Entretien : Luc Vigier directeur du Master BD à Poitiers

Le vendredi 8 septembre, une quinzaine d’étudiant.es débuteront leur master BD recherches, écritures graphiques et valorisation du patrimoine. Ce nouveau cursus universitaire prend ses quartiers à Poitiers sous la direction de Luc Vigier. Nous sommes allés à la rencontre de l’enseignant-chercheur pour nous expliquer ce très beau projet.

Master BD à Poitiers (capture d'écran de la page d'accueil)

Luc Vigier, pourquoi avoir voulu créer un master de BD et surtout pourquoi avoir voulu le créer à Poitiers ?

Je ne suis pas le créateur du concept de Master de BD. Il existe depuis 15 ans par convention entre l’université de Poitiers et l’EESI d’Angoulême (École européenne supérieure de l’image), à l’initiative de Thierry Smolderen et bien d’autres.

Ils avaient l’ambition assez folle de mêler théorie et pratique. Se faire rencontrer des professeurs d’art, des spécialistes du scénario, des spécialistes du dessin, des spécialistes de la bande dessinée contemporaine, des spécialistes de bandes dessinées plus anciennes et des universitaires.

Ce sont deux milieux, qui en principe, ne se mélangent pas. Mais dans ce cas précis, cela a fonctionné. Notamment par proximité géographique. Les universitaires comparatistes – ceux qui mêlent plusieurs domaines de civilisations, qui parlent plusieurs langues – ont eu la bonne idée de s’intéresser aux langages de la bande dessinée.

Cette démarche des universitaires comparatistes allant vers la bande dessinée a accouché d’un master assez étonnant, que l’on peut qualifier d’hybride, où il n’y a pas de séparation entre les artistes et les théoriciens.

De Popeye à Persépolis : bande dessinée et cinéma d'animation à La cité de la bande dessinée Angoulême (crédit photo : Comixtrip / Damien Canteau)

Exposition De Popeye à Persépolis (Cité de la BD Angoulême / Archives)

Quels étaient les profils des premiers étudiants de ce parcours universitaire ?

Durant toutes ces années, nous avons donc recruté des étudiants de toute la France mais aussi d’Amérique latine, d’Asie, de l’Italie, de l’Angleterre ou des États-Unis, qui étaient intéressés par les deux.

Nous avons continué comme cela, sans jamais séparer les deux domaines. Il y avait de jeunes chercheurs qui proposaient des mémoires, des discours scientifiques qui construisent des savoirs et qui s’articulent avec d’autres savoirs et des pratiques artistiques.

« Les soutenances de mémoire se déroulent donc en deux temps : la présentation académique et la présentation du travail artistique »

Qu’attendent les jurys des étudiant.es ?

Les soutenances de mémoire se déroulent donc en deux temps : la présentation académique et la présentation du travail artistique.

Le jury est d’ailleurs hybride avec des professeurs et chercheurs de l’université de Poitiers et des personnalités rattachées à l’école d’art de l’EESI.

Les points de vue sont croisés et cela aboutit à une note pour le mémoire de master. Cela donne donc des discussions intéressantes, parce que c’est ce mélange qui a apporté ces dialogues.

Little Nemo de Winsor MCCay

Little Nemo de Winsor McCay

Il n’y avait donc pas de séparation entre les deux ?

Nous avons senti avec mon collègue Lambert Barthélémy, qui a dirigé pendant plusieurs années ce master de BD, que les étudiant.es étaient également capables de créer des romans graphiques de leurs recherches.

Certains ont des mixtes des deux. Je me souviens d’un mémoire sur la théorie des nuages depuis le XVIIIe siècle, puis une partie graphique. Ou encore de Bastien Bertine qui avait fait son mémoire sur Hergé et Céline.

La bande dessinée est un superbe vecteur de savoirs scientifiques. Ça vaut aussi pour la recherche dite académique, qui peut faire peur aux dessinatrices et dessinateurs parce qu’ils n’ont pas l’habitude de lire des ouvrages académiques et théoriques et s’interroger sur leurs propres pratiques.

