Angoulême 2022 : exposition Sous la plume d’Aude Picault

C’est au Vaisseau Mœbius que l’on peut découvrir l’exposition consacrée cette année par le 49e Festival International de la Bande Dessinée, à Aude Picault. Elle s’intitule Sous la plume d’Aude Picault.

Un parcours chronologique

Les commissaires de l’exposition ont choisi de suivre un parcours relativement chronologique pour cette exposition. La première partie est consacrée aux formats longs d’Aude Picault, Idéal Standard, Amalia.

   

Puis un espace s’intéresse aux premières publications avec Moi je et l’Atelier.  Ensuite dans le haut de la salle se trouvent les publications dans Libération, L’air de rien.

    

Derrière un rideau interdit aux moins de 18 ans figurent les planches des deux « bd-cul », Déesse et Comtesse,  qu’Aude a réalisées.

Un parcours tout en finesse

La finesse est un maître mot dans cette exposition puisqu’on la retrouve dans le dessin et la narration. Une finesse du trait mais également une finesse d’esprit. C’est ainsi que le parcours de cette exposition a été retranscrit.

Certains auteurs racontent souvent que tout-petits, ils veulent faire de la bande dessinée. Depuis qu’elle est petite, Aude Picault coud des livres, dessine mais ne se projette pas. Elle veut faire quelque chose qui a du sens.

L’autrice confirme qu’elle ne s’est jamais projeté en tant qu’autrice de bandes dessinées. Elle estime que son apprentissage continue encore maintenant. Ses dessins au début étaient très modestes, sans décors, dans l’émotion. Elle a fini par approfondir son dessin et sa narration.

La constante dans le travail d’Aude Picault est sa technique, avec l’utilisation de la plume. C’est ce qui explique le titre choisi pour cette exposition. Tout le reste est un cheminement permanent, un mouvement qui part du fait qu’Aude n’avait jamais envisagé ce métier de dessinatrice. Elle dessinait ses journées sur des carnets, sur un blog. Et c’est en partant de ce travail autobiographique, qu’elle a commencé sa carrière.

Un parcours qui a évolué

Petit à petit, Aude Picault s’est détachée de ça et réalise maintenant un travail de fiction. C’est tout ce chemin que l’exposition retrace. Aujourd’hui c’est un travail de plus long terme sur ce qu’elle veut raconter, avec des personnages, des univers. Les carnets ont également beaucoup d’importance dans son travail. Ils mêlent à la fois le dessin mais également la prise de rendez-vous, puisque c’est un outil du quotidien.

Merci à Aude Picault et aux commissaires de cette exposition, Sonia Déchamps et Augustin Arrivé, pour la visite guidée qui s’est tenue mercredi 16 mars 2022.

Scénographie par Marie Corbin. Production 9e art+/FIBD

Article posté le jeudi 17 mars 2022 par Claire Karius

À propos de l'auteur de cet article

Claire Karius

Passionnée d'Histoire, Claire affectionne tout particulièrement les albums qui abordent cette thématique, mais pas seulement. Elle aime également les lectures qui savent l'émouvoir et lui donnent espoir en l'Homme et en la vie. Elle partage sa passion de la bande dessinée dans l'émission Bulles Zégomm sur Radio Tou'Caen et sur sa page Instagram @fillefan2bd.

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