Entretien avec Dawid et Frédéric Maupomé pour Supers

Voici la retranscription du live avec Dawid et Frédéric Maupomé, réalisé lors du Festival Quai des Bulles 2021 à Saint-Malo. Ils y étaient venus pour présenter le premier tome du deuxième cycle des Supers.

Merci beaucoup de nous accorder un peu de votre temps alors que vous êtes en pleine séance de dédicaces pour le dernier tome de Supers.

Pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?

Frédéric Maupomé : Je m’appelle Frédéric Maupomé, je suis écrivain et scénariste de bandes dessinées. J’ai scénarisé deux autres séries, qui s’appellent Anuki et Sixtine.

    Couverture Sixtine tome 1

Dawid : Je m’appelle Dawid, je suis dessinateur de bandes dessinées. J’ai également travaillé sur les couleurs de d’autres séries comme Jeux de Gamins chez Bamboo ou Philippine Lomar chez La gouttière.

   

Vous êtes l’un comme l’autre fidèles aux éditions de la Gouttière.

Frédéric Maupomé : Ma première bande dessinée a été publiée à La Gouttière, un projet dont ils n’étaient pas à l’initiative et ça s’est très bien passé. J’ai grandi comme scénariste de bandes dessinées avec eux. On a grandi ensemble. C’est quelque chose d’important.

Dawid : Mon premier projet avec La Gouttière c’était Passe-Passe. Puis après ça s’est enchaîné et ça s’est super bien passé. Ensuite j’ai rencontré Frédéric.

 

Pouvez-vous nous dire de quoi parle votre série Supers ?

Dawid : C’est l’histoire d’une fratrie, trois frères et sœurs qui viennent d’une autre planète. Ils ont été abandonnés sur Terre par leurs parents quand ils étaient très jeunes. Sur leur planète, les habitants ont des super-pouvoirs. Là, ils doivent se débrouiller tous seuls et sont assistés par un petit robot. Ce sont des gamins, ils sont tentés d’utiliser leurs pouvoirs. Mais ils doivent se faire discrets pour ne pas se faire repérer par les services sociaux. Il va leur arriver tout un tas d’aventures.

   

tome 1                         tome 2

Est-ce que, dès le départ, vous aviez prévu un deuxième cycle ou bien est-ce arrivé après ?

Dawid : C’était prévu en quatre tomes. Mais au fil de l’écriture, ça s’est transformé en cinq tomes. On s’est aperçu au niveau du troisième tome que ce ne serait pas possible de terminer en quatre.

   

tome 3                         tome 4

Fréderic Maupomé : Oui rapidement on a vu qu’il n’y aurait pas quatre tomes comme on l’avait vendu au départ à l’éditeur. Mais ce n’est pas ma faute, c’est à cause de Dawid.

C’est toujours la faute du dessinateur !

Frédéric Maupomé : Dawid, parfois dans son dessin, fait apparaître des émotions ou des choses dans les personnages qui m’obligent moi à les repenser. Pour leur donner une importance qui n’était pas prévue au départ. Ce n’est pas grand chose, un regard un peu perdu, un air mélancolique qui me touchaient et qui m’obligent à changer mon histoire. Il y a un fil qui est tendu et parfois on fait un petit détour.

Quand on est arrivés au tome 4, on s’est demandé si on continuait ou pas, sachant que la série avait un certain succès. C’était envisageable. Si on avait vendu quatre ou cinq exemplaires, on ne se serait pas posé la question.

Il fallait donc repenser Supers ?

Frédéric Maupomé : Supers c’est une série qui parle de l’intime, de l’intériorité des personnages et des trois frères et sœurs. Leurs pouvoirs ne leur servent à rien pour résoudre leurs problèmes. Leur vrai problème à eux c’est comment m’intégrer, comment être normal, qui suis-je par rapport à mes parents ? Soulever une bagnole, c’est assez peu utile.

On voulait continuer mais il fallait avoir quelque chose à raconter. C’est pour cela que quand on est arrivés au cycle 2, il fallait qu’on les fasse vraiment évoluer. On les a fait grandir de cinq ans, donc ils ont changé. Il y avait de nouvelles choses à raconter autour de leurs émotions et de leurs relations fraternelles.

