Saga #4

Saga est une série de Fantasy mêlant les univers humains animaliers et cyber-techno, signée Fiona Staples sur un scénario de Brian K. Vaughan, aux éditions Urban Comics. Après un troisième volume nommé dans la Sélection Officielle d’Angoulême 2015, voici le quatrième opus.

ALANA, MARKO ET HAZEL SONT TOUJOURS EN FUITE

Dans ce quatrième volume, la Princesse Robot  met au monde  l’Héritier de Robot Prince. Mais celui-ci  est absent, toujours porté disparu…

De leur coté, les fugitifs Alana et Marko, leur fille Hazel ainsi que la grand-mère paternelle Khara prennent leurs marques  sur la planète Jardinia ou ils pensent retrouver un peu de calme. Marko prend le temps de s’occuper d’Hazel tandis qu’Alana se jette à corps  perdu dans son boulot de comédienne pour un feuilleton très prisé. Mais le couple vis de plus en plus mal cette situation de précarité des proscrits. Marko s’ennuie et Alana, qui supporte difficilement la charge financière qui porte sur ses épaules, à recours à des substances illicites pour assumer ses conditions de travail. Ils se croisent mais ne se voient plus, ils se parlent mais ne se comprennent pas, mais il faut continuer de protéger Hazel…

L’enlèvement de l’Héritier va obliger Robot Prince à quitter rapidement la planète Sextillion (planète de tous les plaisirs) ou il s’était réfugié pour échapper au courroux de son père le Roi. Il doit absolument retrouver les fugitifs et prouver au Roi qu’il est digne de lui, malgré tous ses échecs précédents.

Quel rapport entre l’enlèvement de son fils  et les fugitifs !?

DE TRÈS BELLES THÉMATIQUES UNIVERSELLES

Dans ce tome 4, les auteurs délaissent  la grande fresque de space opéra  des épisodes précédents pour nous dévoiler un peu plus la personnalité et le quotidien de nos héros. L’auteur peut ainsi aborder quelques thèmes universels comme l’intégration, la place de la famille dans la société ou bien  la différence.

Le récit bien que plus lent que le rythme utilisé pour les opus précédents reste très bien articulé en gardant constamment l’intérêt  du lecteur même sur les scènes de liaison. Vaughan utilise un langage souvent décalé pour dévoiler l’âme de ses personnages. Cette forme d’écriture déroutante sur les premières pages devient très vite partie intégrante du récit. On comprend très vite le plaisir de l’auteur à nous y embarquer comme un jeu de langage fait aussi  pour nous faire rire à l’aide de répliques bien choisies.

Le dessin de Fiona Staples simple sans artifices sert parfaitement  l’ambiance générale de cette bonne saga !

Article posté le vendredi 30 janvier 2015 par Thierry Guichard

  • Saga, volume 4
  • Scénariste : Brian K. Vaughan
  • Dessinatrice : Fiona Staples
  • Editeur : Urban Comics, collection Urban Indies
  • Prix : 15€
  • Parution : 30 janvier 2015

Résumé de l’éditeur : Récemment récompensés par les Eisner Awards du Meilleur Scénariste et de la Meilleure Dessinatrice 2014, Brian K. VAUGHAN et Fiona STAPLES débutent le deuxième chapitre de leur série, récompensée par l’Eisner Award de la Meilleure Série 2014. La série connaît également un grand succès en France avec plus de 15 000 exemplaires vendus du premier tome !
Arrivés depuis plusieurs mois sur la planète Gardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara, la mère de Marko, ont commencé une nouvelle vie. Marko s’occupe de l’éducation d’Hazel tandis qu’Alana semble promise à une brillante carrière de comédienne au sein du Circuit, le divertissement le plus populaire de la galaxie… pour peu qu’elle tempère ses sautes d’humeur. Ailleurs, sur Continent, la Princesse Robot met au monde l’héritier du Robot Prince IV.

Résumé de la série

Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.

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Thierry Guichard

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