Clemenceau, une bande dessinée et une conférence

Clemenceau, une bande dessinée

Six-cent-soixante-huit. C’est le nombre de lettres reçues par Marguerite Baldensperger et écrites par Georges Clemenceau entre 1922 et le 24 novembre 1929, date de la mort du Tigre. Comment une telle correspondance a-t-elle bien pu naître entre cet homme et cette femme qui venaient juste de se rencontrer ?

C’est à cette question que Benoît Mély, l’auteur de Clemenceau, Le crépuscule du Tigre a essayé de répondre dans son album édité chez Des Ronds dans l’O. Une histoire d’amour que personne n’aurait pu imaginer. Pas même les principaux intéressés !

Couverture Clémenceau : le crépuscule du Tigre

Une rencontre pour un projet éditorial

Quand Marguerite Baldensperger prend l’initiative d’écrire à Georges Clemenceau, l’ancien Président du Conseil, c’est pour proposer à celui-ci de participer à un projet d’édition. En effet, l’éditrice domiciliée à Saint-Dié-des-Vosges travaille pour l’éditeur Plon et voudrait intégrer le grand homme dans sa collection « Le livre français en Alsace ». Pour cette collection destinée à la jeunesse, des personnalités doivent brosser le portrait de personnalités ayant été une inspiration pour eux.

Mais Madame Baldensperger a déjà essuyé des refus, notamment ceux de de Marie Curie et d’Anatole France. Rapidement, n’ayant aucun courrier en retour du Père la Victoire, l’éditrice pense son projet tombé à l’eau. Jusqu’à ce jour de mai 1923 où un courrier signé Clemenceau lui annonce que malgré ses activités très nombreuses, il consent à la recevoir chez lui, un matin entre 9h et midi.

Une invitation à Paris

Madame Baldensperger est donc invitée à  se rendre Paris, ce qu’elle fait très rapidement, le lendemain même. Clemenceau va donc lui ouvrir les portes de son appartement situé 8 rue Benjamin Franklin, dans le 16e arrondissement. C’est ainsi que Marguerite découvrir son univers, son appartement, son bureau, sa bibliothèque et son jardin.

Clemenceau décide de lui apporter sa collaboration, mais refuse d’écrire sur Lincoln, Foch ou Grant, comme le lui proposait Marguerite. Pour lui, ce sera l’athénien Démosthène et personne d’autre. Un choix que Clemenceau accompagne d’une invitation, celle pour Marguerite de revenir très vite, en compagnie de son mari.

Une rencontre familiale

Quelque temps après, la famille au complet se présente chez le « vieux Clemenceau« , d’après l’un des enfants de Marguerite. Monsieur le Président fait ainsi la connaissance de Fernand Baldensperger l’époux de Marguerite, professeur de littérature comparée et de leurs trois enfants Jean, Pierre et Marie-Claude.

Par la suite, Marguerite reviendra chez le Tigre, mais ce sera seule. Et dorénavant, entre leurs rencontres, ce seront des lettres qu’ils vont échanger. En effet, très rapidement Clemenceau, alors âgé de 82 ans, décèle une certaine tristesse chez cette femme âgée elle de 40 ans et portant le deuil en permanence.

Une promesse

Marguerite explique à celui qui va devenir son confident qu’elle a perdu sa fille aînée dans de tragiques circonstances. Un an plus tôt, Annette s’est noyée, elle avait 17 ans. Les raisons de ce tragique accident ne sont pas expliquées dans cet album, mais elles figurent dans le livre écrit par la journaliste Nathalie Saint-Cricq. La lecture de cette biographie permet de mieux comprendre l’état d’esprit dans lequel se trouve celle qui se prénomme en réalité Marie-Marguerite.

Clemenceau comprenant la souffrance de Marguerite lui fait alors une promesse et lui déclare:

“Je vous aiderai à vivre, vous m’aiderez à mourir”.

Voici le pacte qu’il ont conclu entre eux. Afin que Marguerite retrouve un certain goût de vivre. Afin que Clemenceau puisse vivre heureux les dernières années de sa vie.