La fin du tome 5 du premier cycle était assez inattendue, avez-vous eu beaucoup de retours à ce sujet ?

Frédéric Maupomé : On a eu des retours outrés ! Non pas outrés, mais c’est dur. C’est une série qui est dure, qui ne ménage pas les personnages. Ce n’est pas parce qu’on a des lecteurs qui sont jeunes. On va assez loin dans ce qu’on fait subir aux personnages. Ça nous est permis parce que ce sont des superhéros. Ça dédramatise certaines scènes, c’est plus supportable, alors que ce serait insupportable dans une autre situation. Quand ils se font tirer dessus par les flics par exemple. Ça met une petite protection autour du lecteur.

 

Couverture Supers tome 5

Tome 5

En ce début de deuxième cycle, les personnages ont grandi. En combien de tomes avez-vous prévu ce nouveau cycle des Supers ?

Dawid : Il y en aura probablement quatre. Peut-être cinq. Mais on ne peut pas être sûr. Quatre au minimum et après il y aura une intégrale ! Il y a déjà un lecteur qui m’a demandé s’il y aurait une intégrale pour le cycle 2.

 

Frédéric Maupomé : Ce n’est pas loin d’être jouable en trois. Mais Dawid m’a encore fait le coup avec son dessin.

Dawid : Oui dans le premier cycle, c’est l’inspecteur, je l’ai rendu sympathique.

Frédéric Maupomé : Il avait quand même une importance au départ et il était sympathique. Mais il y a eu dans le dessin de Dawid une humanité, une révélation. Donc ça chamboule certaines choses.

 

tome 1 cycle 2

La sortie de ce nouveau tome a été repoussée, pourquoi ?

Frédéric Maupomé : Des problèmes de fabrication. C’est assez difficile en ce moment dans le milieu du livre, on manque de papier. On a eu un petit souci d’imprimerie. Des trucs techniques en fait. Il a fallu réimprimer des cahiers et le papier n’était plus disponible. On a cru un moment que ce serait pour janvier. Finalement, on a été retardés que de quinze jours.

D’autant plus que Supers était très attendu pour Quai des Bulles, le premier gros salon depuis deux ans.

Frédéric Maupomé : D’ailleurs la plupart des gens ne viennent à Quai de Bulles que pour ça ! On a dédicacé 4000 tomes depuis hier, il a été réédité trois fois.

L’aspect politique est encore plus marqué dans ce nouveau tome des Supers.

Dawid : On voulait montrer comment le monde est complexe. Il y a beaucoup de résonance avec ce qui se passe aujourd’hui. La politique n’apparaît pas de façon frontale, elle est suggestive.

Frédéric Maupomé : Il y a la liberté et la société de contrôle qui sont abordées. Dans les premiers tomes, c’est plus la situation sociale, personnelle. Ça correspond à des personnages qui grandissent. Le lycée, l’université c’est l’âge des premières manifs. La complexité c’est de montrer quelque chose qui n’est pas manichéen. Dans Supers, il n’y a pas de grand méchant. Seulement des gens qui font des choix qu’on peut comprendre. Il y a des trajectoires de vie différentes, qui peuvent se séparer et se rejoindre d’autres moments.

Il était important de faire franchir un cap aux personnages pour montrer de véritables changements, il fallait les faire basculer dans l’âge adulte.

Dawid : Ça aurait été impossible si on ne les avait pas fait basculer dans une certaine maturité.

Comment a réagi votre éditeur, qui est quand-même un éditeur jeunesse quand vous leur avez présenté ce deuxième cycle des Supers ?

Dawid : Ils n’ont tiqué à aucun moment. Frédéric a déjà écrit le tome deux et ils sont encore plus emballés.

Frédéric : C’est encore mieux !

Le graphisme a également évolué en fonction de l’âge et de l’histoire pour être plus adulte.

Dawid : Ça s’est naturellement au fil des tomes Les personnages ont changé. Ils sont très enfantins au départ.

