Panthers in the hole

Notre avis : En février 2016, Albert Woodfox fut enfin libéré des geôles américaines après avoir passé 44 ans de sa vie enfermé. Pour célébrer cette événement, les éditions La Boîte à Bulles rééditent Panthers in the hole, un album de Bruno et David Cénou, paru initialement en 2014.

En 2014, cela faisait donc 42 ans que Albert Woodfox et Herman Wallace étaient placés en isolement dans la prison américaine d’Angola. Cette incarcération arbitraire est contée dans Panthers in the hole. Les 3 d’Angola n’en n’étaient pas au même stade à cette date.

Robert King a été relaché en 2001 mais lui aussi a subi les mêmes humiliations que ses camarades encore enfermés. Il a passé son enfance à la Nouvelle-Orléans dans les années 40. Issu d’une famille pauvre, ayant des difficultés pour se nourrir, il sera pris, malgré lui, dans une première histoire le menant en prison en 1961. Voulant venir en aide à un homme ivre, ses amis et lui-même sont arrêtés injustement par des policiers blancs. Ces derniers n’ayant pas de suspect dans une de leurs affaires, en fabriquent un de toute pièce en arrêtant de jeunes noirs. L’homme et les témoins étaient complices pour « nettoyer les archives » policières.

Robert sera libéré sur parole en 1965. Cette incarcération sera la première d’une longue série, passant la majeure partie de sa vie en prison. Marié et futur père, il est de nouveau en prison jusqu’en 1969. L’année suivante, les policiers trouvèrent, comme par magie, l’arme qui servit à un vol à main armée dans la maison du jeune noir. Il fut encore accusé et atterrit de nouveau dans la prison d’Angola.

Herman Wallace et ses complices attaquèrent la National Bank of Commerce. Pour 60 000 dollars, ils furent condamnés à 50 ans de travaux forcés. Après une cavale de 3 ans à Pensacola, il fut incarcéré à Angola. Là, il y rencontrera un premier groupe de Black Panthers, dont la conscience politique les menaient à prendre les armes contre l’oppresseur blanc.

Albert Woodfox s’évada d’une prison de Thibodaux mais il fut rattrapé. Lors de son procès, il faussa compagnie à ses geôliers. A Harlem, il commença à tracter pour les Black Panthers. C’est à cause de cette orientation politique qu’il sera arrêté et jeté en prison.

En 1972, lors d’une émeute à la prison, un gardien de 23 ans, Brent Miller fut poignardé sauvagement. 4 suspects furent condamnés sans preuve…

Le récit bouleversant de Bruno Cenou, dont c’est le premier scénario, met admirablement en scène la vie des 3 détenus les plus célèbres d’Angola. Utilisant Robert King comme narrateur, il permet au lecteur de bien ressentir les émotions du prisonnier. Choisissant cette histoire extraordinaire, tel un polar, l’auteur livre la vérité de l’homme libéré en 2001. Pourtant le dossier semblera avoir été monté de toutes pièces et fondé sur des témoignages fantaisistes. Le jury composé uniquement de blancs condamna alors facilement les 3 pour le meurtre du jeune maton. Sans preuve, l’enquête ne sera abandonnée qu’à la libération de King. Wallace, Woodfox et King seront placés en isolement uniquement pour leur militantisme en prison. En effet, Burl Cain, le directeur passera outre la décision de justice dans ce domaine.

Si King est libéré en 2001, il faudra attendre 2013 pour que Wallace sorte, uniquement pour raisons médicales. Trois jours après sa libération, il meurt des suites d’un cancer du foie. Woodfox, quant à lui, a été libéré il y a un an. Malgré un comité de soutien important et la voix de Teenie Rodgers, la veuve du gardien de prison, les reconnaissant innocents, il en resta toujours en prison plus longtemps que ses deux camarades. Cet album fait donc œuvre de plaidoyer pour faire reconnaître l’innocence des 3 d’Angola. Le trait en noir et blanc teinté de gris, de David Cenou est parfaitement juste pour décrire le quotidien d’enfermement des personnages principaux. L’auteur du sublime Mirador tête de mort et de Un juste rend leur condition un peu plus humaine.

Un dossier préparé par Amnesty International est adossé à la fin de l’album afin de comprendre au mieux cette affaire.

  • Panthers in the hole
  • Scénariste : Bruno Cénou
  • Dessinateur : David Cénou
  • Editeur : La Boîte à Bulles, collection Contre-Coeur
  • Prix : 17€
  • Parution : 28 juin 2017
  • IBAN : 9782849532850

Résumé de l’éditeur : Activistes et membres des Black Panthers, Robert Hillary King, Albert Woodfox et Herman Wallace se sont engagés pour la défense des droits humains au sein même de leur centre de détention, en Louisiane. Ils furent tous les trois placés à l’isolement en 1972 après avoir été – a priori – injustement accusés du meurtre d’un gardien ; le plus « chanceux » des trois, Robert King a été libéré en 2001. Herman Wallace aura, lui, peu profité de sa liberté puisqu’il est décédé le 4 octobre 2013, soit 3 jours à peine après sa remise en liberté. Albert Woodfox, après plusieurs révisions de son procès, a enfin été libéré, le 19 février 2016 après 43 années passées à l’isolement.

