J’ai reçu Jim lors d’un live sur ma page @livressedesbulles , afin qu’il nous parle de « L’étreinte », l’album réalisé avec Laurent Bonneau, paru aux éditions Grand Angle.
Voici ce qu’il nous avait confié sur son travail et sur cette nouvelle bande dessinée.
Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Je suis un modeste auteur de bande dessinée. Je fais ça depuis toujours. Enfant je dessinais, j’étais celui qui ferait de la bande dessinée plus tard. Ça ne faisait pas question dans la famille, c’était évident, on me laissait tranquille avec le bac. Je dessinais et j’écrivais mes scénarios. J’avais des horaires de bureau. Quand les copains voulaient me voir, ils venaient dans la pièce où je travaillais. Mais moi, je continuais à faire mes bandes dessinées.
As-tu toujours eu cette rigueur dans ton travail ?
Pour mes heures de travail, ça a longtemps été tout le temps. Ce n’était pas rigoureux, c’était juste tout le temps. Maintenant, je suis un peu plus organisé et j’essaie de ne pas bosser le soir.
En fait, c’est un métier mais un loisir en même temps donc difficile de le cloisonner à des horaires particuliers. Je travaille le weekend, je ne peux pas m’en empêcher.
As-tu fait des études pour apprendre la bande dessinée ?
Oui, il fallait rassurer les parents. Faire une école, sur le principe, ça pouvait être bien. Mais l’école était vraiment nulle. Le seul truc, c’est qu’on passait nos journées à faire de la bande dessinée. C’était une méthode où il fallait découvrir par soi-même, ne pas apprendre. Je n’avais pas de technique, mais certains élèves étaient doués donc il y avait de l’émulation entre nous.
Peux-tu nous dire pourquoi tu as publié sous deux noms différents ?
J’ai commencé sous le nom de Téhy, c’était mon surnom enfant. Mes parents m’appelaient comme ça, j’ai donc signé ainsi.
J’ai distingué les récits plutôt fantastiques signés Téhy et les récits contemporains signés Jim. J’ai délaissé le genre fantastique et je ne fais plus que du contemporain. Ça s’est scindé comme ça. Mais ce serait à refaire, je mettrais mon vrai nom.
Tu as quand-même écrit une quinzaine de tomes sous le pseudonyme Téhy ?
J’avoue que je n’ai pas compté, un petit paquet quand-même. Je ne fais plus rien sous ce nom. Peut-être que ça reviendra. Mais je n’ai pas d’appétit pour le fantastique en ce moment.
Dernier album sorti sous le nom de Téhy
Le plus connu de tes albums, c’est « Une nuit à Rome ». Le dernier est sorti en 2020. Cette série qui a bien fonctionné, as-tu été surpris de ce carton ?
Quand on est dessinateur de bande dessinée, on est surpris quand ça marche mais on est surpris quand ça ne marche pas. On y va à fond pour chaque livre, en disant que c’est une idée géniale et que ça va trouver un public. Mais le monde est une série de petites déceptions.
Si « Une nuit à Rome » n’avait pas fonctionné, je n’aurais pu m’en prendre qu’à moi en disant que ce n’était pas assez bien. C’est difficile d’être objectif.
As-tu une idée des ventes d’ « Une nuit à Rome » ?
Le premier tome doit être à 50000, le deuxième aussi. Le deuxième cycle a moins bien fonctionné, mais ça va. Le chiffre c’est super, c’est ce qui te permet de faire ce que tu veux après.
Parfois certains albums engendrent un lien avec le lecteur et c’est ce qui compte. Ce qui est palpable, ce sont les retours des gens qui nous écrivent ou en dédicace. Le chiffre ne dit pas ça.
Depuis « Petites éclipses », un lien s’est créé avec les les lecteurs. Comme si on touchait quelque chose de très personnel chez eux. Ils ont l’impression qu’on leur parle.
Certains lecteurs disent avoir préféré les tomes 1 et 2 d' »Une nuit à Rome » plutôt que les 3 et 4, qu’en penses-tu ?
