Street Fighter T.1 : Génération Alpha

C’est toujours un plaisir de voir un jeu vidéo adapté en manga ou en comics, ce plaisir est d’autant plus grand quand la franchise adaptée est une des références du jeu de baston depuis plus de trente ans. L’éditeur Urban Comics et sa collection Urban Games nous replongent dans l’univers de Street Fighter, une des plus grosses licences de Capcom, à travers plusieurs histoires se focalisant tour à tour sur bon nombre de ses personnages hauts en couleurs et au charisme débordant.

Ce premier tome a pour histoire principale la quête de vengeance de Ryu suite au meurtre de son maître Gouken. Au fil de son périple Ryu retrouvera son ami et rivale de toujours Ken Masters. En parallèle l’histoire se focalisera aussi sur Chun-Li et Guile, respectivement agent d’Interpol et lieutenant de l’Us Air Force, faisant équipe afin de mettre à jour et démanteler la mystérieuse organisation de Shadoloo dirigée par l’impitoyable tyran Mr Bison. Plusieurs prologues et interludes viennent agrémenter la trame principale nous donnant l’occasion de retrouver nombres d’autres personnages de la saga tels que Cammy, Véga, Sagat, Charlie ou encore Dee Jay.

L’ars principal de ce tome 1 est scénarisé par Ken Siu-Chong et dessiné par Alvin Lee. Les prologues et les interludes sont l’occasion de voir d’autres dessinateurs de talent tels que Salavador Larroca (Star Wars, X-men), Joe Madureira (Battle Chasers, Wolverine), Hyung-Tae Kim, Joshua Middleton … Petit plus de cet album pour ceux et celles d’entre vous qui apprécient le côté limité de certains ouvrages, sachez que la première édition de ce tome de Street Fighter est agrémentée d’un ex-libris exclusif de Merwan Chabane (L’or et le sang).

  • Street Fighter T.1 : Génération Alpha
  • Scénario : Ken Siu-Chong
  • Dessin : Alvin Lee
  • Éditeur : Urban Comics
  • Collection : Urban Games
  • Parution : 03 Novembre 2017
  • Prix : 19.00€

Résumé de l’éditeur : Alors qu’il vient de terrasser le dieu vivant du muay thai Sagat lors du premier tournoi Street Fighter, le jeune combattant Ryu retrouve le dojo de son maître Gouken pour y découvrir le corps inerte de ce dernier. Au mur, tracé dans le sang de la victime, le kanji (« Ciel ») ne laisse aucun doute quant à l’identité du coupable : il s’agit d’Akuma, frère cadet de Gouken et fidèle adepte du Satsui no Hado, l’« Instinct Meurtrier ». Au même moment, le lieutenant de l’Air Force Guile et l’agent d’Interpol Chun-Li remontent la trace d’une mystérieuse organisation criminelle : Shadaloo.

Mutafukaz Spin-Off : Puta Madre

Si vous êtes fan de Mutafukaz alors vous ne pourrez pas résister à son spin-off Puta Madre édité par Ankama au Label 619.

Jésus est un jeune garçon de douze ans, vivant seul avec sa mère et son demi frère dans un bidonville, la misère est son lot quotidien. Un jour un phénomène se produit, Jésus aperçoit un être étrange à tête de citrouille. Le mystère s’épaissit lorsque le garçon comprend qu’il est le seul à pouvoir voir et communiquer avec cette entité nommée Spooky qui l’incite à commettre des actes répréhensibles. Un jour Pico, le petit frère de Jésus, est retrouvé mort, c’est alors que commence une veritable descente aux enfers pour le jeune garçon. Toutes les preuves semblent pointer dans la même direction : la culpabilité de Jésus. Jugé coupable il est envoyé dans prison au milieu d’autres criminels endurcis. Sept ans plus tard Jésus a purgé sa peine mais plus rien ne sera pareil pour lui.

Scénarisé par RUN (Mutafukaz, Doggybags) et dessiné par Neyef (Bayou Bastardise), Puta Madre est le genre d’ouvrage que l’on est fier de voir dans le paysage français. Cassant un grand nombre de codes et se révélant à certains égards délicieusement politiquement incorrects on ne peut qu’adhérer à l’histoire et avoir une certaine empathie pour son héro. Surfant entre drame, action et humour Puta Madre vous fera voyager en compagnie d’un Jésus prêt à distribuer des pains.