Lulu et son dragon, tome 1 : L’île de Zygo

Notre avis : Une nuit, la petite Lulu réalise son rêve : rencontrer et voler avec un dragon qui l’emmènerait sur son île. Ingrid Chabbert et Cédrik Le Bihan dévoilent le premier volume de Lulu et son dragon, une série jeunesse fantastique éditée par Jungle.

Lulu n’est pas une petite fille comme les autres : elle aime les dragons – sous toutes leurs formes – et rêve de voler avec eux. Tous les jours, elle parle d’eux à ses parents ou à ses camarades à l’école, mais ils n’en peuvent plus : les dragons ça suffit !

Un après-midi dans son jardin, elle dessine l’un d’entre eux : vert, moustaches bleues, toutes petites ailes rouges et tacheté de couleurs. Mais un orage éclate, elle se réfugie chez elle, laissant derrière elle son dessin. Comme par magie, son image prend vie !

La nuit suivante, la créature fabuleuse frappe à la fenêtre de sa chambre. Étonnamment Lulu n’a pas peur. Après les présentations d’usage – il s’appelle Zygo – ils partent tous les deux. Accompagnés de sa sœur Styl, ils survolent la ville, l’océan et arrivent sur une île fabuleuse…

Après le premier tome de L’étrange boutique de Miss Potimary (avec Séverine Lefèbvre) mais aussi Tine & Junior (avec Brice Follet), Ingrid Chabbert plonge le jeune lecteur dans une histoire fantastique. Et encore une fois, c’est réussit ! Pour Lulu et le dragon, elle imagine une petite fille férue de dragon rencontrant une de ses idoles. Quand le rêve devient réalité, cela donne un récit agréable où tout est possible.

Animal fantastique par excellence et vénéré en Asie, il attire les jeunes enfants comme un aimant. Il est gros, il vole, il crache du feu et il est très fort. Tout pour plaire aux petits garçons comme aux petites filles.

Tel les films L’histoire sans fin (réalisé par Wolfgang Petersen en 1984) ou Peter et Eliott le dragon (réalisé par Don Chaffey en 1977), la scénariste de Ecumes imagine une très belle amitié entre ses deux protagonistes. Dans son récit initiatique (un beau voyage), il y a de la douceur et de l’optimisme (pas de bagarre pour régler les problèmes) et peu d’obstacle hormis un dragon ronchon qui ne veut pas d’humain sur son île.

Ingrid Chabbert sait s’entourer de très bons dessinateurs et de dessinatrices (Carole Maurel, Severine Lefèbvre, Brice Follet ou Cécile). Encore une fois, elle fait équipe avec un auteur de talent. Cédrick Le Bihan n’a publié que 3 albums pour l’instant. Tout jeune dans le monde du 9e art, il a mis en image Le tueur du Bois Mesdames (avec Sébastien Viozat chez Même pas mal) et a participé à un collectif Contes et légendes des régions de France : Nord-Pas-de-Calais en 2013 chez Soleil.

Pour Lulu et son dragon, il réalise des planches d’une grande chaleur et douceur. Son trait à la palette numérique tout en rondeur est agrémenté de couleurs pétillantes. Ses dragons sympathiques très colorés semblent venir tout droit de L’île aux enfants (la série jeunesse de Christophe Izar).

Cédrick Le Bihan est un dessinateur à suivre ! Les premières indiscrétions sur sa future série Mulo avec Olivier Pog sont alléchantes (parution en août chez Dargaud). Comixtrip en reparlera.

  • Lulu et son dragon, tome 1 : L’île de Zygo
  • Scénariste : Ingrid Chabbert
  • Dessinateur : Cédrick Le Bihan
  • Editeur : Jungle
  • Prix : 9.95€
  • Parution : 21 juin 2017
  • IBAN : 9782822215817

Résumé de l’éditeur : Lulu est une petite fille qui a une seule et grande passion : les dragons ! Elle aime plus que tout les histoires de dragons, les peluches en forme de dragons, les imprimés dragons et surtout… dessiner des dragons. Un jour, un orage éclate alors que Lulu est en train de réaliser son plus beau dessin. L’encre et les couleurs coulent au sol : quel gâchis ! La nuit-même quelque chose toque à la fenêtre de Lulu. Elle manque de tomber à la renverse : le dragon de son dessin a pris vie, grandeur nature ! Il s’appelle Zygo et il est très sympa. Pris d’amitié pour la petite fille, il l’emmène à la découverte de l’île des dragons.

 

Silencieuse(s)

Notre avis : Elles sont nombreuses, ces femmes, a avoir été harcelées dans la rue, dans une boutique, au travail ou dans les transports en commun. Sibylline Meynet adapte avec justesse le texte de Salomé Joly, Silencieuse(s).