Moi je vois ces quatre tomes comme un tout cohérent. C’est très très dur de faire une suite cohérente qui se renouvelle, tout en restant dans le même état d’esprit, sans se répéter. C’est un vrai défi.
J’adore ces personnages. J’ai fini de dessiner la série mais je continue à dessiner Marie. Ce personnage me collera à la peau. Quand on est bien avec un d’eux, c’est difficile de repartir à zéro sur un autre projet.
Il n’y aura pas d’autres « Une nuit à Rome » ?
Je pense que je ferai la genèse de la rencontre, à 20 ans. Et ça se terminera au moment où ils tournent la VHS. Je bâtirai le scénario comme ça mais je ne le fais pas maintenant. C’est une idée qu’on m’a suggérée en dédicace et je l’ai reprise.
Est-ce que ton expérience cinématographique a un impact sur la création de tes bandes dessinées ?
Oui clairement, pour le côté montage. Pour « L’étreinte », on n’a pas fait les séquences dans l’ordre. J’ai créé l’histoire au fur et à mesure qu’on avançait. Le côté montage a été rigolo.
En bande dessinée, en général, le travail d’écriture est beaucoup moins profond. Au cinéma, on aurait écrit jusqu’à s’y perdre et trop de gens donnent leur avis.
C’est important de bien construire son récit, je passe beaucoup de temps sur les dialogues pour les rendre les plus vrais possibles.
Quand le scénario est fini, en réalité, il n’est pas fini. On peut toujours trouver une autre version pour le retravailler.
Fais-tu relire tes scénarios ?
J’envoie mes scénarios à cinq personnes que je connais ou pas via mon Facebook, pour qu’ils me disent s’il y a des lacunes. C’était important pour la suite d’« Une nuit à Rome » de faire en fonction des attentes des gens.
Quand une bande dessinée est terminée, je me prends deux ou trois mois pour le retoucher et je regarde comment c’est perçu grâce à mes lecteurs tests.
Il y a un scénario sur lequel je bosse depuis deux ou trois ans, mais il n’emballe ni mon directeur de collection ni mes lecteurs tests. Je me dis alors qu’ils ont raison, que ça bute quelque part et donc, que ce n’est pas encore au point.
Actuellement tu essaies de financer un nouveau film, « Bel enfant ».
J’ai fait le budget, il nous manque 150 000€. Donc c’est simple, je fais un appel aux dons. Le cinéma c’est un enfer, il y a plein de gens à payer. Mais c’est passionnant de rencontrer des gens et de ne pas être enfermé chez soi.
On a déjà 40 minutes et on va tourner la fin en septembre. Je ne sais pas comment combler le trou dans le budget. Je cherche de tous les côtés, je vends des planches, mais il va falloir passer à la vitesse supérieure.
Une campagne Ulule est en cours si vous souhaitez participer.
Tu as également été directeur de collection ?
Oui, il y a quelques années, mais je me suis rendu compte que j’étais profondément auteur. Accompagner les projets des autres, c’était très plaisant mais ça prend beaucoup de temps. Je n’arrivais plus à faire avancer mon travail.
Tu es scénariste et dessinateur, alors qu’est-ce que ça t’apporte de travailler en duo ?
Je suis un dessinateur laborieux, il me faut deux trois jours pour faire une page. À côté de cela, j’ai plein de scénarios en cours ou finis qui ne trouvent toujours pas de dessinateurs. J’ai un appétit de scénariste, mon truc c’est raconter des histoires.
J’adore dessiner, c’est très créatif. On peut écouter la radio, partir dans autre chose et avoir tout de suite un résultat. Écrire, c’est laborieux. Il faut être dans son coin. En fin de compte, c’est bien de pouvoir basculer de l’un à l’autre. Écrire uniquement ce serait pénible, mais c’est ce que je choisirais. J’adore raconter des histoires. J’aime trouver une idée et me dire que c’est la meilleure du monde.
Peux-tu nous parler de ce nouvel album « L’étreinte » réalisé en collaboration avec Laurent Bonneau ?
Avant tout, c’est une expérience artistique. L’histoire a de l’importance, mais dans notre processus, on a complètement cassé nos codes habituels. On n’est pas partis d’un scénario pour ensuite faire les dessins. On avait quelques idées. Laurent voulait dessiner un sculpteur et moi j’avais mon idée de photo.