Comme à son habitude avec sa collection Art Design & Comic-Books, Ankama nous propose une intégrale de très bonne facture regroupant les six chapitres de cette mini série, à consommer sans modération.

  • Puta Madre
  • Éditeur :  Ankama éditions
  • Collection : Label 619
  • Scénario : RUN
  • Dessin : Neyef
  • Parution : 10 Novembre 2017
  • Prix : 19.90€

Résumé de l’éditeur : Retrouvez en un seul volume les 6 fascicules de Puta Madre, le premier spin-off de Mutafukaz, pour en apprendre davantage sur l’histoire de l’un des personnages de cette série culte.

Rafnas, tomes 1 & 2

La planète Rafnas fut colonisée par les Humains depuis de nombreuses décennies. Son atmosphère originale leur permet de flotter dans les airs. Yumiko Shirai dévoile Rafnas, un excellent diptyque aux éditions Komikku.

L’air sur Rafnas est étonnante, elle fait léviter les corps des être humains mais aussi d’énormes rochers. Les courants dangereux de ces objets en lévitation s’appellent les Streams. Chargés de les surveiller, des vigies sont disséminées partout. Lima, l’une d’entre elles,  se retrouve au plus près du village de Ragi, un être humain descendant des premiers colons. Elle le sent, la cité est en danger à cause d’un stream. Pourtant opposés, les deux personnages vont s’allier pour prévenir le village…

Etonnant récit de science-fiction au souffle épique, Rafnas est un excellent manga ! Prépubliée dans la revue Gekkan Action des éditions Futabasha en 2014 au Japon, cette belle histoire est signée Yumiko Shirai. En France, ce sont les éditions Komikku qui publient cette licence, dans le sens de lecture occidentale (rare pour le souligner).

La mangaka réussit le coup parfait en imaginant un récit fort et très accrocheur. Simple dans les rapports entre les deux protagonistes principaux très éloignés dans leur vision du monde (répulsion puis rapprochement), la force de l’histoire tient à l’atmosphère s’en dégageant. Un pression de tous les instants des streams augmentant les dangers, les corps en lévitation mais aussi les transformations génétiques des êtres humains. Prix spécial du jury au Japon Arts Festival 2015, Rafnas repose aussi sur une partie graphique de haute qualité, notamment les décors à couper le souffle : les rochers qui flottent, la cité où habite Ragi (avec des maisons troglodytes) ou les nombreux déserts.

  • Rafnas, volumes 1 & 2
  • Autrice : Yumiko Shirai
  • Editeur : Komikku
  • Prix : 16€
  • Parution : 26 octobre 2017 pour le volume 1 et 07 décembre pour le 2
  • IBAN : 9782372872706

Résumé de l’éditeur : Une épopée SF incroyable sur une planète apocalyptique ! Prix spécial du jury au Japan Media Arts Festival – 2015. Il y a bien longtemps, les hommes ont colonisé la planète Rafnas qui n’est pas soumise à la gravité. Au contact de son atmosphère, ils ont évolué et peuvent aujourd’hui flotter dans les airs. C’est dans cet univers unique que deux êtres vont se rencontrer : la phénoménale Lima qui surveille les courants rocheux aériens et qui est dotée d’un champ de force inouï et Ragi, un des rares humains originels dépourvus de l’antigravité. Tout les oppose, mais ensemble, ils vont essayer de sauver les humains d’un futur cataclysme engendré par l’un de ces courants rocheux devenu incontrôlable. Parviendront-ils à surmonter les lois de la nature malgré leurs différences ? Une véritable oeuvre de science-fiction au souffle épique ! Série en 2 tomes.

N comme Vinetas, anthologie de la bande dessinée colombienne

Ayant vécu dans l’ombre de sa grande sœur argentine, la bande dessinée colombienne est pourtant aussi vivante et variée qu’elle. Pour mettre en lumière ses nombreux auteurs, Roberto Salazar Morales et Maël Rannou dévoilent N comme Vinetas, une petite anthologie éditée par L’Egouttoir.

Pour l’Année France-Colombie 2017, le responsable du Pôle livre de cet événement Roberto Salazar Morales et l’auteur-rédacteur Maël Rannou se sont penchés sur la bande dessinée colombienne.