Jeune étudiante de 21 ans, Salomé Joly a décidé de consacrer son travail de maturité (son mémoire) au harcèlement des femmes qu’elles subissent au quotidien. La Genevoise en 2e année de Droit à l’Université explique son attirance pour ce sujet brûlant et encore trop tabou, parce qu’elle s’est intéressée au féminisme en Suisse et que dès qu’elle a parlé de ce sujet du harcèlement aux femmes autour d’elle, les langues se sont déliées. Questionnaire distribué et dépouillé, elle découvre que ce phénomène dégradant est très fréquent. A partir de ces écrits, elle a décidé d’imaginer un journal intime fictif.

Par la suite c’est Sybilline Meynet qui s’est intéressé à son travail et a surtout voulu l’adapter en bande dessinée. Les deux jeunes femmes se comprennent vite – elles ont à peu près le même âge – et la collaboration est efficace. Il ne restait plus qu’à trouver un éditeur; ce sera Perspective Art9 (association qui a notamment publié Le galop du silence de Derib ou Le cercle des rois de Daniel Koller). Le trait de l’auteure est doux et tranche avec les moments sombres subis par ces jeunes femmes.

Entre Mahé qui prend un café en terrasse et est interpellée par un conducteur de voiture pour montrer ses jambes, Zoé qui est harcelée par la main d’un inconnu sur son genou dans le métro ou Julie dont des ouvriers de chantier lui demandent de passer la nuit avec eux, tout est là, simple, sourd mais très désagréable. Si ces hommes sont balourds, misogynes, souvent en mal être, voulant se faire voir par les autres, rien ne justifie leurs actes odieux !

Après Les crocodiles de Mathieu Thomas (un projet développé par Le Lombard), Silencieuse(s) poursuit ce combat hautement important (pas que symbolique) pour la dignité des femmes.

Et si on mettait Silencieuse(s) entre les mains des hommes ? En tout cas, on peut le faire chez les adolescents, c’est à ce moment-là que tout se joue. Cet album est idéal pour cela !

Silencieuse(s) aurait pu faire partie de notre Top 10 des bandes dessinées sur le féminisme.

  • Silencieuse(s)
  • Auteure : Sibylline Meynet d’après le texte de Salomé Joly
  • Éditeur : Perspective 9art
  • Prix : 14,95€
  • Parution : 01 juin 2017
  • ISBN : 9782372450331

Résumé de l’éditeur : Chatte à talon! Des mots crachés comme ça. A son passage. Mais elle a fait semblant de ne rien entendre. Comme toujours. Avec le recul, ce n’est pas grand-chose… Elle pourrait même trouver la formule assez drôle. Sauf qu' »Elle », c’est Anaïs, Mahé, Zoé, Julie. C’est la copine, la fille, la soeur, la petite amie. C’est vous. C’est moi. Et surtout, c’est banal. Au point qu’elle troquera sa jupe contre un pantalon. Pour ne plus être résumée à un sexe offert à qui veut. Salomé Joly, l’auteur de l’histoire distillée dans ces pages, sait de quoi elle parle. Même si ce n’est pas son histoire. Issue d’un travail de maturité rendu sous forme de journal intime afin de mieux retranscrire le mal-être de celles qui l’ont vraiment vécu, cet ouvrage répond juste à un rêve: que l’on arrête de trouver normal ce qui ne l’est pas.

Croquemitaines tome 2

Notre avis : La tension est à son comble dans ce deuxième tome de Croquemitaines et l’on s’en délecte jusqu’à la dernière page.

Vous vous souvenez surement de notre article sur le premier tome. Non ? c’est une erreur que vous pouvez corriger ici. Mais on vous pardonne et on vous offre une petite séance de rattrapage.

Les croquemitaines sont des personnages que seuls les enfants ou les âmes simples peuvent voir. Ils se nourrissent de vos peurs et de vos cauchemars pour devenir plus puissants, et peuvent murmurer à vos oreilles pour que vous commettiez les pires atrocités. L’un d’eux pourtant, le Père-La-Mort, à décidé de ne plus être ainsi et de veiller sur un petit garçon, Elliott, dont les parents viennent d’être assassinés par un des pantins des croquemitaines, qui sont en traque des anciens pour une « purge ».

Ce tome 2 reprend à un moment critique de la fuite du Père-La-Mort pour protéger Elliott qui se retrouve dans une guerre terrifiante et fascinante avec les pires créatures de la nuit et cette aventure va le changer à jamais.