L’évolution de l’histoire et la mise en scène plus dense, plus sombre les ont fait grandir. C’est pour cela qu’à la fin du cycle, il fallait les faire grandir encore plus. Finalement, on était partis dans cette dynamique depuis le début.

Le premier tome est sorti en 2015, mais de quand date réellement ce projet ?

Dawid : Un an avant. C’est à peu près le temps que je mets à dessiner.

Frédéric Maupomé : Oui et moi avant, le travail de l’ombre. J’ai commencé à travailler sur cette série, trois ans avant que Dawid ne la lise. La mise en marche du projet a mis du temps. J’avais une autre série en même temps. Après, pour moi, les tomes suivants sont toujours plus faciles à mettre en place. Ce qui n’est pas le cas pour Dawid, son temps de travail est incompressible. Il ne peut pas faire de photocopies de cases.

Je n’écris pas très vite, j’ai besoin de temps d’écriture pour arriver à quelque chose de très correct.

Y a-t-il des références à mai 68 dans cet album des Supers ?

Frédéric Maupomé : Je n’y avais pas pensé. J’ai été élevé par un soixante-huitard donc c’est assez possible, inconsciemment. On ne contrôle pas tout ce qu’on met dans l’écriture. J’ai mis beaucoup de séries avant de réaliser que j’écrivais sur les enfants seuls dans leur famille. Ce n’est pas moi qui l’ai compris, on me l’a dit.

Le premier tome de Supers est également sorti aux États-Unis, comment l’avez-vous vécu ?

Frédéric Maupomé : Déjà les États-Unis d’Amérique, c’est assez classe. Une bande dessinée de superhéros française qui sort sur place face à Batman, Superman… Bon, on est restés dans la taquinerie. On en a parlé et moi j’attendais 400000 ventes ! Non mais c’était vraiment chouette. Ils ont fait un très bon travail de traduction. Je me suis demandé s’ils allaient trouver un public pour ça aux États-Unis. On a des scènes où les gamins sont recueillis par des SDF, semi-alcoolos, qui leur font boire des coups parce qu’il fait froid la nuit sous les ponts. Je me suis demandé comment ils allaient faire.

Children's Book Review: Supers: A Little Star Past Cassiopeia by Frédéric Maupomé, illus. by Dawid. Top Shelf, $14.99 paper (112p) ISBN 978-1-60309-439-9

      A little star past Cassiopeia

Êtes-vous allés sur place ?

Frédéric Maupomé : Non mais on est disponibles !

Dawid : On est allés en Angleterre mais l’album n’était pas encore sorti.

Pouvez-vous nous dire comment se passe la répartition de votre travail ?

Dawid : Frédéric écrit vraiment tout jusqu’aux dialogues. Il n’y a aucune indication de découpage, c’est comme une pièce de théâtre. On a décidé de travailler comme ça depuis le départ. Moi je préfère de pas avoir trop de guides prédéfinis, sinon ça bloque. Sur la base de ce manuscrit, je fais un storyboard, que je lui soumets ensuite. À ce moment-là, on travaille pas mal ensemble, il me fait des retours. On travaille le rythme, parfois on ajoute des cases, on change des dialogues ou on enlève des scènes quand ce n’est pas nécessaire.

Est-ce la phase où vous travaillez le plus ensemble ?

Dawid : Oui et après j’enchaîne les pages, crayonné et encrage sur papier. Je travaille en traditionnel. Puis, je mets des lavis de gris à l’aquarelle pour rehausser, avoir des ombres. Ensuite c’est la couleur à l’ordinateur.

Donc cette période de scénario dialogué peut vous prendre combien de temps ?

Dawid : On échange par parties, des séries de 20 pages qu’on échange.

Frédéric Maupomé : Ou par scène, par deux scènes pour avoir une cohérence narrative.

Dawid : Ça nous prend quand même deux trois mois. Et quand on l’a finie, on a fait une grosse partie du boulot.

Frédéric Maupomé : Enfin surtout moi ! Après il n’y a plus que les dessins à faire. Ça les enfants le font !

Dawid : Je peux le faire en musique. Alors que pour le storyboard il faut que je sois concentré.

Donc ça vous arrive de travailler en musique ?

Dawid : Oui, musique et radio.

