Top 10 des BD sur Mai 68

Comixtrip vous propose une sélection de bandes dessinées sur le thème de Mai 68. De Mai 68 à Mai 68 le pavé BD, en passant par La veille du grand soir ou La communauté, découvrez notre sélection d’albums valant le détour.

Forcément subjectif, notre Top 10 des BD sur Mai 68 peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires.

1.

Mai 68

Cabu, Wolinski, Gébé, Siné, Reiser, Cavana et Choron (Michel Lafon)

Dessinateurs de légende, caricaturistes contestataires et révolutionnaires, Cabu, Wolinski, Siné, Gébé, Reiser ont été des observateurs sans complaisance de leur temps et des acteurs incontournables de Mai 68, dont les dessins sont devenus les symboles d’une période emblématique. Cinquante ans après, les voici réunis pour nous faire revivre, sous leurs coups de crayon intransigeants et délirants, les événements de l’époque. Plus de deux cents dessins parus dans la presse ou affiches placardées sur les murs, accompagnés de textes inédits écrits par les dessinateurs eux-mêmes, mais aussi par le Professeur Choron ou Cavanna, qui racontent chacun leur Mai 68.

2.

1968-2008 N’effacez pas nos traces

de Jacques Tardi et Dominique Grange (Casterman)

Le nouvel album de Dominique Grange « 1968-2008…N’effacez pas nos traces ! », trouve son unité et sa cohérence dans les thèmes qui ont inspiré cette auteure-compositeure tout au long des quarante années écoulées depuis Mai 68 : les luttes sociales, le racisme, la misère, les inégalités, la prison, l’exil, l’émancipation des peuples, l’utopie révolutionnaire…
Les chansons de Mai 68 écrites et composées alors par Dominique Grange, s’inscrivent dans cet héritage historique d’expression contestataire. Enregistrées sur de nouveaux arrangements, avec un certain nombre de titres nouveaux, elles ont inspiré Tardi, qui en a fait une mise en images superbe, un exceptionnel travail de dessin à la gouache, dans un recueil de 80 pages

3.

La veille du grand soir

de Patrick Rotman et Sébastien Vassant (Delcourt)

En mai 68, il était étudiant en histoire à la Sorbonne… Une situation privilégiée en somme pour assister, sinon participer activement à ce « joli mois de mai » dont on commémore aujourd’hui le cinquantenaire. Depuis, Patrick Rotman a fait comme bon nombre de ses camarades ou copains de l’époque bien du chemin… Aujourd’hui écrivain, réalisateur, il est aussi l’auteur, avec le dessinateur Sébastien Vassant (« Politique qualité », « Juger Pétain » ou « Histoire dessinée de la Guerre d’Algérie« ) d’une BD passionnante, « La veille du grand soir » consacrée aux événements qui ébranlèrent la France il y a un demi-siècle.

4.

La communauté. Entretiens

de Yann Benoît et Hervé Tanquerelle (Futuropolis)

Mai 68, et après? En racontant la création et l’évolution d’une communauté, sur une activité économique en marge du consumérisme, Tanquerelle témoigne d’une aventure unique et hors norme qui a, au fil du temps, défié l’utopie de cette époque.

En 1968, Yann est un jeune étudiant qui croit en ses idées et se bat pour une vie choisie. Quatre ans plus tard, avec une bande d’amis, il travaille dans l’atelier de sérigraphie de son père. Ils ont entre 20 et 25 ans et souhaitent tous s’installer à la campagne, avec femmes et enfants. Faute de mieux, ils achètent une ancienne minoterie abandonnée, avec moulin et maisons. Et c’est ce lieu qui engendre l’idée de communauté et la possibilité de mettre en pratique leur credo proclamé avec force un certain mois de mai : travailler sans patron et subvenir aux besoins de chacun.

5.

Célestin Speculoos, tome 2 : Mai 68

de Yann et Bodart (Glénat)

Coups de matraques et pavés volants…
Mai 68 est au zénith. De Gaulle plie bagages. Pompidou panique.
Et Dany le rouge fait l’apologie du platane renversé et de l’union des travailleurs.
Quant à Maïté qui couvre le défilé… de haute couture, elle découvre avec stupeur que son mignon tout plein, Célestin, est devenu CRS.
Quelle horreur !

6.