Mathieu Salvia et Djet signent ce second tome chez Glénat Comics et nous font passer un message : les monstres, ça n’existe pas que dans la tête des enfants…

  • Croquemitaines, livre 2
  • Auteurs : Mathieu Salvia et Djet
  • Éditeur : Glénat Comics
  • Prix : 17,95€
  • Parution : 31 mai 2017
  • ISBN : 9782344018736

Résumé de l’éditeur :
Passionné de lecture, Elliott a toujours eu une préférence pour les histoires de Croquemitaines, ces créatures monstrueuses qui, la nuit, se cachent dans l’ombre ou sous le lit pour effrayer les petits enfants. Il n’imagine pas à quel point elles vont changer sa vie… Témoin du meurtre sanglant de ses parents, il va découvrir qu’en réalité, les Croquemitaines existent bel et bien et que des codes très précis régissent leur existence. Lorsque l’un des plus puissants d’entre eux, le « Père-la-mort », se met en tête de le protéger, Elliott va se retrouver plongé dans un terrible conflit au cœur d’un univers aussi terrifiant que fascinant et dont il devient l’enjeu principal. Par une sombre nuit orageuse, le destin d’Elliott va s’accomplir…

Ani no senaka

Notre avis : Keiichirô a perdu sa femme. Il vit maintenant avec Yuki, le frère de la défunte, qui éprouve de nombreux sentiments pour lui. Waka Sagami imagine cette relation tabou dans Ani no senaka, un manga pour un lectorat averti.

Depuis que sa sœur est décédée il y maintenant trois ans, Yuki continue de vivre sous le même toit que Keiichirô son beau-frère. Le jeune lycéen est vraiment dévoué à cet homme qu’il adore. A la maison, il s’occupe de tout : linge, repas et nettoyage. Il faut souligner qu’il est redevable envers sa sœur qui l’a élevé à la mort de leurs parents.

Malgré les cours – il est bon élève – il arrive toujours à faire de la maison un endroit chaleureux. Mais, au fond de lui, il reste chez eux parce qu’il est attiré par Chirô, il l’aime…

D’une grande originalité dans la thématique – tabou pour le moins – Ani no senaka est un one-shot yaoi très agréable à la lecture. Prépublié par Chara Selection des éditions Tokuma Shoten au Japon en 2013, le récit de Waka Sagami est d’une grande douceur, sans heur et d’une grande justesse de ton.

Si la relation ambigüe se dévoile devant les yeux des lecteurs, la mangaka parle aussi d’absence, de mort et de deuil. Elle ose même une transmission de Yuki vers Chirô voulue par la défunte. Se comportant comme une seconde épouse, l’adolescent n’est pas pour autant une femme (malgré ses traits fins). Il est avant tout redevable, mais ses sentiments pour son beau-frère, le troublent. Malgré la lourdeur du passé et de la mort, l’amour peut triompher.

Ce manga d’une belle lenteur (voulue par son auteure) et la bienveillance des deux personnages principaux en font un récit attachant et accrocheur.

  • Ani no senaka
  • Auteur : Waka Sagami
  • Editeur : Taifu Comics
  • Prix : 8.99€
  • Parution : 26 mai 2017
  • ISBN : 9782375060520

Résumé de l’éditeur : Dans ce monde, il y a des amours qui ne peuvent être vécus… Yuki vit avec Keiichirou, le mari de sa soeur décédée. Il est tombé amoureux de ce dernier la première fois que leur regard se sont croisés, mais a toujours pris grand soin de cacher ses sentiments. Depuis la mort de sa soeur, Keiichirou semble ressentir une profonde tristesse. Un jour, il prend Yuki dans ses bras et lui demande de ne pas le laisser. Ce tragique événement risque-t-il de changer la relation qui s’était instaurée entre les deux hommes ?

Wonder Woman Rebirth Année Un

Notre avis : Les origines de Wonder Woman par Greg Rucka et Nicola Scott sont un véritable chef d’oeuvre qui s’inscrit dans la continuité de la saga DC Rebirth, publié par Urban Comics.

Wonder Woman Rebirth fait donc partie de la nouvelle saga de DC Comics Rebirth, dont l’article se trouve ici. Pour vous en faire un rapide résumé, sachez que depuis le mois dernier, nous sommes dans l’ère de Rebirth, c’est-à-dire dans l’ère d’une Renaissance chez DC Comics. Les univers de beaucoup de personnages vont être chamboulés, à commencer par notre amazone favorite.

Superman et elle formait le couple le plus glamour de toute la sphère super-héroique. L’Homme d’Acier et la Princesse de Themyscira vivaient leur idylle heureux, jusqu’à ce que Superman perdent ses pouvoirs, s’éloigne peu à peu de Diana, (attention pour ceux qui n’ont pas lu Rebirth : Spoiler Alert) et qu’il meurt récemment sous les yeux de sa belle.

Vous l’aurez compris, c’est donc une période importante et troublante pour notre héroïne préférée, et vous pouvez suivre ses aventures dans les nouveaux épisodes de la saga Rebirth, qui commence par ses origines (oui même si on vous en a déjà parler ici ou encore ) qui sont toujours bien à rappeler et qui va vous assurer une bonne compréhension dès le départ pour suivre avec attention la belle Wonder Woman !

Enfin sachez que le film est sorti très récemment (et fait un carton au box-office) et que vous pouvez dès maintenant pré-commander la version DVD ou Blu-Ray du film ou encore sa version collector avec une splendide figurine de la plus belle de toutes les guerrières.