Frédéric Maupomé : En fait ça dépend des moments et sur quoi je travaille dans l’écriture. Parfois, il me faut vraiment à la fois un silence absolu et dans le noir. Je me mets un coussin sur la tête ! Je ne donne pas d’indications à Dawid, sauf si c’est absolument nécessaire. Mais moi dans ma tête, j’ai plein de plans qui sont prêts. Et ça se transmet par l’écriture. Il y a beaucoup de non-dits dans mon écriture. Là, j’ai besoin de silence. Mais il y aussi des moments d’énergie avec de la musique, du hip hop à bloc. C’est chiant pour ma famille.

Comment se sont passés les premiers retours après deux journées de dédicaces ? Les lecteurs ont-ils déjà lu votre nouveau Supers ?

Frédéric Maupomé : En fait, ils l’ont lu dans la file en attendant ! Parce que Dawid n’avance pas dans les dédicaces. Les retours sont assez chouettes. C’est marrant parce qu’on a des lecteurs qui viennent à Saint-Malo depuis le premier tome. Ça fait six ans. Il y a eu une évolution de l’âge qui leur correspond, donc ils sont très très contents.

Quel genre de bande dessinée faites-vous ?

Frédéric Maupomé : Je ne fais pas de la bande dessinée jeunesse, je fais de la bande dessinée tout court. C’est un truc que je revendique hyper fort. Je pense que si une idée n’est pas intéressante pour les adultes, elle ne l’est pas, également pour les enfants. Même si c’est pour les gamins de trois ans. S’il n’y a pas d’intérêt, l’enfant n’en trouvera pas non plus. On a des lecteurs adultes qui nous suivent et viennent nous voir.

Dawid : Oui depuis deux jours, on a des lecteurs contents de retrouver la suite. Particulièrement ces jeunes qui viennent tous les ans acheter leur série qu’ils suivent. Ils ont commencé à 10 ans et ils sont maintenant ados.

Supers est catégorisé série jeunesse mais elle se lit très bien à l’âge adulte. Elle montre qu’on se construit en faisant des choix.

Frédéric Maupomé : Ce n’est jamais simple. Il ne suffit pas de. J’essaie de mettre le plus d’humain possible et des gens qui se trompent.

Parfois les choix ne sont pas les bons . Tout le monde fait des erreurs. Ce n’est pas grave, il faut se construire. Toute la série, les gamins s’en prennent plein la gueule du début à la fin. Mais on se construit avec ça.

Voulez-vous ajouter autre chose sur la série ?

Frédéric Maupomé : D’abord, elle n’est pas chère, vous pouvez en acheter beaucoup. Vous pouvez l’offrir à vos oncles et tantes. Le plus vieux lecteur a 86 ans. On est de 7 à 86 ans, on a éclaté Tintin. Mais n’hésitez pas à relever le défi, on peut aller plus loin.

Vous avez tous les deux une utilisation différente des réseaux sociaux, qu’y trouvez-vous ?

Dawid : C’est un outil de promotion, super souple d’usage, super pratique pour nous. Ça me fait plaisir de poster des dessins pour les gens qui me suivent. On voit l’évolution du travail, où on en est. Je ne l’utilise pas d’une manière trop compulsive. Et ça m’intéresse de suivre le travail des autres autrices et auteurs. C’est très inspirant. C’est difficile aujourd’hui de ne pas être visibles dans les réseaux sociaux. Sauf pour Frédéric. Je partage sur son mur Facebook.

Et toi Frédéric, qu’en fais-tu ?

Frédéric Maupomé : L’utilité de mon mur Facebook, c’est que Dawid me tague et ça tombe dessus. C’est pareil avec Sixtine. Je suis une catastrophe. J’ai un compte Insta depuis au moins… 15 jours. D’une part je n’y pense pas, d’autre part j’ai une activité syndicale importante donc je relaie des choses en rapport avec notre activité professionnelle.

J’ai un bouquin qui est sorti à L’école des loisirs il y a deux mois. Je ne l’ai même pas annoncé sur Facebook. Il faut aussi que je fasse une mise à jour de mon site.

Dawid : Et puis on est vieux, on ne s’est pas mis à Tik Tok !