Une histoire inattendue

Que ce soit à Paris, son lieu de résidence principal, à Belébat, sa résidence secondaire en Vendée ou bien même à Giverny, chez son très cher ami Claude Monet, on découvre, à travers cet album, un homme tomber littéralement sous le charme d’une femme mariée, mère de famille et quarante-deux ans plus jeune que lui.

Pendant neuf ans, Clemenceau attendra avec beaucoup d’impatience, voire d’énervement, les courriers de sa « Chère amie », quand ceux-ci se faisaient trop attendre à son goût. Celle-ci lui demandera de les brûler une fois lus, afin que sa réputation de femme reste intacte. Une opération que Marguerite Baldensperger devait elle aussi effectuer de son côté, mais qu’elle ne fera pas.

Une relation épistolaire retrouvée et dévoilée

C’est cet acte manqué de Marguerite Baldensperger qui explique que cette relation épistolaire ait été dévoilée. En effet, Pierre Baldensperger, le fils cadet de Marguerite, a retrouvé dans le grenier de leur maison vosgienne les courriers adressés à sa mère par Clemenceau.

Ces 668 lettres seront publiées en 1970 dans un livre intitulé “Lettres à une amie 1923-1929”. Elles permettront de découvrir les dernières années de la vie d’un homme, grand amoureux des femmes. Un homme qui décida de conjuguer une dernière fois le verbe aimer au présent, puisque d’après lui, sa vie n’allait plus que se compter en nombre de semaines.

Clemenceau, Le crépuscule du Tigre, ou la découverte d’une belle histoire

Cet album signé Benoit Mély (scénario et dessin) et Carole Bouvier (couleur) édité chez Des Ronds dans l’O, nous permet de mieux découvrir cette étonnante relation. Même si l’auteur a fait le choix de ne pas chercher à savoir quelle était la nature exacte de la relation qui liait Clemenceau et Marguerite, il nous présente de façon très sensible les mots et les phrases que se sont échangés ces deux personnages.

Le trait, que l’auteur a utilisé pour représenter Georges Clemenceau et Marguerite Baldensperger, est sobre. Comme s’il avait voulu laisser une place aux échanges épistolaires et à la discrétion de cette relation qui durera jusqu’à la mort de l’homme politique.

 

Clemenceau, une conférence

Retranscription du dialogue entre Benoît Mély et Lise Lentignac, administratrice du Musée Clemenceau, animé par Nicolas Lemarignier, journaliste France Télévisions, à l’occasion du Festival du Livre de Paris qui s’est déroulé du 21 au 23 avril 2023.

Affiche du Festival du livre de Paris 2023

Nicolas Lemarignier : Pouvez-vous vous présenter l’un et l’autre ?

Lise Lentignac : Je suis Lise Lentignac administratrice du Musée Clemenceau situé à côté du Trocadéro. C’est le dernier appartement où a vécu Clemenceau et il  y est décédé. C’est son appartement parisien, puisqu’il y a une autre maison à Saint-Vincent-sur-Jard, qui est représentée dans la bande dessinée.

L’appartement a été laissé dans son jus, puisqu’il a été ouvert au public après sa mort. Il est ouvert depuis 1931 et rien n’a été bougé.

Benoît Mély: Je suis Benoît Mély, l’auteur de ce livre. Clemenceau était un personnage que je connaissais très mal au départ. Je travaille dans le cinéma et j’étais très loin d’imaginer que je travaillerais dans le monde de la bande dessinée. Mais beaucoup de réunions marketing barbantes m’ont donné envie de dessiner. Donc j’ai voulu me lancer dans un projet, mais je n’avais pas de sujet.

Lors d’une conversation, quelqu’un a fait le parallèle en disant que:

“La gauche française ne serait pas ce qu’elle est si elle avait suivi Clemenceau plutôt que Jaurès”.

Je me suis rendu compte que Clemenceau n’était pas que ce monsieur à grosse moustache qui avait fait les Brigades du Tigre et la Guerre de 14, mais qu’il était de gauche, ce que je ne savais pas du tout.

