C’est l’heure du Top 15 des mangas 2024.
Une fois de plus les sorties mangas de l’année ont été nombreuses et quand sonne l’heure de la sélection, le cœur de la rédaction Comixtrip se serre. Mais comme chaque année, nous nous sommes prêtés à l’exercice de faire ressortir le meilleur de ce que nous avons lu. Vous trouverez dans cette sélection des titres allant d’octobre 2023 à novembre 2024. De récit de guerre en tranche de vie, passant par la science-fiction et la comédie, le Top 15 des mangas 2024 de Comixtrip se veut diverse, varié, émouvant, glaçant, humoristique et malicieux.
Bien sûr, c’est une sélection non-exhaustive et nous vous attendons sur nos réseaux – Instagram et Facebook – pour que vous nous partagiez vos propres meilleurs lectures 2024. Vous pouvez nous donner votre avis, ouvrir le débat, sur notre sélection et les sorties qui vous avez trouvé plus ou moins savoureuses en cette année 2024.
Les précédents tops manga :
1.
Cocon de Machiko Kyô (IMHO)
En pleine seconde guerre mondiale, de très jeunes infirmières japonaises sont en prise directe avec le champs de bataille. Cocon est un manga entre douceur et horreur de Machiko Kyô. Un presque huis-clos dans une grotte où s’entassent des blessés et où l’horreur de la guerre se fait de plus en plus proche…
2.
Jaadugar, la légende de Fatima de Tomato Soup (Glénat)
Il était une fois l’Empire Mongole, et dans l’Empire Mongole : Sitara, une jeune esclave qui deviendra l’une des deux femmes les plus influentes de l’Empire. Renommée Fatima, le lecteur suit son parcours du Moyen-Orient au coeur de l’Asie centrale, puis sa rencontre avec la 6ème femme de l’Empereur. Une rencontre qui fera basculer son destin. Jaadugar, la légende de Fatima est un récit librement inspiré de la vie de deux figures historiques ayant bouleversée l’Empire Mongole.
3.
The Summer Hikaru Died de Mokumokuren (Pika Edition)
The summer Hikaru died est un thriller horrifique déguisé en tranche de vie romantique. À moins que ce ne soit l’inverse. Mokumokuren se lance dans une véritable expérience d’écriture dont les intrigues s’enracinent profondément dans le cœur du lecteur.
4.
Tokyo, c’est jours-ci de Taiyô Matsumoto (Kana)
Taiyô Matsumoto nous plonge dans le quotidien d’un éditeur fatigué, Shiozawa, qui démissionne de son poste après trente années de fidèle service. Tantôt luttant pour sortir du monde du manga et s’accrochant à sa passion la plus profonde, Shiozawa incarne les liens inestricables entre un éditeur et la création. Si bien qu’il tient presqu’un rôle d’accoucheur d’oeuvre d’art et de sage-femme pour artistes en souffrance créatrice…
5.
ACCA 13 Brigade de contre-espionnage, de Natsume Ono (Noeve Grafx)
Natsume Ono revient en France avec l’un de ses plus grands titres. ACCA 13 est une série qui mélange astucieusement son trait épuré à un complot secouant le royaume de Dowa. Par son gracieux trait, Natsume Ono nous plonge dans un univers haletant, qu’elle construit de toutes pièces au fil des chapitres. Une aventure où chaque dialogue émet un doute sur les intentions des personnages.
6.
Asylum ! Un voyage à l’asile de Pam Pam Liu (IMHO)
Pam Pam Liu pend le mot « folie » et fait le procès de la cruauté humaine dans une histoire bourrée d’humour noir. Récit d’un Anonyme dans les couloirs d’un hôpital psychiatrique, Pam Pam Liu raconte tour à tour les intéractions de notre Anonyme héros avec les autres patients et ses hallucinations, cheminant peu à peu vers la source de son mal. Asylum ! Un voyage à l’asile touche la corde sensible de la santé mentale avec un charme unique en son genre.
7.
Chibi Maruko-chan de Momoko Sakura (Mangetsu)
Pourtant complétement discrète sur sa vie privée, Momoko Sakura réalise une œuvre personnelle au succès immense. Dans Chibi Maruko-chan, on retrouve Maruko, une jeune fille de primaire, dans les années 1970, vivant avec ses parents, sa sœur et ses grands-parents dans la petite ville de Shimizu. À l’image d’une autobiographie, on retrouve Momoko Sakura dans un manga-essai où elle narre des évènements de son enfance sous la forme de petites histoires et de gags.
8.
Confidences Nostalgiques de Tagawa Tomata (Noeve Grafx)
L’amour et la sexualité sont des thèmes récurrents de notre quotidien. Aujourd’hui, Tagawa Tomata les aborde à sa manière avec des séries de petites histoires dans Confidences nostalgiques. Au travers d’une série d’histoire courtes, Tagawa Tomata nous dépeint des couples et des situations toutes différentes les unes des autres. Sans pour autant être explicites, il représente des moments intimes et met le doigt sur des situations que nous pourrions croiser au cours de nos relations.