À partir de cela, Laurent a fait des planches de dialogues. Quand on en a eu 150, le jeu a été d’inventer l’histoire et de faire les dialogues après coup. Cela n’arrive jamais mais c’est vraiment passionnant. J’ai mis des dialogues sur les pages déjà faites et j’ai créé des scènes pour faire le lien entre les parties déjà écrites. Tout en donnant une cohérence au récit. Je savais que ce serait bien parce que le dessin de Laurent est beau.
Comment s’est déroulée votre collaboration ?
On était bien ensemble, on se comprenait. Il y a eu une cohérence qui a créé une osmose. Une collaboration qui se passe très bien donne des bouquins différents. Vers la fin, quand on commençait à être rassurés, j’ai eu le sentiment d’avoir fait un livre important, pour l’un comme pour l’autre. Ça n’arrive pas souvent.
Avez-vous été, à un moment, en difficulté avec ce fonctionnement ?
Non, Laurent est un gros bosseur. On avait signé pour un bouquin de 150 pages, il y en a plus de 300 à l’arrivée. Ça a juste entraîné un boulot énorme.
Le fait de ne pas beaucoup se connaître avec Laurent a permis de se découvrir à travers un bouquin, comme dans un jeu où on essaie d’épater l’autre. Quand je recevais ses pages, j’avais envie d’être à la hauteur et de mettre un bon texte. Un défi permanent et emballant. Un espace de liberté.
L’éditeur nous a suivi et nous a fait confiance. D’autant plus, que je suis réputé pour pour être tatillon avec les dessinateurs.
Souvent tes dessinateurs ont un dessin proche du tien, ce qui n’est pas le cas avec Laurent Bonneau.
Ce n’est pas quelque chose de voulu, car ce n’est pas simple de trouver des dessinateurs et en plus disponibles. J’en cherche, mon directeur de collection aussi. C’est très difficile et je me prends plein de râteaux. Certains n’aiment pas assez ce que je fais ou sont pris.
Parfois, on a envie de travailler ensemble avec un dessinateur, mais ça ne fonctionne pas. Il m’est arrivé plusieurs fois de débuter un projet et de devoir l’arrêter. Je déteste ça, c’est compliqué.
Que fais-tu alors pour éviter cela ?
Je fais réaliser des tests en amont, des planches. Mes années d’avant étaient des années d’apprentissages. Maintenant, je veux faire des choses exceptionnelles et aller vers des choses plus profondes. Je n’ai plus besoin de légèreté.
Aujourd’hui, je réfléchis bien avant d’attaquer de nouveaux bouquins.
Pourquoi avoir choisi une photo, que tu as prise, comme point de départ pour cet album ?
J’avais pris cette photo sur une plage à Cadaquès. On a vraiment l’impression que la fille pose, c’est vraiment mystérieux. L’interrogation, que je pouvais avoir à son sujet, est devenue le point de départ de l’histoire.
On s’est d’ailleurs demandé si on pouvait la publier bien qu’on ne voit pas la tête. Ça m’amuserait beaucoup que cette personne m’écrive en me disant qu’elle s’est reconnue. Ce serait drôle.
Comment présente-t-on un tel projet à son éditeur, même quand on travaille avec lui depuis très longtemps ?
Il me connaît. On a une relation de confiance, mais surtout, je l’ai déjà mis à l’épreuve sur d’autres albums. Je me suis toujours embarqué dans des histoires sans savoir la fin. J’ai toujours fonctionné comme ça. Je trouve très excitant de devoir trouver une suite, tout en donnant l’impression que c’était prévu depuis le début.
Fonctionner comme cela me tient en éveil. Si je savais depuis le début tout ce qui va se passer, je ne pourrais pas m’investir. Ainsi, ça me permet de voir une évolution.
C’est ta particularité de travail ?
Mon éditeur sait que j’ai cette habitude de travail, de ne pas connaître la fin et de m’en sortir. C’est lui qui le dit. Du coup ici, on a poussé l’expérience jusqu’au bout.