Sous les pavés

de Warnauts & Raives (Le Lombard)

Cinq jeunes adultes venus d’horizons différents se retrouvent embarqués dans le tourbillon des manifestations de Mai 68. Warnauts & Raives imaginent Sous les pavés, un bel album aux éditions Le Lombard.

7.

Wonder

de François Bégaudeau et Elodie Durand (Delcourt)

En mai 68, Renée, une jeune ouvrière de l’usine de piles Wonder, est emportée malgré elle par le flux de la grève générale. Au gré des rencontres et des événements, elle va gagner son émancipation.
Étudiants et ouvriers, unis contre le patronat, c’est la collision de deux mondes qui vont s’entrechoquer. Rebaptisée « Wonder » par des étudiants bourgeois, Renée va vivre avec eux, découvrir leur système de pensée, la joute verbale, la culture, la politique et comprendre qu’elle vit un moment clé. Elle a pu entrevoir un univers foisonnant… où tout est à réinventer. Les lignes peuvent bouger.

8.

Mai 68, histoire d’un printemps

de Arnaud Bureau et Alexandre Franc (Des ronds dans l’o)

Ce premier album est une chronologie dessinée du déroulement de Mai 68 et plus particulièrement du côté des étudiants. Pour cela, Arnaud Bureau – historien spécialiste de la période – incarne son récit par le personnage de Paul, étudiant qui travaille sur sa thèse « Le mythe soixante-huitard dans le discours politique en France ». Ainsi, il déroule les événements en racontant l’histoire de Louis, Georges ou encore Samia, eux aussi étudiants à l’époque.

9.

L’enfant maudit

de Laurent Galandon et Arno Monin (Grand Angle)

Paris. Mai 68. Pour être auprès de son amie Camille plus que par conviction politique, Gabriel, ouvrier en usine, participe aux manifestations. Porté par l’enthousiasme et l’insouciance des étudiants, il crie les slogans et lance des pavés. Après une violente charge de CRS, Gabriel est finalement arrêté avec d’autres jeunes gens. Au poste de police, les parents viennent chercher leur turbulente progéniture. Personne ne viendra sortir Gabriel de sa cellule. Ses parents sont décédés des années plus tôt. Après de longues heures d’attente, il se retrouve seul face à un CRS. Si Gabriel le rencontre pour la première fois, l’homme, lui, semble le connaître. Et ce que Gabriel pensait être un simple interrogatoire se transforme en séance d’humiliation personnalisée. Comment ce CRS le connaissait-il ? Pourquoi cette haine à son encontre ? Des questions perturbantes qui s’imposent soudainement dans la vie terne et sans histoire du jeune homme.

10.

Mai 68, le pavé de bande dessinée

Collectif d’auteurs (Soleil)

2008 marquera les quarante ans des événements de mai 68. une date charnière dans l’histoire de notre pays, toujours considérée comme l’une des plus emblématiques sur le plan des bouleversements sociaux, politiques et culturels.La bande dessinée a été directement touchée par ces événements et leurs conséquences. Il était donc naturel qu’elle rende hommage au fait historique qui lui a conféré maturité et liberté.Illustrations et histoires courtes, ton léger et sérieux, plusieurs générations d’auteurs évoquent, en images le souvenir d’événements médiatisés, ou celui d’un vécu personnel lié à mai 68.

EN +

1.

Filles des oiseaux, tome 2

de Florence Cestac (Dargaud)

Après avoir passé une adolescence corsettée dans un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs, Marie-Colombe et Thérèse ont été happées par le tourbillon de la vie. Après Mai 68, un monde s’ouvrait à ces deux jeunes filles qui seront successivement hippies, féministes, yéyés, top model et chanteuse pour l’une, business woman et startupeuse pour l’autre. Elles se retrouvent et se remémorent 40 ans de passé commun. Des amours, des enfants, des rires et des larmes, tout ce qui fait le sel de la vie. Et toujours le lien de cette amitié indéfectible scellée dès l’adolescence par un énorme fou rire.

2.

Insoumises

de Javier Cosnava et Ruben del Rincon (Le Long Bec)

Insoumises suit le parcours de trois formidables héroïnes de la Guerre d’Espagne à mai 68 en passant par la Seconde Guerre Mondiale. Ce très bel album est signé Javier Cosnava et Ruben Del Rincon aux éditions du Long Bec.

Article posté le mercredi 02 mai 2018 par Comixtrip

À propos de l'auteur de cet article

Comixtrip

En savoir