9.
Joyeux démons de Sakumo Okada (Les Ateliers Akatombo)
Quelques nouvelles fantastiques peuplées de yokaïs, d’esprits japonais. Un regard moderne et critique porté sur le Japon contemporain. Joyeux Démons, de Sakumo Okada, c’est une petite pépite trouvée par les éditions Atelier Akatombo chez Futabasha Publishers. Un de ces mangas qui passera sous les radars mais ravira toutes celles et ceux qui tenteront sa lecture. Un titre mis en avant par le Prix Asie ACBD 2024.
10.
Le monde dans leurs yeux d’Ebine Yamaji (Vega-Dupuis)
Voici cinq récits bouleversants qui plantent le couteau dans la plaie béante de la condition des femmes dans le monde. Le monde dans leurs yeux, d’Ebine Yamaji, raconte l’histoire de cinq jeunes filles de 10 ans dans cinq pays différents : En Arabie Saoudite, au Maroc, en Inde, au Japon et enfin en Afghanistan. Le monde dans leurs yeux raconte surtout les différents visages de la répression des femmes dès le plus jeunes âges, mais aussi leurs résiliences face à l’injustice. Un manga essentiel et émouvant édité chez chez Vega-Dupuis.
11.
Shinkirari – derrière le rideau, la liberté de Yamada Murasaki (Kana)
Dans une récit élégant, écrit à la façon d’un journal intime, Yamada Murasaki raconte le quotidien d’une femme au foyer dans les années 80, au Japon. Un récit à la fois révélateur, universelle et profondément intime. Le lecteur parcours ses inquiétudes, sa solitude, son amour, sa dignité, son indépendance, la force d’une mère et compagne. Mais avant tout la puissance d’une femme qui reprend les rênes de sa vie.
12.
Sand Land de Akira Toriyama (Glénat)
Comment ne pas rendre hommage en cette année 2024 à l’immense Akira Toriyama ? La réédition de Sand Land – one shot réalisé par le père de Dragon Ball – nous offre cette opportunité.
A la suite de nombreuses guerres entre les humains, la Terre s’est transformée en un gigantesque désert et l’eau est devenue la denrée la plus rare.
Belzébubu, le « prince des monstres », pille les convois d’eau pour approvisionner ses congénaires, jusqu’au jour où il entend parler d’une oasis légendaire qui se trouverait quelque part en plein coeur du désert.
Aux côtés d’un humain, il se lance alors dans une aventure riche en rebondissements…
(résumé de l’éditeur)
13.
Sou Bou Tei de Kazuhiro Fujita (Mangetsu)
« Il faut détruire le Sou Bou Tei ! »
C’est en ces termes que Kazuhiro Fujita saisi son lecteur à la gorge dans ce formidable récit d’horreur où les héros sont mues par une haine féroce contre la plus redoutable des maisons hantées. Le Sou Bou Tei est une maison ancienne, mais gare à vous si vous y pénétrez. Vous en ressortirez changé à jamais…. si elle ne vous a pas déjà dévorée….
14.
Thunder 3 de Yuki Ikeda (Pika)
Un style de dessin ne transmet pas la même ambiance dans une bande dessinée. Les comics de super-héros ou les reprises de séries franco-belges en font régulièrement l’illustration. Mais pourquoi s’interdire de jouer avec des codes graphiques différents, dans une même BD ? C’est le pari de Thunder 3, shonen manga de Yuki Ikeda sorti chez Pika.
15.
Vies d’ensemble : La portée des mots de Fumiya Hayashi (naBan)
Toutes les relations doivent-elles avoir une définition ? C’est la question que se posent les personnages de Fumiya Hayashi dans Vies d’ensemble, et que l’autrice nous pose indirectement. Takeda et Arita s’entendent bien, ils apprécient la compagnie l’un de l’autre mais n’ont aucun point commun, ni dans leur vie professionnelle, ni dans leur relation amicale ou dans leurs activités. Ils n’ont aucune raison de se voir et pourtant, aucun d’eux n’a particulièrement envie d’arrêter de se fréquenter. Alors ils trouvent une excuse. Ils décident de devenir colocataires, non pas par nécessité, mais par envie. Au travers de cette rencontre, Fumiya Hayashi s’interroge sur la nécessité ou non de nommer ses relations avec autrui, et sur l’influence que cela a sur le regard que l’on porte sur autrui.
La Rédaction vous conseille également :
- The Jojolands de Hirohiko Araki (Delcourt)
- The World is dancing de Mihara Kazuto (Vega-Dupuis)
- Les noces de l’or et de l’eau de Nao Iwamoto (Akata)
- A-Girl de Fusako Muramochi (Akata)
- Trap Hole de Nemu Yoko (Kana)