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Je me suis penché sur sa vie et à chaque étape de la biographie de Michel Winock, je l’ai trouvé passionnant. Ami d’enfance de Claude Monet, provoquant en duel ceux qui crachent sur les tableaux impressionnistes, ami de Louise Michel, Maire du 18e arrondissement. Et à dix pages de la fin, Winock raconte qu’il a vécu une histoire d’amour à 82 ans. Il en parle avec beaucoup de romantisme avec ce fameux pacte. Et là, le sujet me questionnait trop.

Image illustrative de l’article Claude Monet - Georges Clemenceau : une histoire, deux caractères

Nicolas Lemarignier : Quelle est donc cette histoire d’amour platonique entre Clemenceau et Marguerite Baldensperger ?

Lise Lentignac : Marguerite Baldensperger est une femme d’une quarantaine d’années, qui va oser un jour écrire au Père La Victoire. Nous sommes en 1923. Clemenceau lui répond qu’il n’a pas beaucoup de temps mais qu’il reçoit, tous les jours, le matin de 9 heures à midi, rue Franklin.

Benoît Mély : Marguerite Baldensperger est l’épouse d’un universitaire. Ils sont entre l’Alsace et la France. Elle a décidé de faire un projet d’édition avec Plon pour faire une collection.

Photo Le Point

Lise Lentignac : Effectivement elle est éditrice, d’abord chez Larousse, puis ensuite chez Plon. Elle a comme projet de demander à Clemenceau une bibliographie sur Lincoln. Il est déjà en train d’écrire un livre Au soir de la pensée, c’est son testament philosophique. Il va la recevoir le 3 mai 1923. On vient de fêter le centenaire de cette rencontre.

Au soir de la pensée - Georges Clemenceau - Babelio

Benoît Mély : Marguerite se rend chez lui et est reçue par Albert le majordome. Puis elle entre dans son bureau et explique son projet. Clemenceau est assez charmé et charmeur, le courant passe très bien. Cela est relaté dans Lettres à une amie.

Il ne veut pas parler de Lincoln, ni de la Guerre de 14, ni de lui. Il décide de lui parler de Démosthène, un philosophe grec.

Ils décident de se voir plusieurs fois et Clemenceau rencontre la famille de Marguerite. Il constate qu’elle est toujours habillée en noir et lui demande de qui elle porte le deuil. Elle s’effondre, lui raconte qu’elle a perdu sa fille aînée. Ce qui est très bien relaté dans le livre de Nathalie Saint-Cricq.

je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir" : Nathalie Saint-Cricq - Actu, Politique et Société | Cultura

Bouleversée, elle a trouvé cette fuite en avant dans le travail pour tenir le choc. Son mari et elle survivent avec leurs trois autres enfants.

Clemenceau lui prend la main et lui propose un pacte :

« Vous allez m’aider à mourir et moi je vous aiderai à vivre ».

Lise Lentignac : Effectivement, cette femme est totalement admiratrice de l’homme politique, de l’écrivain et de Georges Clemenceau tout simplement. Elle va l’inspirer, lui souffler une énergie pour continuer à écrire. Il a toujours écrit en tant que journaliste, il a écrit beaucoup d’articles pour la défense de Dreyfus. Mais aussi une pièce de théâtre Le voile du bonheur et un roman Les plus forts, un feuilleton romanesque.

Grâce à cet élan, l’amour donne de l’énergie, il va offrir à Marguerite un Démosthène, puis écrire Les Nymphéas en hommage à son ami Claude Monet qui vient de décéder. Et à la fin Grandeurs et misères d’une victoire, une réponse aux critiques de Foch par rapport au Traité de Versailles.

Benoît Mély : Il va encourager Marguerite à écrire, ce qu’elle ne fera malheureusement pas.

Lise Lentignac : Elle est très pudique et très humble. À l’époque, ce type de femmes n’avait peut-être pas confiance en elle, pourtant Clemenceau avait confiance en elle.

Nicolas Lemarignier : On connaît cette histoire à travers une relation épistolaire, combien de lettres se sont-ils échangées et comment les a-t-on retrouvées ?

Benoît Mély : Il y en a 668 que nous n’aurions jamais dû lire. Des sentiments commencent à naître, les tournures commencent à changer:

“Ma main dans votre main, c’est le plus beau des discours”.