  • Wonder Woman Rebirth
  • Auteurs : Greg Rucka et Nicola Scott
  • Editeur : Urban Comics
  • Prix : 15,00 €
  • Parution : 9 juin 2017
  • ISBN : 9791026811336

Résumé de l’éditeur :
Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l’arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l’agent de l’A.R.G.U.S. Steve Trevor dans ce qu’elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis !

Street fighting cat, volume 1

Notre avis : Les éditions Doki Doki ne savaient pas comment remplacer Sun-Ken Rock qui prenait fin. Elles ont enfin trouvé : Street fighting cat, les chats les plus badass de la bande dessinée imaginés par SP Nakatema.

Toutes les nuits, lorsque les humains s’endorment, dehors, la guerre des chats fait rage. Gagner du terrain pour régner en maître ! Hige et Torao sont de ceux-là. Ils le savent, un jour, ils seront les rois du monde…

Pourtant, un an plus tard, Hige n’est plus rien. Surnommé le Tocard, il se retrouve parmi les moins que rien, tout en bas de la hiérarchie féline. En revanche, tout va pour le mieux pour Torao : il est le chef d’une bande de chats dévoués. Il se permet même de souvent frapper son ancien camarade. Il faut souligner qu’encore une fois, il a perdu tous ses combats contre 5 adversaires coriaces qu’il avait défié.

Il le sait, il n’a pas respecté le Code d’honneur des chats et donc ne peut plus faire partie de la bande…

Au Japon, les chats sont de véritables divinités. Il était donc normal que les mangakas s’intéressent à eux. Après Desperate housecat et Co (Akata), Le club des chats (Misma), Kuro un coeur de chat (Kana), Sa majesté le chat (Doki Doki) ou Chi une vie de chat (Glénat), plutôt félins mignons et gentils (même s’ils peuvent faire quelques bêtises), il y a maintenant Street fighting cat : des chats à qui il ne faut pas la faire à l’envers !

Véritables guerriers des rues, ils n’hésitent pas à se battre contre d’autres hordes pour gagner des parcelles de terrain. Le récit de SP Nakatema met donc en scène les rixes ultra-violentes entre ses félins qui semblent si inoffensifs lorsqu’ils sont tranquillement à la maison. Ces bagarres et la hiérarchisation des groupes apportent néanmoins de l’humour et c’est ce qui est étonnant ! Notre côté voyeur et sadique est flatté !

Ils sont régis par un Code d’honneur très strict : 10 articles qui permettent de vivre et de combattre ensemble. Du comportement face aux humains au non-alignement avec l’ignoble Gon, en passant par l’utilisation des griffes ou la revendication des territoires, tout est pensé !

Le découpage imprime un rythme fou à ce premier volume, plutôt réussi. Les silhouettes des chats et leurs expressions de visage sont hilarantes. A découvrir !

  • Street fighting cat, volume 1
  • Auteur : SP Nakatema
  • Editeur : Doki Doki
  • Prix : 7.50€
  • Parution : 05 juillet 2017
  • ISBN : 978-2-81894-186-7

Résumé de l’éditeur : Les chats passent en mode badass ! La nuit, quand les humains s’endorment, les chats prennent possession des rues et des toits et passent en mode badass ! Poussés par leurs instincts ancestraux, les chefs de bande défendent ou agrandissent leur territoire à coups de griffes et de crocs pour écarter les plus retors des chats de poubelle ! Suite à une rencontre inattendue, Hige, un matou errant tombé tout en bas de l’échelle sociale féline, se retrouve entraîné dans le tourbillon des rivalités entre les clans qui règnent sur les différents quartiers. Ne manquez pas cette délirante série de bastons de chats qui feraient passer un yakuza pour une fillette !

Les nouvelles aventures de Sibylline

Notre avis : Retrouvez Sibylline créée par Raymond Macherot grâce au talent de François Corteggiani (collaborateur pour Le Journal de Mickey, rédacteur en chef de Pif Gadget) et de Netch (collaborateur pour Spirou, Le Journal de Mickey, Super Pif) dans de nouvelles aventures palpitantes !

Sibylline à été créée en 1965 par Raymond Macherot dans le journal Spirou. La série a connu du succès durant plusieurs années avant d’être interrompue et reprise en 2006 par André Taymans aux éditions Flouzemaker (oui comme le corbeau-homme d’affaires). C’est maintenant au tour de Netch et de François Corteggiani de reprendre le flambeau aux éditions Casterman (éditeur de Face au Mur ou encore de Groenland Vertigo) pour nous faire revivre les aventures de la petite Sibylline.

Quel est son univers ? Sibylline vit au Bosquet Joyeux, un petit village où de tas d’animaux anthropomorphes vivent une vie paisible et teintée de belles rencontres. Elle partage sa vie avec Taboum, son fiancé. Mais voilà, la petite vie paisible du Bosquet Joyeux n’est pas au goût de tous et le village est souvent en proie à des ennemis qui veulent en prendre le pouvoir, ou encore menacé par un renard aux pouvoirs magiques.