Dans la préface du livre, Daniel Jimenez Quiroz (co-fondateur de Entrevinetas, un festival colombien de BD) dresse un petit panorama de l’univers du 9e art dans ce grand pays d’Amérique latine. Avant tout, il fait un rapide rappel historique en expliquant que la BD argentine « a vampirisé » tout l’attention sur elle, reléguant celle colombienne dans un quasi anonymat. Il faut souligner qu’une loi de 1993 ne lui reconnaissait aucune valeur culturelle, d’où un frein énorme pour se développer en Colombie. Il faudra d’ailleurs 2012 pour que ce texte soit supprimé.

En attendant cette délivrance, quelques autrices et auteurs ont tenté d’imaginer des histoires, développant des fanzines, des blogs ou s’auto-éditant. Depuis quelques années, les lecteurs peuvent enfin trouver de la bande dessinée colombienne sur les étals des libraires, même si aucun auteur ne peut en vivre.

N comme Vinetas en présente quelques-uns : de Camilo Aguirre à Inu Waters, en passant par Jim Pluk ou Camilo Vieco. Ce recueil permet aux lecteurs francophones de découvrir de vrais talents, de vraies pépites narratives et graphiques. Si en Europe, la bande dessinée est variée et explore tous les genres, l’on peut constater que celle de Colombie suit le même chemin, même si elle repose pour beaucoup sur le roman graphique et sur la description de cette société d’Amérique latine à travers des autobiographies.

N comme Vinetas : une petite parenthèse très agréable dans l’univers du 9e art colombien, méconnu chez nous. En espérant que ce recueil fasse découvrir la richesse et la diversité de cette bande dessinée aux lecteurs francophones, et que un ou deux éditeurs français se laissent tenter par une aventure avec un de ses auteurs !

  • N comme vinetas, anthologie de la bande dessinée colombienne
  • Auteurs : collectif
  • Editeur : L’égouttoir
  • Prix : 12€
  • Parution : 12 novembre 2017
  • IBAN : 978-2952486675

Résumé de l’éditeur :  Peu connue, la bande dessinée sud-américaine est souvent réduite aux historietas argentines. Depuis une décennie, la Colombie s’affirme pourtant comme un deuxième pôle de création majeur sur le continent.

Des fanzines et des festivals se créent, des albums sont publiés… Le dynamisme du territoire porte une génération de jeunes auteurs et autrices aux influences multiples.

À l’occasion de l’année France-Colombie, nous vous proposons de découvrir 13 d’entre eux, pour la plupart encore jamais traduits : Camilo Aguirre, Henry Díaz, Luis Echavarría, Sindy Elefante, Juan & Diego, La Watson, Luto, Juan Pablo Marín (El señor), m. a. noregna, Jim Pluk, Powerpaola, Camilo Vieco et Inu Waters.

Guide de Paris en bandes dessinées

Pour découvrir Paris d’une manière très originale, les éditions Petit à Petit dévoilent le Guide de Paris en bandes dessinées. Tours et détours dans la capitale !

Imaginé par Olivier Petit – directeur de la structure Petit à Petit – cet ouvrage de 192 pages met en lumière 30 lieux mythiques de Paris : des Arènes de Lutèce à la Cité des sciences, en passant par le Jardin des Tuileries, l’Arc de Triomphe, la Place de la Concorde, l’Opéra Garnier, la Statue de la Liberté, le Musée Rodin, l’Olympia, le Père Lachaise ou le Musée d’Orsay, ils y sont tous !

Chacun des 30 chapitres est composé de la même manière pour plus de facilité de lecture et d’utilisation. Ainsi le lieu en titre est précédé de pictogrammes très simples : la plaque de la rue, le métro pour s’y rendre, la ligne de bus, l’adresse complète et le degré d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (accessible, partiellement et inaccessible). Viennent ensuite un carte plus précise, un petit texte introductif, puis trois planches de bande dessinée et enfin deux pages composés d’un texte historique et des lieux à visiter proches du lieu (les bons plans) .

La deuxième de couverture est orné d’un plan de Paris avec les 30 lieux indiqués par un numéro et la troisième de couverture est illustrée d’un plan pour se déplacer dans la capitale (RER, Métro et Tram).

Ainsi 90 pages de documentaires se mêlent aux 90 dessinées. En ce qui concerne les auteurs de bandes dessinées, les 30 sont dans la veine réaliste afin d’être le plus crédible possible auprès des lecteurs qui peuvent ne pas être des amateurs éclairés du 9e art. La couverture est signée Jim pour le dessin et Delphine pour les couleurs.