Marguerite est embarrassée par rapport à ça et il décide d’un commun accord de brûler ses lettres. Georges a donc brûlé toutes les lettres de Marguerite. Alors que Marguerite n’a pas brûlé les lettres de Georges.

Lise Lentignac : Heureusement parce qu’ainsi on a rencontré un homme extrêmement sensible. On imagine les réponses qu’il recevait. C’est très amusant de lire ses lettres. Il enguirlande le postier, parce que ça ne va pas assez vite. Il doit recevoir deux lettres par jour de Marguerite. Qu’il enguirlande elle aussi en lui disant qu’elle l’a oublié. Mais c’est parce que La Poste n’était pas très rapide.

Nicolas Lemarignier : Quand Marguerite et Georges se rencontrent, il a 82 ans et elle 40. On pourrait penser qu’il est au crépuscule de sa vie et que c’est un homme apaisé. Et bien pas du tout. Quelle est son attitude face à la politique et à l’héritage qu’il laisse ?

Lise Lentignac : Clemenceau est un homme d’action, un rebelle. Il est là pour protéger la République. C’est un enfant de la Révolution et du Siècle des Lumières. Plus jeune, il sera emprisonné (avec Blanqui) pour des raisons politiques, il avait collé des affiches contre Napoléon III.

Après la Première Guerre mondiale, il est un peu déçu par ce qui est en train de se passer. Paul Deschanel sera élu à sa place à la Présidentielle. Il veut se consacrer à l’écriture et ses amis. Alors il s’en va en Égypte, puis en Asie. Il continue à recevoir des hommes politiques, il continue à les conseiller même s’il est en retrait.

Benoît Mély : Cette rencontre est celle de deux vaincus, lui qui n’a pas été choisi pour la Présidence et il est dans une retraite forcée, elle est brisée par le deuil. Lui anticipe qu’il va y avoir la guerre avec l’Allemagne d’ici dix ans et elle porte les ferments du féminisme et de l’indépendance, tout en étant dans le corset de la société de l’époque. Une rencontre intime dans un pays entre deux catastrophes.

Clemenceau n’a jamais cessé de s’engager et de combattre sur des sujets extrêmement forts et violents. Il était médecin des pauvres pendant la Commune de Paris, puis Maire. Ensuite, il s’est acharné contre le colonialisme en Afrique et en Indochine. Il a défendu Dreyfus. Il pensait que le Traité de Versailles était la cause d’une guerre à venir.

Lise Lentignac : Quand on lit les mémoires de Clemenceau, on sent une rancœur, une haine contre le sang coulé injustement. Il se méfiera toujours de la foule en colère.

Nicolas Lemarignier : Quel est son regard à l’époque sur les droits des femmes ?

Benoît Mély : C’est un homme de son époque. En 1923, les femmes n’ont quasiment aucun droit. Elles ont commencé à travailler grâce à la Première Guerre mondiale parce que la société avait besoin de leur travail. Mais il reste ancré dans une vision où la femme est très croyante alors qu’il a une passion pour la laïcité et une méfiance envers la religion catholique et l’embrigadement. Il reste sur ses vieux blocages.

Lise Lentignac : Sa pensée va évoluer avec le temps. Mais en rencontrant des femmes absolument formidables comme Louise Michel, Séverine, Marguerite Durand, Sarah Bernhardt, sa position va complètement changer. En 1906, alors Ministre de l’Intérieur, il va créer le Ministère du Travail. Et en 1907, il fait voter une loi permettant aux femmes mariées de disposer de leur salaire, qu’il n’appartienne pas à leur mari.

Pour lui, la femme doit être propriétaire de son propre corps. Il trouve que le mariage est obsolète et que l’homme et la femme devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent sans se poser de questions.

Benoît Mély : Clemenceau disait :

« Le comble de la liberté serait de tromper son amant avec son mari. »

Lise Lentignac : Il pensait qu’il fallait aider les femmes qui ne pouvaient pas subvenir aux besoins de leurs enfants. Il a été le premier à penser à une allocation maternelle et à dire qu’il ne fallait pas mettre la pression sur ces mères qui n’avaient pas d’autre choix que d’abandonner leurs enfants.