Peux-tu nous parler Dawid de ton prochain projet ?

Dawid : C’est un projet de bande dessinée adulte avec Julien Frey au scénario, qui a déjà fait plusieurs albums chez Futuropolis. Ça fait un petit moment que j’y pensais, je travaillais mon dessin dans ce sens là. Julien Frey m’avait appelé à la base pour une série jeunesse. C’était compliqué à gérer en termes de planning. Et en discutant, on s’est dit pourquoi pas un scénario en one-shot. Il a commencé à me parler d’une histoire, jeune adulte. En parallèle je vais commencer à storyboarder le prochain Supers. Je vais arrêter les réseaux sociaux pour gagner un peu de temps ! C’est toi Frédéric qui va prendre la suite.

Frédéric Maupomé : C’est mal barré !

Dawid : Tu vas devoir arrêter ton activité syndicale pour ça !

Et toi Frédéric, sur quoi travailles-tu en ce moment ?

Frédéric Maupomé : Je suis sur le tome 4 de Sixtine que je fais avec Aude Soleilhac et qui va sortir au mois d’avril. Je fais genre que je travaille, mais en réalité je regarde les images . Il y a un nouveau tome d’Anuki qui devait démarrer en janvier mais ce sera plutôt février. On travaille aussi avec Stéphane Sénégas sur l’adaptation en dessin animé d’Anuki. Ça prend un peu de temps. Et d’autres scénarios, d’autres projets.

Pour terminer cet entretien, voici la traditionnelle question, quelle est la dernière bande dessinée qui vous a marqué dernièrement ?

Dawid: J’ai beaucoup aimé Lisa et Mohamed de Julien Frey, j’aime bien comment il écrit. Le dessin est très chouette. C’est peut-être celle-là.

 

Frédéric Maupomé : Je n’arrive pas trop à lire des trucs en dehors du boulot. Il y a plein de choses que j’ai aimées mais après une journée de dédicaces, je suis un peu à l’envers. Je vais dire La vie en slip de Steve Baker, les trois tomes. C’est une des rares bandes dessinées que j’ai ouverte, j’ai lu la première demi page et je suis allé acheter les autres.

Merci beaucoup Dawid et Frédéric du temps que vous nous avez accordé, pour cet entretien qui aura été placé sous le signe de l’humour et du rire.

CET ENTRETIEN ET SA RETRANSCRIPTION ONT ÉTÉ RÉALISÉS DANS LE CADRE DU LIVE QUI S’EST TENU SAMEDI 30 OCTOBRE 2021 SUR LA PAGE INSTAGRAM DE YOANN DEBIAIS @LIVRESSEDESBULLES, EN DIRECT DU FESTIVAL QUAI DES BULLES À SAINT-MALO.
SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS, N’HÉSITEZ PAS À REGARDER CI-CONTRE LE REPLAY DU LIVE.
Article posté le jeudi 30 décembre 2021 par Claire & Yoann

Live Instagram

Supers tome1 cycle 2 de Dawid et Frédéric Maupomé aux éditions de la Gouttière
  • Supers, cycle 2, tome 1 : (r)évolutions
  • Scénariste : Frédéric Maupomé
  • Dessinateur : Dawid
  • Éditeur : La Gouttière
  • Prix : 18€
  • Parution : 29 octobre 2019
  • ISBN : 9782357960411

Résumé de l’éditeur : Cinq années se sont écoulées, les Supers ont grandi. En dépit de leur plus grande expérience et de leur maturité nouvelle, ils continuent à faire face à leurs incertitudes et tentent de se construire en tant qu’individus dans une société en proie aux conflits et à la remise en question des choix gouvernementaux. Chacun de leur côté, ils se forgent une opinion propre et font de leur mieux pour agir selon leurs valeurs.

À propos de l'auteur de cet article

Claire & Yoann

Claire Karius @fillefan2bd & Yoann Debiais @livressedesbulles , instagrameurs passionnés par le travail des auteurs et autrices de bandes dessinées, ont associé leurs forces et leurs compétences, pour vous livrer des entretiens où bonne humeur et sérieux seront les maîtres-mots.

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