  • Guide de Paris en bandes dessinées
  • Auteurs : collectif
  • Editeur : Petit à Petit
  • Prix : 19.90€
  • Parution : 3 novembre 2017
  • IBAN : 9791095670377

Résumé de l’éditeur : Tels des guides touristiques passionnés d’histoire, les scénaristes et dessinateurs ont parfaitement su retranscrire en bandes dessinées les anecdotes de 30 lieux emblématiques de la ville. Le lecteur est littéralement plongé dans les histoires d’un autre temps… Et n’ a alors qu’une envie, en savoir plus ! Un documentaire historique et illustré vient compléter le récit. Tous les repères du guide de voyage sont présents : carte de la ville, plan du métro, repères géographiques et même les bonnes adresses, véritables institutions à découvrir sur place ! Passionnés de la ville et futurs touristes, grands ou petits, français ou étrangers, tous seront subjugués par cet ouvrage unique en son genre.

Petit Poilu, tome 21 : Chandelle-sur-Trouille

Chandelle-sur-Trouille est la vingt-et-unième aventure de Petit Poilu. Encore une sublime histoire imaginée par Céline Fraipont et Pierre Bailly !

Comme pour chacun des volumes, c’est sur le chemin de l’école que Petit Poilu s’aventure dans un autre monde. Une fumée noire le happe et il se retrouve au cœur d’un volcan. Accueilli chaleureusement par Allume et Allumette, le petit être doit rapidement fuir avec ses nouveaux hôtes à cause de l’éruption de la montagne.

A bord de bouées, ils traversent la mer et arrivent dans à Chandelle-sur-Trouille, une petite bourgade peuplée de bougies. Leur arrivée inopinée ne ravit pas tout le monde…

Après les moqueries dans le tome 17, le poids de l’apparence et la superficialité dans le tome 18, l’absence de liberté dans le 19 et la différence dans le 20, ce nouvel opus, Chandelle-sur-Trouille, véhicule de belles valeurs pour les tout-petits.

Céline Fraipont imagine une histoire de Petit Poilu autour de l’exil et les problématiques liées aux réfugiés. En choisissant deux allumettes confrontées à l’accueil malveillant de bougies, l’autrice peut décliner les notions de rejets, de peur de l’autre et d’hospitalité.

Avec douceur, poésie et humour, la scénariste prend par la main le primo ou non-lecteur pour l’emmener dans une aventure très actuelle. A l’image de Koko au pays des toutous de Meybeck (Des ronds dans l’o), les deux auteurs proposent une récit simple, accessible et d’une grande intelligence pour les jeunes lecteurs sur les migrants, le tout porté par le merveilleux dessin de Pierre Bailly, tout en rondeur.

Les quatre précédents volumes étaient excellents, celui-ci est indéniablement le meilleur de la série (il faut le faire tant le niveau des histoires de Petit Poilu sont formidables !)

  • Petit Poilu, tome 21 : Chandelle-sur-Trouille
  • Scénariste : Céline Fraipont
  • Dessinateur : Pierre Bailly
  • Editeur : Dupuis
  • Parution : 10 novembre 2017
  • Prix : 9.50€
  • ISBN : 9782800171586

Résumé de l’éditeur : Rien ne va plus au pays d’Allume et d’Allumette : le ciel crache des boules de feu et des torrents de lave se déversent partout, ravageant tout sur leur passage. Quand Petit Poilu le découvre, alors qu’il se rend à l’école, il ne peut y rester bien longtemps. Le voici contraint de fuir par la mer avec ses deux nouveaux amis s’ils ne veulent pas tous finir rôtis. Après une épuisante traversée, le trio aborde un rivage paisible. Non loin de là se dresse le village paradisiaque de Chandelle-sur-Trouille. Mais les habitants, plutôt que d’accueillir les rescapés, ont tellement peur d’eux qu’ils les chassent à coups de fourche ! Petit Poilu et ses amis sont de nouveau obligés de partir… Comment se sent-on lorsque l’on doit quitter sa maison détruite ? Où trouver de l’aide et comment se faire accepter par les autres quand on est un réfugié ? Autant de questions que soulève ce 21e album de Petit Poilu, la série tendre et humoristique à destination des tout-petits. À travers cette nouvelle histoire sur le drame de l’émigration, Céline Fraipont et Pierre Bailly content avec justesse et poésie cette thématique contemporaine afin que les parents puissent à leur tour l’expliquer à leurs enfants.

