Top 10 des BD sur les vacances

Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème des vacances. De De Gaulle à la plage à Super paradise, en passant par Vive la marée ou Les Beaux étés, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.
Forcément subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème des vacances peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

De Gaulle à la plage
de Jean-Yves Ferri et Patrice Larcenet (Dargaud)

De Gaulle à la Plage est né dans les pages de Vive la Politique, ce grand homme en short découvrant les tongs et les congés payés nous a fait tellement rire qu’il ne pouvait pas nous quitter aussi vite. Très vite Jean-Yves Ferri s’est senti investi d’une impérative mission, il en allait de l’intérêt supérieur du pays, il fallait raconter l’été 56, celui où le Général, lassé de l’ingratitude de ces veaux de français, décida de se consacrer à l’édification de châteaux de sable, au bonheur des pique-nique et aux joies du volley ball.

2.

Vive la marée
de Pascal Rabaté et David Prudhomme (Futuropolis)

Madame enfile son maillot à l’abri de sa serviette avant de se faire bronzer « seins nus ou pas seins nus ? Allez, seins nus. » Monsieur prépare son matériel de pêche tel un guerrier conquérant. Les enfants sont déjà dans l’eau, le chien à leur trousse, au matin on pense au repas du soir sans oublier de prévoir une case apéro. La plage est un formidable terrain de jeux où « les adultes rêvent et restent les enfants qu’ils ont toujours été », un observatoire de la trivialité humaine dans son plus simple appareil – ou presque. Prudhomme et Rabaté sont allés eux aussi à la mer. Avec un grand souci du détail, ils orchestrent un ballet d’estivants en déroulant autant de figures typiques. Un portrait chorale drôle, tendre, qui gratte à peine. Comme du sable dans les sandales !

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3.

Cet été là
de Mariko Tamaki et Julian Tamaki (Rue de Sèvres)

Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence. Une étroite différence d’âge, suffisante à cet étape charnière pour que leurs préoccupations diffèrent : Rose suit avec beaucoup d’intérêt les démêlés d’un groupe d’ados plus âgés, Windy aime encore jouer. Chacune d’elle se débat en parallèle avec ses problématiques familiales. Une plongée toujours fine et juste dans l’adolescence.

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4.

520 kms
de Max de Radiguès (Sarbacane)

Simon a 14 ans, il est en vacances à Arcachon avec sa mère. Il découvre sur Facebook que sa petite amie, Louise, a changé son statut de « en couple » à « célibataire ». C’est à cause du père de Louise : il trouve qu’elle est trop jeune pour être amoureuse. Simon ne peut pas l’accepter et décide de fuguer – en stop – pour rejoindre Louise, sa Louise, à Montpellier où elle est en vacances. Le voyage ne sera pas aussi simple que Simon l’avait imaginé…

5.

Vive les vacances
de Jean-Marc Reiser (Glénat)

Les vacances selon Reiser. Vachardes et parfaitement inoubliables. Certains ne retiennent des vacances que les jolis couchers de soleil sur la plage et les promenades en amoureux. Reiser, lui, préfère parler des bouchons sur l’autoroute, des campings pourris, des plages pleines de méduses, des voisins de tente qui braient comme des ânes en faisant l’amour, des péteurs de guitoune, des cornets de frites molles et autres arnaques à touristes. Et c’est tant mieux ! Parce que c’est quand même sacrément plus drôle qu’un coucher de soleil ! Avec cette réédition de l’une des oeuvres phares de Reiser, retrouvez toute l’acidité goguenarde et vacharde d’un des plus grands humoristes qui soit, au talent graphique resté résolument intact.

6.

Les beaux étés
de Jordi Lafebre et Zidrou (Dargaud)

Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de « beaux étés » ! Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l’étape pique-nique… Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l’aile, Tante Lili malade. Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l’essentiel. Cap au sud !

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7.

Le Café de la plage
de Régis Franc (Casterman)

Des histoires quotidiennes, des personnages très proustiens et des dialogues qui font mouche.

8.

Vacances
de Nicoby (Drugstore)

Dans le métro parisien, Mathieu aperçoit une femme qu’il n’avait pas vue depuis des années… Les souvenirs reviennent depuis ces vacances d’été qu’ils ont passées ensemble au bord de la mer. Franck le gros rigolo et Greg le beau gosse étaient venus camper entre copains. Tout comme Marine l’audacieuse et Amélie la réservée ! Mathieu, lui, s’ennuyait ferme à jouer au scrabble dans la caravane de ses parents, jusqu’à ce que la petite bande l’invite à se joindre à eux. Alors débutèrent enfin les vraies vacances, entre baignades, drague, boîte de nuit, premières bières et premiers baisers. Quand c’est la première fois, tout paraît exceptionnel ! Mais un événement dramatique qui clôturera l’été de ces nouveaux amis achèvera de cristalliser dans l’esprit de chacun d’entre eux ces moments inoubliables… Nicoby, avec un ton simple et un dessin élégant rappelant celui de Craig Thompson dans Blankets, nous replonge à merveille dans nos souvenirs d’adolescence. Notamment ce moment où on cesse d’attendre que la vie commence, pour se jeter enfin à l’eau et faire ce dont on a toujours rêvé.

9.

Super-paradise
de Ralph König (Glénat)

Ralf König s’attaque à un sujet, un vrai : les vacances ! Avec toujours autant d’aisance narrative et picturale, l’auteur s’amuse ici à promener ses personnages le long des plages de Mykonos, à la recherche de la rencontre rapide et sans danger. La vie quotidienne des homos, leurs fantasmes, leurs désirs, sont croqués avec un peu de crudité, mais surtout beaucoup de tendresse et un humour virulent qui tape juste à chaque fois.

10.

Du Sable dans le maillot
de Florence Cestac (Dargaud)

Après les affres de l’amour et les joies de la vie en rose, florence cestac nous décortique un autre sujet d’intérêt général : les vacances. On se croirait à la traditionnelle séance de diapos familiale. a l’état brut, c’est consternant. avec cestac, c’est à mourir de rire. et ce sable dans le maillot nous fait remonter un tas de sacrés  » bons  » souvenirs.

Article posté le samedi 02 juillet 2016 par Comixtrip

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