Dans cet album qui est le tome 1 de cette nouvelle série, durant un jour paisible mais venteux, Taboum reçoit en pleine figure une affiche « Recherche Mélanie Chardon, sorcière patentée, 50 noisettes de récompense ». Il est alors pris d’un curieux sort qui le paralyse et il se retrouve épris de Mélanie Chardon, cette sorcière aux nombreux pustules et aux cheveux filasses. Alors que Sibylline tente de comprendre ce qui peut bien arriver à son fiancé, un certain Docteur Typhus pénètre dans le village conduisant une étrange roulotte tirée par un chat qui s’appelle Ekzéma. Typhus se présente comme étant chasseur de sorcières et c’est lui l’auteur de l’affiche. Voyant Sibylline contrariée par l’état de Taboum, il lui propose de l’accompagner dans son aventure, même si on ne sait pas vraiment si l’on peut lui faire confiance…

Vous pouvez également retrouver l’interview de François Corteggiani et de Netch pour la sortie de ce nouvel album ici !

  • Les nouvelles aventures de Sibylline : Le Secret de Mélanie Chardon
  • Auteurs : François Corteggiani et Netch
  • Éditeur : Casterman
  • Prix : 9.90€
  • Parution : 7 juin 2017
  • ISBN : 9782203109148

Résumé de l’éditeur :
Un matin venteux, Taboum, reçoit en plein museau une affiche sur laquelle on voit le portrait d’une horrible sorcière avec la mention « Recherche Mélanie Chardon, sorcière patentée ! 50 noisettes de récompense » ! Alors que Taboum reste scotché, le regard fixe devant l’affreuse apparition, et que Sibylline a peine à comprendre ce qui lui arrive, une étrange roulotte pénètre dans le bosquet joyeux. Elle est conduite par un certain docteur Typhus et tirée par un chat pelé aux yeux jaunes, répondant au doux nom d’Ekzéma. Typhus est chasseur de sorcières et il traque Mélanie Chardon depuis une éternité. Il explique qu’elle a un immense pouvoir de séduction et que même son image irradie. Sûr que Sibylline ne va pas laisser Taboum sous le charme..

Appa, tome 2 : Loo

Notre avis : Après un très bon démarrage dans le premier volume, Thomas Bonis et Dav dévoilent le deuxième tome de Appa, leur série jeunesse fantastique chez Bamboo.

Dans le premier opus, le jeune lecteur faisait la connaissance de Appa, jeune adolescente de 12 ans mais toute petite au sacré caractère. Utilisée comme appât par les pêcheurs lorsqu’elle était bébé (d’où son prénom), elle sauve un très beau dragon blanc. Puisque son nom est imprononçable, elle le surnomme Boule de poils. Ensemble, ils partent pour de grandes aventures.

Dans cet album, on retrouve Appa sur le dos de Boule de poils. Attaqués par des arachnoptères (insectes) envoyés par des Sfinx, ils se retrouvent aux fonds des cales d’un navire. Ils croisent alors Arsy et un énorme monstre à l’hygiène dentaire douteuse. Ensemble, ils se débarrassent de leurs hôtes, font sauter leur bateau et fuient.

Appa et Boule de poils se retrouvent alors dans une grotte et doivent aider un forgeron à retrouver son feu de dragon. Pour cela, ils se rendent chez Krokrodyl où ils croisent la route de Dyke, une momie…

Les aventures s’enchainent à un rythme élevé dans ce deuxième volet de Appa. Thomas Bonis dévoile un récit d’héroïc-fantasy familial amusant et à l’univers très riche : des dragons, des monstres crétins, une momie ou des fantômes-pirates. Pour accrocher le lecteur  – ce qu’il arrive d’ailleurs parfaitement –  il mise avant tout sur des personnages singuliers et attachants. Il y a Appa, jeune ado de 12 ans, toute petite mais très valeureuse, au sacré caractère et accompagnée de Boule de poils, un dragon blanc un brin râleur mais à l’immense force.

Le scénariste multiplie les rebondissements et les surprises dans ce deuxième volet. On ne s’ennuie pas une seconde, passant d’une mission à l’autre, transformant son histoire en quête initiatique.

Du côté graphisme, c’est là aussi, très réussi. Le trait humoristique de Dav est d’une belle qualité. Proche de certains albums Wakfu des éditions Ankama, il propose des planches où le découpage est rythmé et dynamique.

Aventure, quête un peu folle et humour dévastateur, notamment par des dialogues ciselés, cette série est une très belle surprise, qui ravira le jeune lectorat.