Vanité

Après Le Hasard, une approche mathématique (avec Ivar Ekeland), Etienne Lécroart publie Vanité, un très joli album édité par L’Association.

A travers 32 pages, Etienne Lécroart se pose de nombreuses questions concernant les dernières fois. Il commence cent fois ses interrogations par la même expression : « La dernière fois que je… » puis la poursuit par une action qui entraîne des émotions sur son personnage. Ainsi, il se demande que ferions-nous si c’était vraiment la « dernière fois ».

Dans la veine de l’OUPABO, il décline cet exercice stylistique langagier d’une manière majuscule jusqu’aux trois dernières pages annonçant une chute étonnante.

Cette introspection mêle habilement l’humour et la nostalgie, le tout porté par une partie graphique légère et simple. Le narrateur est représenté sous la forme d’un animal anthropomorphe avec un bec d’oiseau. Est-ce l’auteur, est-ce un avatar, est-ce une somme de personnes ?

La lecture de ce joli petit album interpelle et lorsqu’on le referme, laisse une très belle impression, comme une parenthèse légère. Enthousiasmant !

  • Vanité
  • Auteur : Etienne Lécroart
  • Editeur : L’Association
  • Prix : 10€
  • Parution : 14 novembre 2017
  • IBAN : 9782844146793

Résumé de l’éditeur : Si nos premières fois sont souvent mémorables, il est en revanche plus rare d’être conscient de vivre nos dernières fois. Vanité commence par un fou rire, mais cette fois Etienne Lécroart met de côté son humour et nous offre une oeuvre sensible et nostalgique. Il y évoque un à un les moments où il fera, verra, éprouvera une dernière fois les choses, grandioses ou banales, qu’il regrettera lorsqu’il ne sera plus. On retrouve notre imperturbable Oubapien qui construit au fil des pages l’inéluctable final qui justifie son titre. Mêlant virtuosité et introspection, Étienne Lécroart nous invite dans Vanité à nous moquer de la postérité et à profiter humblement de chaque instant comme si c’était le dernier.

Un 5e jour au musée avec les Bidochon

Après Un jour au concert, Les Bidochon sont de sortie au musée. Sous la plume de Christian Binet et avec l’aide de Patrick Ramade et Pierre Lacôte, les éditions Fluide Glacial dévoilent Un 5e jour au musée avec les Bidochon.

Comme les quatre précédentes publications, Raymonde et Robert Bidochon continuent leur exploration des grands musées internationaux (Orsay, la Tate Gallery, Georges Pompidou ou le MOMA). Comme à son habitude, le couple n’a pas les mêmes envies : monsieur souhaite plutôt se carapater, s’asseoir sur un fauteuil confortable et attendre que cela se passe, tandis que madame veut prendre son temps devant les tableaux. Tout cela apporte des tensions qui font forcément rire le lecteur !

Néanmoins le lecteur ne survole pas les œuvres puisqu’elles y sont reproduites parfaitement, puis les deux spécialistes Patrick Ramade – ancien conservateur du Musée de Caen – et Pierre Lacôte – conférencier au Musée de Lyon – les mettent en perspective : explications sur le tableau, contexte historique et biographie express de l’auteur. Didactiques sans être rébarbatifs, les textes sont engageants et donnent envie d’aller plus loin.

En concertation avec les deux spécialistes, Christian Binet – amateur de peinture – présente ainsi des tableaux notamment de Clouet, Klimt, Béraud, Matisse, Watteau, Chardin, Sisley, Goya, Dix, de Staël, Cézanne ou Dürer.

  • Un 5e jour au musée avec les Bidochon
  • Auteur : Christian Binet
  • Textes : Patrick Ramade et Pierre Lacôte
  • Editeur : Fluide Glacial
  • Prix : 25€
  • Parution : 16 novembre 2017
  • IBAN : 9782352079620

Résumé de l’éditeur : Raymonde et Robert Bidochon poursuivent leur découverte de l’histoire de la peinture et s’intéressent à vingt peintures célèbres, éclairées par les commentaires de deux historiens de l’art.