Pourquoi l’EESI a-t-il arrêté son partenariat avec l’université de Poitiers ?

Il y a eu un incident budgétaire à l’EESI. L’institution a donc été obligée de se retirer de la convention qui la liait à l’université de Poitiers par un manque de moyens financiers.

« J’ai eu 48 heures pour rédiger une maquette, parce que le recrutement de master allait se dérouler un mois plus tard »

Est-ce la fin de la convention qui a enclenché le master BD à Poitiers ?

J’ai appris cela en janvier 2023. Et je me suis dit qu’il fallait peut-être consacrer une attention particulière à la recherche en bande dessinée. Bordeaux avait déjà organisé un master d’étude critique axé sur la bande dessinée avec Jean-Paul Gabilliet.

Je ne me faisais pas à l’idée que ce projet allait mourir. J’ai eu 48 heures pour rédiger une maquette, parce que le recrutement de master allait se dérouler un mois plus tard. Je l’ai alors intitulé Master BD recherches, écritures graphiques et valorisation du patrimoine.

San Mao le petit vagabond de Zhang Leping (éditions Fei)

San Mao le petit vagabond de Zhang Leping (éditions Fei)

Par rapport à la dernière partie de cette nomenclature, est-ce que cela veut dire que le master BD proposera une ouverture vers l’extérieur ?

Oui, c’est exactement ce que je veux pour ce master ! Non seulement la bande dessinée comme objet de lecture, mais également les interactions avec tous les champs culturels d’études et les champs épistémiques croisés. Je souhaite aussi des rencontres entre les étudiant.es et des spécialistes des expositions, des spécialistes de planches originales et donc qu’est-ce que cela change dans le monde de la bande dessinée lorsque l’on voit une planche accrochée sur un mur.

La verticalisation m’intéresse : l’accrochage de planches dans un musée, dans une galerie ou sur un mur de manière éphémère.

Je veux que les “métiers” défilent devant les étudiant.es et que les étudiant.es aillent vers les “métiers”, notamment à l’occasion du stage de la troisième période.

« Je veux des étudiant.es, à la fois fixes et mobiles »

Comment se composent les périodes du master ?

La première période, les étudiant.es auront des cours, mais aussi des déplacements vers des musées, des librairies, la Fanzinothèque de Poitiers aussi. Lors du semestre 3, ils n’auront pas cours mais ils auront une obligation de stage, avec la présentation d’un rapport écrit à la fin.

Ce stage peut se dérouler en France, dans des librairies, des lieux d’exposition, des musées, chez des éditeurs, mais aussi en Europe. Je m’attelle en ce sens à la construction de partenariats avec des pays européens, comme le Danemark, la Serbie dont la capitale de la BD est Novi Sad, avec l’Italie, la Belgique, l’Allemagne ou encore la Roumanie.

Je veux des étudiant.es, à la fois fixes et mobiles. Il faut qu’ils soient capables de construire des discours de recherche sur la bande dessinée, savoir d’où elle vient, comment les albums sont construits et comment cela se fabrique. Mais aussi, que les étudiant.es soient capables de faire des oraux, des conférences et des chroniques.

Donc, je veux un master BD hybride, fondé sur les savoirs universitaires mais aussi lié aux métiers du 9e art.

Campus de Poitiers, Faculté de Lettres et Langues

Campus de Poitiers, Faculté de Lettres et Langues

Pourquoi installer le master BD à Poitiers ?

Parce que j’y travaille depuis 20 ans et que je suis entouré de 5-6 collègues passionnés par la bande dessinée.

Il faut dire aussi que Poitiers est proche du cœur battant de la bande dessinée qu’est Angoulême. La ville est rapidement accessible pour aller à Paris par le TGV notamment.

Et Poitiers est très riche culturellement : des lieux d’expositions, des libraires spécialisés et deux éditeurs FLBLB et Le lézard noir.

Surtout, j’ai été très bien accueilli par les instances universitaires qui m’ont tout de suite soutenu dans ce projet.