  • Appa, tome 2 : Loo
  • Scénariste : Thomas Bonis
  • Dessinateur : Dav
  • Editeur : Bamboo
  • Prix : 14.90€
  • Parution : 05 juillet 2017
  • IBAN : 9782818935484

Résumé de l’éditeur : Après avoir affronté tous les dangers, et commis pas mal de boulettes, sur l’île de Zou, Appa et son dragon Boule de poils ont décidé de quitter le clan des Grath-Grath pour retrouver leurs origines. Mais leur quête commence à peine que les ennuis arrivent. Kidnappés par des contrebandiers ou pris au piège dans une tour remplie de monstres, nos deux héros vont heureusement pouvoir compter sur de nouveaux compagnons pour se sortir des situations périlleuses… et découvrir leur passé !

Raoul en milieu naturel

Notre avis : Quelle vie peut mener un petit garçon dans un foyer où vivent ses parents et sa petite soeur ? Véropée donne les clefs de ce quotidien dans Raoul en milieu naturel, un très bel ouvrage humoristique aux éditions Jungle.

Petit garçon de 4 ans (il  fête son cinquième anniversaire dans l’album) Raoul vit avec sa maman, son papa et Mimi sa petite sœur. Son quotidien est un série d’aventures très drôles. De la sortie de l’école à ses vacances à la mer, en passant par les jours qui précèdent Noël, tout est bon pour la rigolade.

Il faut souligner que Raoul sait manier la langue française et les aphorismes de belle manière, telles des sentences fortes et amusantes. Car, il philosophe, le bougre ! Tout est fait pour interroger son entourage par des questions existentielles. Tous les petits riens de son quotidien se transforment en grand tout. En se mettant au niveau du petit garçon (sa vision de narrateur), Véropée charme son jeune lectorat. De l’école à la maison, de la rue à la campagne, elle réussit son pari de nous faire rire et sourire. A la manière de Pico Bogue de Alexis Dormal et Dominique Roques (Dargaud), elle lui met en bouche, des dialogues ciselés et fins. Il y a aussi un peu de Petit Nicolas de Sempé et Goscinny dans la justesse des dialogues, riches et variés mais aussi dans la légèreté du ton.

Les bêtises s’enchainent avec douceur et bienveillance, sans une once de méchanceté. Le trait de Véropée est chaleureux. Elle réalise des pages avec de grandes cases sans cadre (de l’illustration pleine page à 4 vignettes) idéales pour les plus petits.

Les planches de ce recueil ont été prépubliés sur le blog de Véropée : Raoul en milieu naturel

  • Raoul en milieu naturel
  • Auteure : Véropée
  • Editeur : Jungle
  • Prix : 12.90€
  • Parution : 05 avril 2017
  • ISBN : 9782822220347

Résumé de l’éditeur : Vous vous souvenez de cette publicité pour un petit gâteau, qui clamait haut et fort « Ce n’est que pour les enfants » ? Bon, et bien le livre que vous avez sous les yeux n’est clairement pas un biscuit. Et il n’est pas seulement autorisé, mais bien fortement conseillé aux adultes. Il faut dire que les fantaisies et facéties de Raoul, son personnage principal à hauteur tri-pommée, et de sa petite sœur Mimi parleront à toute personne ayant déjà essayé de censurer un bambin bien décidé à étaler sa science en matière de gros mots / été embarrassé par des questions enfantines incongrues / confronté à des désirs aussi naïfs qu’extravagants. Bref, à toute personne majeure et vaccinée (ce dernier point est crucial, face aux nez qui coulent et autres gastros fulgurantes dont nos humains miniatures ont le secret). Alors si vous êtes tenté de vous assoir sur le banc d’un jardin public pour dévorer les aventures de Raoul, n’ayez crainte : les mini squatteurs de bac à sable ne quitteront pas leur toboggan pour vous l’arracher des mains en vous sermonnant : « Ce n’est que pour les enfants ! »

Sherlock, volume 2 : Le banquier aveugle

Notre avis : Deuxième enquête du nouveau Sherlock, adaptation fidèle de la série télévisée signée Steven Moffat, Mark Gatiss et Jay aux éditions Kurokawa.

Après des démêlés avec une caisse automatique, Watson rentre à l’appartement. Sherlock est là, sur son fauteuil comme s’il n’avait pas bougé d’un pouce. Pourtant, le célèbre détective s’est documenté sur un gros incident à la banque Shad Sanderson.

Quelqu’un s’est introduit dans le bureau de l’ex-PDG. Etonnament rien n’a été volé, seule deux marques sont visibles : une sur le mur (un pictogramme), l’autre sur le portrait pictural de l’homme (un trait barre ses yeux). Ces mystérieuses inscriptions seraient à destination de Van Coon, un trader. Ce dernier sera par la suite retrouvé assassiné dans son appartement…

Après un premier volume qui nous avait enthousiasmé, le deuxième tome – Un banquier aveugle – est dans la même veine : excellent ! Alors que les aventures de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle se déroulaient dans le Londres de l’époque victorienne, les récits de Steven Moffat et Mark Gatiss nous sont contemporaines. Le détective étant plus en lien avec la police. Watson, son fidèle compagnon d’enquêtes, habite enfin chez lui, n’a plus d’argent mais se révèle un complément appréciable pour Sherlock.