Laurent Bonneau a une place à part chez Grand Angle. C’est le plus artiste de nous tous. Il fait des livres différents dans la collection, plus graphiques, moins portés par l’histoire. Mon défi était d’avoir quelque chose de très artistique avec Laurent et de présenter une vraie histoire. Un beau mélange des deux.
L’amie du sculpteur s’appelle Romy, elle a un accident de voiture. Quelle a été votre source d’inspiration ?
Le prénom, c’est juste pour une question de sonorité qui me plaisait. C’est vrai qu’on ne peut pas éviter de faire un rapprochement avec « Les choses de la vie » (film de Claude Sautet de 1970). Du coup autant le citer, ne pas passer à côté et jouer avec ça.
C’était magnifique de voir Michel Piccoli apparaître aux côtés des personnages, comme s’ils discutaient tous les trois. Une vision surréaliste. Cette bande dessinée ne fait pas semblant d’être un film, comme « Une nuit à Rome », c’est vraiment une bande dessinée.
Michel Piccoli dans « Les choses de la vie »
Peux-tu nous parler de ton travail avec les bulles ?
Il y a tout un travail qui est très intéressant, même si on ne le voit pas vraiment. J’ai écrit à l’intérieur des bulles sur la page même, en tapant directement les textes. Les mots prenaient leur ordre et leur logique. C’est la première fois que je plaçais des bulles sur le dessin de quelqu’un d’autre.
Je me sers également des queues de bulles comme des traits de mouvement.
Alors, ce sont comme des indications inconscientes pour le lecteur ?
Oui, c’est comme pour Laurent quand il met des couleurs, ce sont des codes qui nous font ressentir des émotions.
Pourquoi est-ce que votre héros ne parle jamais de ce qui lui est arrivé ?
C’est typiquement une ruse de scénariste, pour éviter que tout le monde s’apitoie, la douleur reste contenue. Le lecteur sait, voit le héros agir différemment. Ça crée une ironie dramatique. Je l’ai fait pour donner plus de complexité à la situation.
Pourquoi avoir créé ce personnage de la vieille dame avec qui le héros échange à l’hôpital ?
C’est venu tout de suite mais je ne sais pas pourquoi. Je trouvais que c’était bien d’avoir un personnage qui a de l’humour mais ça ne pouvait pas venir du personnage principal. Un humour désespéré, dans un hôpital avec des situations difficiles.
Dans les bandes dessinées, on peut glisser des petites réflexions sur la vie et cette mamie est pratique pour mentionner des petites choses sensibles et jolies. C’est un personnage auquel le lecteur peut s’identifier parce qu’il ressent la même chose qu’elle.
Pourquoi le choix de ce titre « L’étreinte » ?
C’est venu dès le départ. J’avais également pensé à « Les adieux » mais mon directeur de collection ne voulait pas. La peur que ce soient des adieux avec nous et que ça lui porte la poisse.
« L’étreinte », c’est un titre que j’avais dans ma boîte à titres. J’ai un fichier sur mon téléphone, dans lequel je note des titres dès que j’en trouve un. Et quand j’en cherche un, je vais fouiller dans cette boîte à titres.
J’avoue que j’ai voulu le changer quand j’ai appris qu’il y avait un film avec ce même titre. Finalement ça ne portait pas à conséquence, Laurent l’aimait bien et s’était habitué à lui.
Comment s’est fait le choix de cette couverture simple et épurée ?
Laurent n’est pas quelqu’un qui refait beaucoup. Il fait et se fout du côté commercial. Moi j’aime bien l’idée de toucher les gens.
Il a réalisé deux couvertures au départ. Sur celle-ci, le femme était nue mais on a rajouté un maillot de bain. Elle était jolie, alors on n’a pas cherché plus loin.
Ensuite, il fallait celle pour l’édition Canal BD. C’est un de mes crobars, que Laurent a redessiné.
Comme ça, les gens choisissent la couverture qu’ils préfèrent.
« Éternité est l’anagramme d’étreinte » disait Henry de Montherlant, est-ce une citation à laquelle vous aviez pensé ?