Et, j’ai aussi été très surpris par les réseaux de financements et d’aides de l’université, notamment le réseau 3RBD (réseau de recherche régionale en Nouvelle Aquitaine sur la bande dessinée) dont le coordinateur est Frédéric Chauveau, professeur à la faculté d’Histoire de Poitiers. Mais aussi l’aide apportée par son collègue Julien Gaillard de la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société.

« Il faut dire qu’il n’y a plus de mépris pour la bande dessinée dans le milieu universitaire »

Remaquable Shangri-la un petit bijou de Mathieu Bablet aux éditions Ankama (Label 619), décrypté par Comixtrip le site Bd de référence

Shangri La de Mathieu Bablet (éditions Ankama)

Comment voulez-vous interagir avec toutes ces entités ?

L’étude de la bande dessinée a besoin d’interactions entre tous ces réseaux. Et surtout, par le passé, j’ai pu observer que les étudiant.es étaient demandeurs de ces échanges.

Il faut souligner qu’il y a de plus en plus d’universitaires qui proposent l’étude de bandes dessinées en œuvre intégrale. Par exemple, l’année dernière, à Angoulême, j’avais proposé l’étude de Shangri-La de Mathieu Bablet.

J’ai aussi reçu des candidatures spontanées de professionnels pour intervenir dans le projet mais aussi des offres de collaboration de la part de l’université de Tours, par exemple, avec Laurent Gerbier, grand spécialiste de l’Histoire du 9e art.

Il faut dire qu’il n’y a plus de mépris pour la bande dessinée dans le milieu universitaire, donc il est facile d’agréger des compétences autour de projets comme celui-ci.

« J’ai reçu 60 dossiers ! »

Et en ce qui concerne les étudiant.es, est-ce que cela a été facile d’en recruter ?

J’en ai vu seulement trois-quatre lors des portes ouvertes à l’université. C’est peu, mais ils étaient très curieux. En revanche, j’ai été agréablement surpris par le nombre de candidatures.

Pour le processus, les élèves s’inscrivent sur la toute nouvelle plateforme Monmaster qui fonctionne de la même manière que Parcoursup. Ils y mettent leurs copies de diplômes et leurs documents administratifs. J’ai demandé une lettre de motivation – comme tous les autres masters – mais également leur sujet de recherche.

J’ai reçu 60 dossiers ! Je ne pensais pas en avoir autant. Ces dossiers sont communs avec des demandes pour les universités d’Amiens et de Bordeaux. [ndlr : la promotion devrait compter 14-15 élèves, pour les dernières données à ce jour].

Maxiplotte de Julie Doucet (L'association)

Maxiplotte de Julie Doucet (L’association)

Comment avez-vous effectué la sélection ?

J’ai avant tout voulu recruter des étudiant.es qui n’ont pas peur de travailler. Des intellectuels, des personnes qui savent lire et qui sont capables, avant de parler, d’avoir lu.

Une grande majorité vient d’études littéraires, 20% de philosophie, quelques-un.es de psychologie et quelques-un.es de licence d’arts plastiques. Et donc certain.es sont dessinateurices.

Nous avons donc des érudits, des personnes qui veulent parler de la bande dessinée. Mais, ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes qu’ils ne sont passionnés que par le manga. Ils ont une ouverture d’esprit plus large, de ce que j’en ai lu dans leurs lettres de motivation.

Ils ont bien compris le concept : une recherche, des écrits, des dissertations, des exposés à produire, et bien évidemment les lieux d’expertise à découvrir ou pour y effectuer un stage.

À quelle date commence ce nouveau master BD ?

La réunion de rentrée s’effectuera le vendredi 8 septembre 2023. On y présentera tous les parcours de master ALC (arts, lettres et civilisations) puis on aura des réunions spécifiques avec les étudiant.es en master BD.

La couleur des choses de Martin Panchaud (çà et là)

La couleur des choses de Martin Panchaud (çà et là)

Comment vont s’articuler les cours ?

Je suis donc le concepteur et l’accompagnateur du master mais nous serons toute une équipe. Lorsque j’ai fait une assemblée générale pour cela, nous étions 20. Il y avait trois générations de chercheurs, notamment des jeunes qui ont une autre vision de la bande dessinée, plus contemporaine.