Wonder Woman Rebirth : Mensonges

Notre avis : Le deuxième tome de Wonder Woman Rebirth nous emmène encore plus loin dans les souvenirs de la belle amazone et dans ses doutes les plus sombres… Captivant !

Comme nous l’avons évoqué dans la chronique sur le tome 1 le Rebirth touche tous les personnages de l’univers DC et bien sûr Wonder Woman n’est pas épargnée. Quelles sont réellement ses origines ? Qu’est ce qui fut réel dans sa vie ? Les souvenirs de la déesse sont confus. D’ailleurs est-elle réellement la déesse de la guerre ? Peut-elle retourner sur l’Olympe ? Ou encore chez elle sur Themyscira ? Mais a-t’elle pu vraiment y retourner un jour… ?

Comme vous pouvez le constater, tout est remis en cause pour Diana, qui ne sait plus qui croire, même en elle-même ! Heureusement pour elle, de précieux amis sont là pour l’épauler. Steve Trevor ou encore Barbara Ann Minerva, devenue son ennemie sous la forme de Cheetah, vont faire leur grand retour dans la vie de Wonder Woman. Et elle va en avoir grand besoin…

Suivez les aventures de Wonder Woman dans ce nouveau tome du Rebirth, la nouvelle saga de DC Comics, publié en France par Urban Comics. Greg Rucka a repris les rênes du scénario de sa justicière favorite, et travaille avec Liam Sharp a rendre ses origines modernisées et à nous faire redécouvrir la princesse comme nous ne l’avons jamais vu.

    • Wonder Woman Rebirth tome 2: Mensonges
    • Scénariste : Greg Rucka
    • Dessinateur : Liam Sharp
    • Editeur : Urban Comics
    • Parution : 10 novembre 2017
    • Prix : 17,50 €
    • ISBN : 9791026813163

Résumé de l’éditeur : Déesse de la Guerre, fille de Zeus, reine des Amazones… Diana de Themyscira est tout ça à la fois. Mais le retour de son ennemie de toujours, Cheetah, et celui de son ancien amant, Steve Trevor, jettent un doute sur la réalité de son passé. Et si l’Île du Paradis cachait en son sein un véritable enfer pour Wonder Woman ?

Disney tout l’univers de A à Z

Fondateur des Archives Walt Disney, Dave Smith réalise l’ouvrage que tout amoureux de Disney aurait aimé imaginer : Disney tout l’univers de A à Z.

Collection dédiée aux différents univers de la pop-culture, les Geektionnaires sont des livres indispensables pour tout comprendre d’une œuvre. Disney tout l’univers de A à Z est signé de Dave Smith l’un des plus grands spécialistes de la firme américaine. Entré aux Studios en 1970, il y restera 40 ans en tant qu’archiviste créant par la même occasion les Archives Walt Disney.

A travers 298 pages, il dévoile une somme importante d’informations sur les films, les programmes TV, les chansons, les dessinatrices ou dessinateurs de l’univers disnéen.

A utiliser comme un dictionnaire, cet ouvrage par ordre alphabétique donne plus de 1000 entrées différentes. De A cheval (un film d’animation) à Yzma (personnage de Kuzko l’empereur mégalo), tout y est ou presque !

Très documenté et reposant sur de nombreuses sources des Archives, Disney tout l’univers de A à Z comporte aussi 13 pages de bibliographie !

Le lecteur peut choisir selon ses envies, picorer petit bout par petit bout, passer des pages, retrouver ses personnages favoris ou ses dessins animés préférés.

Réellement un ouvrage essentiel, Disney tout l’univers de A à Z est vraiment à offrir à une amatrice ou un amoureux de l’oeuvre du génial Walt Disney !

  • Disney, tout l’univers de A à Z
  • Auteur : Dave Smith
  • Editeur : Hachette Heroes
  • Prix : 19.95€
  • Parution : 11 octobre 2017
  • IBAN : 9782016254943

Résumé de l’éditeur : Classées de A à Z, près de 1 000 entrées: classiques d’animation, films, personnages, chansons, artistes, parcs d’attraction, merchandising…

Dave Smith, fondateur des archives Walt Disney, répertorie les informations les plus essentielles et surprenantes de l’univers Disney.

Les Best BD Kids

Oh le superbe coffret Les best BD kids ! Ce bel objet à offrir pour Noël reprend 3 volumes des héros préférés des enfants prépubliés dans J’aime Lire & J’aime Lire Max : Ariol, La cantoche et Anatole Latuile.