Oui, et elle fait partie des citations que j’ai failli mettre. J’avais également inscrit un poème de Claude Roy mais au tout dernier moment, pour des questions de droits, on n’a pas pu le laisser.
Peux-tu nous dire comment travaille Laurent ?
Il filme des gens et après, mais je ne sais pas comment, il les redessine en faisant des arrêts sur image. Parfois il se filme. Une même femme peut servir de structure pour toutes les femmes. Il cherche la position qui fait vraie vie, avec des mouvements qui font authentiques.
Nos deux univers semblent différents mais on se retrouve vraiment. Je suis sensible à ses récits, je l’aime aussi en tant que scénariste. Son écriture est très réfléchie.
Pourquoi ce choix d’avoir fait se dérouler cet album en bord de mer ?
Quand je suis allé à Rome, j’ai fait un album sur Rome. Là, j’étais allé à Cadaquès, donc l’album se passe là-bas. C’est une façon de se faire des albums de vacances à travers des bouquins !
Les mains sont très bien mises en valeur dans l’album, d’autant plus que ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple à dessiner.
On dessine un sculpteur donc on dessine les choses qu’il sculpte. Il fallait donc le voir en train d’œuvrer donc voir ses mains.
Est ce que tu veux ajouter quelque chose avant de terminer cet entretien ?
Il y a une appréhension quand on reçoit un album terminé. Je suis toujours très impliqué dans la maquette. Mais parfois, il y a un décalage avec ce qu’on avait en tête. Il m’est arrivé d’être déçu. Là, j’ai été agréablement surpris. Ça allait dans le sens qu’on voulait. L’album a été très bien imprimé avec de beaux noirs. Le dos est bien rond, il est nickel. Le rapport entre les proportions et l’épaisseur est bon. J’aime beaucoup les albums volumineux. Celui-ci est beau et cohérent, bien équilibré.
Quel est ton prochain projet ?
Je bosse sur un bouquin qui se passe à Londres, dans l’esprit graphique de « Une nuit à Rome ». Je l’avais longtemps repoussé, parce que c’est une histoire d’ex.
Mais mon projet actuel, c’est vraiment le cinéma avec « Bel enfant ».
Peux-tu nous dire quel est ton dernier coup de cœur graphique ?
Il y a une bande dessinée que j’ai beaucoup aimée, « Ne m’oublie pas » d’Alix Garin. Elle est très bien découpée, un beau travail.
Merci beaucoup à toi et à Laurent pour ce formidable travail, votre bande dessinée est magnifique.
Cet entretien et sa retranscription ont été réalisés en collaboration avec Claire @fillefan2bd dans le cadre du live qui s’est déroulé le mercredi 07 Juillet 2021 sur la page Instagram de Yoann @livressedesbulles.
Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à regarder le replay de ce live.
- L’étreinte
- Scénariste : Jim
- Dessinateur : Laurent Bonneau
- Editeur : Grand Angle
- Prix : 29,90 €
- Parution : 30 juin 2021
- ISBN : 9782818979150
Résumé de l’éditeur : Une histoire sur nos icebergs et sur le désir de ne pas sombrer sous la surface. Lorsque Benjamin se réveille à l’hôpital à la suite d’un accident de voiture, il apprend que sa femme est dans le coma. Les nouvelles des médecins ne sont pas bonnes. Les semaines passent sans le moindre espoir. Benjamin se raccroche peu à peu à l’image de cette inconnue allongée sur la plage qu’il a photographiée avant le drame. Qui est-elle ? Comme un appel à la vie, il décide de partir à sa recherche. Mais comment la retrouver ? Et comment ne pas se noyer dans cette culpabilité ? Ne pas se voir en traître ? S’autoriser à prolonger sa vie quand celle de sa femme est suspendue ?
À propos de l'auteur de cet article
Claire & Yoann
Claire Karius @fillefan2bd & Yoann Debiais @livressedesbulles , instagrameurs passionnés par le travail des auteurs et autrices de bandes dessinées, ont associé leurs forces et leurs compétences, pour vous livrer des entretiens où bonne humeur et sérieux seront les maîtres-mots.
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