Mais je ne veux pas que des chercheurs chevronnés qui restent entre eux. Je veux des jeunes chercheurs mais aussi des professionnels du monde du 9e art. C’est néanmoins moi qui recrute toutes ces personnes.

J’ai une base de cours que j’ai soumise aux autres collègues – souvent l’héritage de cours à Angoulême – que nous ferons ensuite évoluer.

« La bande dessinée est un langage, une écriture »

Quels sont les débouchés après un master de BD ?

Je rêve qu’ils soient tellement intéressés et stimulés qu’ils aillent vers le métier de la conservation, attachés de conservation du patrimoine, responsables de conférences, qu’ils travaillent en galerie ou en musée, de faire du journalisme mais aussi qu’ils soient intéressés par la recherche.

La recherche est un milieu étroit où il y a de moins en moins de place. Mais il n’est pas impossible que de ces promos sortent un ou deux chercheurs qui iront en thèse – nous avons un cursus doctoral en BD à Poitiers – et pourquoi pas, deviennent enseignants en bande dessinée.

Ils peuvent se diriger également vers les métiers d’exposition, dans l’édition ou de librairies.

Fin d'Anders Nielsen (éditions Atrabile)

Fin d’Anders Nielsen (éditions Atrabile)

Ces étudiants vont donc se frotter à un art populaire…

La bande dessinée est à la fois un art populaire mais aussi un art élitiste, notamment par des publications chez des éditeurs indépendants.

La bande dessinée est un langage, une écriture. C’est en cela qu’elle attire les littéraires. On est en face de trésors réalisés par des autrices et des auteurs, une richesse immense. C’est un art mouvant, évolutif.

Décortiquer des œuvres, c’est parfois vertigineux…

C’est vrai que lorsqu’un universitaire arrive avec ses outils spécifiques, cela peut effrayer les auteurs. On travaille sur les couleurs, les énergies dans les cases, les espaces visuels, la circulation du regard… On construit donc des outils dont ils n’ont pas l’habitude de se servir.

On leur dit alors qu’ils ont un médium qui invente un langage, donc qu’ils nous montrent comment cela fonctionne.

On les amène à s’interroger, à construire une lecture enrichie de la bande dessinée et à savoir communiquer dessus.

La bande dessinée est une écriture, une littérature et un langage donc tous les outils des sciences humaines sont convoqués pour l’analyser : la psychologie, la philosophie, la psychanalyse ou la sociologie. Toutes ces disciplines peuvent se croiser dans un master de BD.

Je veux des chercheurs enthousiastes et non pas des chercheurs en souffrance. Je tiens également à la qualité de l’encadrement des étudiants, qui sont souvent seuls dans leur chambre pour travailler.

« La bande dessinée est aussi un art de la mémoire, un art de se souvenir, un art de construire des souvenirs »

Les artistes doivent donc expliquer leur démarche ?

J’ai publié un article de recherches dans la revue Genesis du CNRS abordant les croquis, les esquisses et les travaux préalables à la réalisation. Ce que j’appelle la génétique de la bande dessinée. Tout ce processus de création est très riche. Avec ces outils, j’ai travaillé avec l’auteur Alexandre Clérisse sur la génétique numérique. J’ai besoin d’artistes qui m’expliquent comment ils ont travaillé.

J’ai souvent fait confronter mes étudiants à des psychiatres, notamment pour cette génétique, l’origine de l’origine chez un auteur. Et notamment se questionner sur leurs représentations des figures de père, de mère, de frère, de sœur, de grands-parents…

La bande dessinée est aussi un art de la mémoire, un art de se souvenir, un art de construire des souvenirs.

L'été diabolik d'Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen (Dargaud)

L’été diabolik d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen (Dargaud)

Vous avez abordé le fait de faire “sortir” ce master, en quoi cela peut-il se matérialiser ?

Les étudiant.es savent qu’ils vont faire des “voyages scolaires”. Je veux travailler sur la valorisation de la bande dessinée dans les territoires. Qu’est-ce qu’il se passe en région autour du 9e art ? Qui fait quoi ? Comment on dialogue avec un directeur de festival ? Comment interagir avec des personnes dont ils auront besoin dans le futur ?