Si le prix semble un peu élevé (31.40€), ce coffret va enchanter toutes les petites filles et tous les petits garçons amoureux des trois séries :

  • Ariol, volume 1 (Un petit âne comme vous et moi). L’une des séries Jeunesse les plus sympathiques et les plus intelligentes de ces dernières années est signée Marc Boutavant et Emmanuel Guibert. Déclinée en jeu de société ou en série animée, elle respire la douceur et l’optimisme. Au menu 11 mini-récits avec le petit âne, ses parents et ses amis.
  • La cantoche, volume 2 (Les goûts et les couleurs). Série qui nous avait plus qu’enchanté lors de la lecture de son premier volume, le coffret comporte donc le deuxième tome toujours signé Nob. L’auteur de Dad (Dupuis) rivalise d’humour pour nous présenter des scènes très drôles dans les cantines scolaires.
  • Anatole Latuile, volume 1 (C’est parti). Le tome 1 imaginé par Anne Didier, Olivier Muller et Clément Devaux est donc réédité pour ce coffret. Le lecteur suit les aventures d’un gentil garçon, inventeur obstiné et gaffeur.

Les best BD kids : un coffret avec trois série de très grande qualité à découvrir ou à offrir pour Noël à tous les amoureux de Ariol, Anatole Latuile et La cantoche.

  • Les best BD Kids : Ariol, Anatole Latuile et La cantoche
  • Autreurs : Marc Boutavant, Emmanuel Guibert, Nob, Anne Didier, Olivier Muller et Clément Devaux
  • Editeur : BD Kids
  • Prix : 31.40€
  • Parution : 25 octobre 2017
  • IBAN : 9782747088176

Résumé de l’éditeur : Et hop, un coffret inédit pour retrouver Ariol, Anatole Latuile et les enfants de la Cantoche ! Cadeau de Noël idéal ou « offre découverte », venez (re)découvrir trois des séries emblématiques du label BD Kids !

Hanada le garnement, volume 2

Alors que le premier volume de Hanada le garnement nous avait enchanté par son ton irrévérencieux très drôle, le deuxième tome nous plaît tout autant.

Après le fantômes qui hantaient l’espiègle Hanada dans le premier opus, ces derniers laissent un peu tranquille le garçon dans le début de l’histoire (ils seront de retour plus tard). La vie suit son cours dans le foyer familial du garnement. Le lecteur découvre aussi plusieurs scènes de vie à l’école, toujours dans la même veine, très drôle et décalée. Il malmène toujours sa mère et son père boit toujours de trop.

De nouveau, un opus qui décuple les rires ! Nommé dans la Sélection Jeunesse d’Angoulême 2018 et visible dans notre Top 40 des BD Jeunesse, Hanada va sûrement devenir une grande série tant les intrigues et la graphisme plaît aux petits comme aux grands !

  • Hanada le garnement, volume 2/5
  • Auteur : Makoto Isshiki
  • Editeur : Ki oon, collection Kizuna
  • Prix : 7.90€
  • Parution : 26 octobre 2017
  • IBAN : 9791032701447

Résumé de l’éditeur : Ichiro est le pire garnement du village. Turbulent mais pas méchant, il fait tourner en bourrique ses parents, sa soeur, son grand-père et tous ses voisins ! Qu’on découvre un chien couvert de graffiti ou une grenouille morte coincée dans la machine à repasser le linge, on peut être sûr qu’Ichiro n’est pas loin… Il ne craint rien ni personne, sauf une chose : les fantômes, dont il a peur au point de ne pas oser aller aux toilettes au fond du jardin la nuit ! Le jeune garçon vit dans l’insouciance la plus totale, jusqu’au jour où, poursuivi par sa mère en furie, il est renversé par un camion ! Par miracle, il s’en sort… mais avec un pouvoir dont il se serait bien passé : en revenant d’entre les morts, il est devenu capable de voir les esprits ! Et ils sont bien contents de pouvoir enfin demander de l’aide à un vivant pour accomplir leurs dernières volontés avant de rejoindre définitivement l’autre monde. Bien malgré lui, Ichiro devient le messager de ces âmes errantes : de gaffes en bêtises, saura-t-il remplir sa nouvelle mission ?!