The Dungeon of Black Company

Dans The Dungeon of Black Company, le Karma ne laisse rien passer, et surtout pas les gens comme Kinji. Bien qu’il n’ait rien fait de mal, Kinji profite malgré tout des autres et va très vite s’en mordre les doigts. Ancien rentier transporté dans un autre monde, il va devoir travailler jusqu’à en crever pour pouvoir vivre.

Un bon à rien de classe mondiale

Kinji est ce qu’on appelle un Neet, un individu vivant en marge de la société. Après quelques opérations boursières fructueuses et des investissements locatifs lucratifs, Kinji n’a plus besoin de travailler. Pire encore, il se délecte de voir les autres se tuer à la tâche, alors qu’il est confortablement installé dans son appartement de luxe. A 24 ans seulement, Kinji est le roi du monde et compte bien rester à cette place dans sa tour d’ivoire. Mais le Karma en a décidé autrement.

Vivre dans un donjon

Une journée comme les autres à ne rien faire, Kinji est transporté dans un autre monde, peuplée de créatures humanoïdes. Ici, les règles sont différentes, et ces fameuses magouilles ne lui rapportent que d’immenses dettes. Celles-ci conduit notre héros à travailler dans une mine, et à se retrouver tout en bas de l’échelle sociale. Des horaires interminables, un dur labeur pour un salaire de misère, Kinji est tombé bien bas. Essayant de survivre, Kinji va trouver un excellent moyen de revenir sur le devant de la scène, même si l’idée va être à la fois saugrenue et dangereuse.

Bien plus qu’une histoire

L’ouvrage s’inscrit dans la lignée des « isekai », ces mangas très populaires à l’instar de Re:Zero (Ototo) ou de Moi, quand je me réincarne en Slime (Kurokawa), qui transportent des humains dans un autre monde. L’auteur profite également de la popularité de ce genre pour y amener des sujets plus sensibles, actuels et surtout terrestres. Celui-ci critique ouvertement le monde du travail au Japon, et tout ce que les travailleurs doivent endurer pour gagner à peine de quoi survivre. La phrase « Si tu veux vivre, travaille à en crever », résume parfaitement ce que le mangaka souhaite dénoncer. Un manga à découvrir absolument aux éditions Komikku.

Article posté le mardi 21 août 2018 par Damien Duarte

The Dungeon of Black Company aux éditions Komikku décrypté sur Comixtrip, le site BD de référence
  • The Dungeon of Black Company tome 1
  • Auteur : Youhei Yasumura
  • Editeur : Komikku
  • Parution : 5 juillet 2018
  • Prix : 7,99 €
  • ISBN : 9782372873123

Résumé de l’éditeur : Kinji est un NEET, soit un individu qui vit en dehors du système. Poussé par l’ambition de ne plus travailler et grâce à de gros efforts fournis dans le passé. il vit désormais de ses rentes et se délecte de voir les autres se tuer a la tâche. Mais un jour. pour une raison inconnue, il est soudainement transporté dans un autre monde peuplé de créatures humanoïdes. Il tombe entre les mains d’une entreprise traitant ses salariés comme des esclaves et les faisant travailler dans un labyrinthe magique comme mineurs. Des salaires misérables. des horaires de travail interminables et des conditions de vie ignobles… Remonté contre ces méthodes d’un autre âge. Kinji prépare la révolte ! « Si tu veux survivre. travaille à en crever ! »

À propos de l'auteur de cet article

Damien Duarte

Passionné par l'univers de la bande dessinée depuis toujours, ses plus grands héros sont divers et variés comme Ric Hochet, Spider-Man, Batman, Astérix...

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