Est-ce que passer de cours de littérature à des cours sur la bande dessinée fut délicat ?

Lorsque je suis arrivé à Angoulême pour enseigner, j’ai découvert des étudiants différents de ceux en littérature que j’avais eus avant. Ils travaillaient différemment. Beaucoup ne prenaient pas de notes, ils réfléchissaient directement dans leur tête en image et en dessin. Il a donc fallu que je m’adapte mais ce fut aussi un plaisir sans nom. Leurs interventions avec la bande dessinée sont celles de praticiens.

Gros ours et Petit lapin est un petite pépite graphique et narrative de Nylsa aux éditions Misma, décrypté par Comixtrip le site BD de référence

Gros ours et Petit lapin de Nylso (éditions Misma)

Merci Luc Vigier pour ces quelques minutes pour nous expliquer ce nouveau Master BD de Poitiers.
Pour plus de renseignements sur le Master : Parcours Bande Dessinée (Master Arts, lettres et Civilisations)
Entretien réalisé le 21 juin 2023 à Poitiers
Luc Vigier

Luc Vigier

Article posté le mardi 05 septembre 2023 par Damien Canteau

Parcours Bande Dessinée : Master BD

Présentation :

Le parcours BD du Master Arts, Lettres Civilisations, est une formation théorique, critique et pratique consacrée à la recherche sur la bande dessinée. Elle est assurée  par les enseignants-chercheurs de l’Université de Poitiers et par des professionnels invités (conservateurs, libraires, dessinateurs, illustrateurs et scénaristes). Les enseignements ont lieu dans les locaux de l’UFR Lettres et langues à Poitiers.

Ce parcours s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à l’étude, l’observation et l’analyse théorique de la bande dessinée, des écritures graphiques contemporaines (illustrations, bande dessinée en revue, autobiographie dessinée, roman graphique) et à sa mise en valeur dans les musées, les galeries d’art, les librairies, les lieux d’exposition en général. Une poursuite d’études en doctorat est ensuite possible.

Le parcours BD peut ainsi intéresser des étudiants passionnés par la bande dessinée, issus des filières spécialisées en sciences humaines (Littérature, philosophie, psychologie, histoire…) qui veulent se concentrer sur la conception d’une approche documentée, critique et théorique sur la bande dessinée et ses modalités d’exposition. La pratique du dessin n’est pas un pré-requis mais elle peut enrichir encore la démarche d’étude et de recherche.

La proximité avec la Cité de la bande dessinée d’Angoulême permettra des échanges, des enquêtes et des séances d’observation sur site.

La seconde année de ce parcours de master redéfini à partir de la rentrée 2023 ne sera mis à jour qu’à partir de janvier 2024. Pour toute question, contacter le Responsable du parcours.

Résumé de la formation

  • Nature : diplôme d’université homologué
  • Niveau d’entrée : Bac + 4
  • Niveau du diplôme : Bac + 5
  • Durée : 2 ans
  • Lieu : Poitiers – Campus
  • Responsable parcours : Luc Vigier (luc.vigier@univ-poitiers.fr)
  • Capacité d’accueil : 20 étudiant.es
  • Stage obligatoire : 2 mois à temps plein ou 4 mois à temps partiel – possibilité à l’étranger

Conditions d’admission, déroulement des études, insertions professionnelles : Parcours Bande Dessinée

 

À propos de l'auteur de cet article

Damien Canteau

Damien Canteau est passionné par la bande dessinée depuis une trentaine d’années. Après avoir organisé des festivals, fondé des fanzines, écrit de nombreux articles, il est toujours à la recherche de petites merveilles qu’il prend plaisir à vous faire découvrir. Il est aussi membre de l'ACBD (Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée) et co-responsable du prix Jeunesse de cette structure. Il est le rédacteur en chef du site Comixtrip. Damien modère des rencontres avec des autrices et auteurs BD et donne des cours dans le Master BD et participe au projet Prism-BD.

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