Pour lui, il fallait que la femme soit totalement indépendante intellectuellement et financièrement pour pouvoir voter en conscience. La 3e République était encore très fragile en raison du pouvoir de l’Église. Il avait peur que les femmes votent en fonction de ce que leur curé dirait.

Benoît Mély : Clemenceau est un personnage traversé par les convictions et les paradoxes, l’engagement et les contradictions. Ça me permettait de questionner sur ce qu’était un homme en 1923. Il était progressiste avec les femmes, mais pas avec sa propre femme.

Lise Lentignac : Il a été l’un des plus grands soutiens de Marguerite Durand quand elle a créé La Fronde, un journal totalement conçu et dirigé par des femmes.

Nicolas Lemarignier : Tout le monde était au courant de cette relation, mais elle ne fait pas scandale, comment peut-on expliquer cela ?

Lise Lentignac : Suite au suicide d’Annette, le couple Ferdinand et Marguerite Baldensperger va se briser totalement. Lui, spécialiste de littérature comparée, va quasiment faire le tour du monde. Il vit en dehors du domicile conjugal. Il y a comme une séparation tacite.

Les parents de Marguerite vont côtoyer régulièrement George Clemenceau. C’est quand-même le Père La Victoire, celui qui a fait gagner la Première Guerre mondiale.

Ferdinand est lui aussi flatté d’être reçu rue Franklin pour déjeuner avec Clemenceau. C’est même lui qui va publier en anglais les Lettres d’Amérique de Clemenceau.

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Benoît Mély : A l’époque, c’était quelqu’un d’intouchable, il ne fallait pas trop en parler.

Lise Lentignac : La question classique c’est :

« Qu’est-ce qu’il s’est réellement passé entre Clemenceau et Marguerite ? »

Mais on n’en sait rien. On ne sait pas s’il s’agissait d’un amour platonique ou s’il y a eu un peu plus. Il faut laisser faire l’imagination. Cette histoire est magnifique, deux âmes abîmées par la vie vont se rencontrer. L’une va aider l’autre à mourir et l’autre va l’aider à vivre. Malheureusement Marguerite ne va pas beaucoup survivre à Clemenceau. Elle mourra d’un cancer en 1936.

Lise Lentignac : Marguerite est très importante, parce que c’est elle qui va fonder le musée Clemenceau, dont elle sera la première secrétaire générale.

Benoît Mély : Les 668 lettres de Clemenceau sont visibles à la Bnf Richelieu, elles ne sont pas en accès libre. Mais si vous faites des recherches ou des études sur Clemenceau, vous pouvez les voir. C’est très émouvant de voir son écriture.

 

Musée Clemenceau

8 Rue Benjamin Franklin, 75116 Paris

ouvert du mardi au samedi de 14h à 17h30

Article posté le jeudi 08 juin 2023 par Claire Karius

Clemenceau, le crépuscule du Tigre de Benoît Mély et Carole Bouvier chez Des Ronds dans l'O
  • Clemenceau, Le crépuscule du Tigre
  • Auteur : Benoît Mély
  • Coloriste : Carole Bouvier
  • Editeur : Des Ronds dans l’O
  • Prix : 23,00 €
  • Parution : 19 avril 2023
  • ISBN : 9782374181356

Résumé de l’éditeur : 1923, l’Histoire reprend son souffle après la Première Guerre mondiale. Georges Clemenceau a presque tout connu… sauf une vraie grande histoire d’amour. On croit tout connaître de Clemenceau, grande figure du siècle passé que l’on surnommait le Tigre. Pourtant, que sait-on de sa rencontre avec Marguerite Baldensperger au soir de sa vie ?

À propos de l'auteur de cet article

Claire Karius

Passionnée d'Histoire, Claire affectionne tout particulièrement les albums qui abordent cette thématique, mais pas seulement. Elle aime également les lectures qui savent l'émouvoir et lui donnent espoir en l'Homme et en la vie. Elle partage sa passion de la bande dessinée dans l'émission Bulles Zégomm sur Radio Tou'Caen et sur sa page Instagram @fillefan2bd.

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