Ce deuxième volume est rythmé, drôle et l’enquête très riche (l’univers de la banque, des pictogrammes chinois, des meurtres). Le dessin de Jay est aussi bon que le premier : généreux, fidèle aux acteurs de la série.

Nous attendons le 3e tome impatiemment, synonyme de l’adaptation du dernier épisode de la saison 1 de la série télévisée.

  • Sherlock, volume 2 : Le banquier aveugle
  • Scénaristes : Steven Moffat et Mark Gatiss
  • Dessinateur : Jay
  • Editeur : Kurokawa
  • Prix : 12.60€
  • Parution : 08 juin 2017
  • IBAN : 9782368524398

Résumé de l’éditeur : Sur le mur d’une salle de banque est découvert un étrange symbole peint en pleine nuit. Sherlock devine rapidement que ce message a été inscrit à l’intention d’un des employés nommé Van Coon. Mais celui-ci est retrouvé mort dans son appartement… Cryptogrammes et meurtres en série sont au programme de ce deuxième épisode de l’adaptation de la célèbre série TV Sherlock !

Bushido, tome 1 : Yuki

Notre avis : Un jeune apprenti cuisinier veut devenir un grand guerrier dans Bushido, la nouvelle série Jeunesse Dupuis signée Thierry Gloris et Gorobei.

Puchi-Minato, petite cité japonaise à l’époque médiévale. La quiétude n’est plus de mise dans la ville fortifiée : elle est attaquée par les troupes de Lei Zu Chao, mandarin chinois et démon magicien. Hayato Ikobayashi, gouverneur, tente de sauver la cité mais aussi son jeune fils, encore nourrisson. La famille est décimée sauf le bébé…

Quelques années plus tard, Yuki est réveillé en sursaut par sa mère omniprésente. Le jeune adolescent de 13 ans doit partir dans son école de cuisinier. Pataud, il est la risée de ses camarades. Même les professeurs se demandent ce qu’il fera de sa vie. Pourtant, toutes les nuits, il sort de la cité pour s’entrainer. Son but : devenir un grand guerrier samouraï.

Miyazaki-san, un ronin (samouraï sans maître) arrive dans le cité pour assister au grand tournoi. Le valeureux et grand combattant est reçu avec les honneurs. La nuit suivante, il découvre Yuki qui donne des coups dans un sac de sable. Le lendemain, Yuki décide de participer au tournoi. Il n’a aucun chance de gagner…

Entre récit initiatique et aventures, le récit de Thierry Gloris enchante le lecteur. Il met en scène un jeune adolescent enrobé, qui mange tout le temps, souffre-douleur de ses camarades mais qui veut devenir samouraï. Tel Po dans Kung-fu Panda, il devra relever tous les obstacles pour réussir. Construite comme un shônen, son histoire mêle les combats et l’humour.

Il imagine un galerie de personnages loufoque, entre Miyazaki-san, un maître des arts martiaux qui sent mauvais, tout petit et des camarades de Yuki plutôt crétins, ce qui renforce le côté parodique de Bushido.

La toile de fond (un Japon médiéval fantastique) plaira beaucoup aux jeunes lecteurs, laissant des portes entrouvertes pour développer le récit. De plus, les références sont nombreuses à Hayao Miyazaki, le grand réalisateur (Tototo, Le château ambulant…), mais aussi Dragon Ball pour le tournoi (même si ici, il est tourné en ridicule).

Découvert par la très bonne série Atma gardien des esprits (avec Shuky chez Makaka), Gorobei enchante le lecteur par ses personnages très ronds et ses couleurs ultra-modernes.

Un très bon démarrage pour Bushido, une série qui ne se prend pas une minute au sérieux !

  • Bushido, tome 1 : Yuki
  • Scénariste : Thierry Gloris
  • Dessinateur : Gorobei
  • Editeur : Dupuis
  • Prix : 10.95€
  • Parution : 02 juin 2017
  • IBAN : 9782800167794

Résumé de l’éditeur : Le bushido, c’est « la voie du guerrier », celle que le jeune Yuki veut suivre. Mais dans le rigide système de castes du Japon médiéval, ce gamin, fils d’une domestique au service d’un petit daimyô provincial, est destiné à rester un commis de cuisine toute sa vie. C’est compter sans l’optimisme et l’obstination de Yuki : il veut devenir samouraï et il le deviendra ! C’est en assistant à une démonstration de Musashi Miyazaki, qui terrasse trois redoutables adversaires avec un simple sabre en bois, qu’il comprend que c’est le maître qu’il lui faut pour atteindre son objectif. Mais le vieux rônin acariâtre n’a aucune intention de prendre un disciple… « Bushido », c’est une série d’aventures humoristique qui fait découvrir au petit lecteur européen la mythologie japonaise, son système de castes, son code de valeurs, ses créatures fantastiques, et Yuki, un héros mal parti dans la vie mais dont le courage et l’optimisme vont vaincre tous les obstacles.