à restaurer la vérité, en investissant la mémoire de Billie.
À la lueur de cette enquête, Muñoz et Sampayo retracent, sur fond de racisme et dans le sillage du blues, la lente dérive d’une chanteuse qui exprima la fêlure la plus profonde du jazz.

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10.

Le petit livre rock
de Hervé Bourhis (Dargaud)

Le Petit Livre rock, c’est énormément d’anecdotes, de souvenirs, d’instantanés, de play-lists, de stars, de losers, de tubes et de pépites. Tout pour découvrir, ou redécouvrir, soixante ans d’une musique qui a transformé notre monde, le rock and roll !

Le Petit Livre rock : la bible du rock en bande dessinée. Si vous avez aimé Rock & Folk, Bernard Lenoir, Les Enfants du rock, les singles et les 33 tours.

Article posté le mardi 21 juin 2016 par Comixtrip

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