Shaker monster, volume 2 : Zigotos incognito

Gwen, Justin et leurs monsters sont de retour dans le deuxième volumes de Shaker monster, une série jeunesse fantastique de Mr Tan et Mathilde Domecq. Amusant !

Toujours en train de se chamailler pou un oui ou pour un non, Gwen et Justin se préparent pour l’école. Passant outre les recommandations de sa sœur, le petit garçon emmène son Shaker monster dans son sac. Catastrophes en vue !

Comme pour le premier volume qui nous avait beaucoup fait rire, Antoine Dole (Mr Tan) imagine les plus folles bêtises pour ses deux petits héros et leurs créatures fabuleuses. En secouant son Shaker monster, Justin fait apparaître un glouton de livres. Réfugié dans la bibliothèque, il commence à manger les ouvrages sur les étagères.

Ciblé pour les jeunes lecteurs, Shaker monster est fou, fait plaisir aux plus petits par les nombreuses situations cocasses engendrées par les gentils monstres, leurs conséquences et les difficultés pour les arrêter.

Après la maison des Dubois, l’école est un vaste champ des possibles pour le scénariste de Mortelle Adèle (avec Elsa Le Fayer, Tourbillon). Pour l’accompagner dans cette belle histoire fantaisiste et très drôle, l’auteur de Ocarina Marina (avec Stan Silas, BD Kids) a fait appel de nouveau à Mathilde Domecq. Ce duo fonctionne bien puisque l’autrice de la merveilleuse série Paola Crusoë (3 volumes Glénat) distille de la bonne humeur dans ses dessins très ronds, très chaleureux et aux couleurs pétillantes.

Vite un nouvel album !

  • Shaker monster, volume 2 : Zigotos incognito
  • Scénariste : Mr Tan
  • Dessinatrice : Mathilde Domecq
  • Editeur : Gallimard
  • Parution : 19 octobre 2017
  • Prix : 10.50€
  • ISBN : 9782070667239

Résumé de l’éditeur : Après avoir transformé leur maison en champ de bataille, Justin et Gwen apportent leur incroyable trouvaille, le Shaker Monster, à l’école ! Mauvaise idée, car les monstres qui en sortent sont décidément une source d’ennuis intarissable… surtout quand ils sévissent dans la bibliothèque ou sous le nez du surveillant ! La vie scolaire avec Darwin, le monstre intello dévoreur d’encyclopédies, ou avec PassPass le passe-muraille, promet bien des péripéties à l’infernal duo de frère et soeur chamailleurs !

Fantomino

Les éditions Glénat dévoilent Fantomino, un album fantastique jeunesse signé Paulo Crumbim et Cristina Eiko.

Originaires de Sao Paulo au Brésil, Cristina Eiko et Paulo Crumbim ont décidé de faire revivre une nouvelle aventure à Fantomino, un personnage culte dans leur pays. Créé il y a plus de 30 ans par Mauricio Da Sousa, ils lui font subir un petit lifting en plaçant son histoire de nos jours, sans dénaturer les valeurs véhiculées par les ouvrages d’origine.

Fantomino est – comme son nom l’indique – le fantôme d’un petit garçon (à l’image de Casper ou Arthur de Cézar). Tout juste sorti de son lieu de résidence – le cimetière – il doit faire face à l’enlèvement de Amalia, sa fantômette d’amour. Avec ses amis, Zé Vampir, Franck le colosse et Momiette la momie, il part à sa recherche…

Cette belle aventure fantastique de Paulo Crumbim est avant tout une histoire d’amour très universelle. En choisissant le monde des fantômes, le scénariste peut multiplier les situations fantaisistes et humoristiques.

Venue du monde de l’animation cinématographique (assistante sur le film de Brendan et le secret de Kells), Cristina Eiko réalise des planches à la palette numérique très réussies. Proche du manga, ses personnages stylisés sont idéaux pour les plus jeunes lecteurs.

Même si cette histoire n’est prévue qu’en un one-shot, les deux auteurs peuvent décliner Fantomino en d’autres albums, tant l’univers de leur petit héros est riche!

A noter qu’un autre héros de Mauricio Da Sousa a fait l’objet d’une nouvelle histoire – Bidou – signée Eduardo Damasceno et Luis Felipe Garrocho (même éditeur). Ce petit chien populaire au Brésil est réinterprété par les deux auteurs brésiliens dans une très belle fable animalière où s’entremêlent le courage, l’entraide et l’amitié.

  • Fantomino
  • Scénariste : Paulo Crumbim
  • Dessinatrice : Cristina Eiko
  • Editeur : Glénat
  • Parution : 18 octobre 2017
  • Prix : 11.50€
  • ISBN : 9782344025178

Résumé de l’éditeur : Laissez-vous hanter ! Fantomino le petit fantôme aime jouer à cache-cache avec ses amis dans le cimetière où ils habitent. Un soir, Lady Grue, leur figure tutélaire, leur annonce une grande nouvelle, la fantomette Amalia sera enfin autorisée à monter au ciel au petit matin ! Fantomino est partagé entre la joie pour son amie et la déception car il n’a jamais pu lui avouer son amour… Il décide de l’emmener voir leur dernier lever de soleil et de lui déclarer sa flamme avant qu’elle ne le quitte. Mais, sur le chemin, Amalia est enlevée par un sorcier qui utilise l’essence des fantômes pour créer des philtres d’amour ! Fantomino et ses compagnons vont devoir partir à l’aventure pour sauver leur amie qui se retrouvera face à un choix : partir ou rester ?

Dragon Seed, l’intégrale des trois tomes !

Notre avis : Dragon Seed est une excellente série héroïc fantasy en intégralité qui nous plonge dans un monde où hommes et dragons cohabitent dangereusement, et d’une beauté époustouflante.

Dans Dragon Seed, nous suivons l’histoire d’Adam Serre-d’Ombre, un sang-mêlé. C’est le fils d’une humaine et d’un dragon. Chaque sang-mêlé reçoit un pouvoir de la part de son héritage dragon, Adam peut cracher de l’acide. Ce pouvoir s’avère très utile au combat et fait d’Adam un guerrier puissant et estimé. Du moins la plupart du temps.

Adam est en charge de récupérer une larme de dragon, celle de son père, qui n’a pas pleuré depuis… 5 siècles. Alors qu’il est en chemin pour récupérer cette précieuse larme, une voleuse l’a devancé et il se met en chasse pour la retrouver. Mis en cause par ses pairs, il va devoir user de multiples subterfuges pour récupérer cet élément essentiel pour maintenir la paix entre hommes et dragons pour des siècles.

Une splendide série à découvrir en one-shot aux éditions Les Humanoïdes Associés  (éditeur de Koma) et réalisée par Kurt Mc Clung (La caste des Méta-Barons), Mateo Guerrero (Warlands) et Aure Jimenez (Lost Scion).

  • DragonSeed l’intégrale
  • Scénariste : Kurt McClung
  • Dessinateur : Matteo Guerrero
  • Coloriste : Aure Jimenez
  • Editeur : Les Humanoides Associés
  • Parution : 18 octobre 2017
  • Prix : 24,95€
  • ISBN : 9782731684216

Résumé de l’éditeur :
Je m’appelle Adam Serre-d’Ombre. Je suis un sang-mêlé. Je n’ai pas demandé à naitre, mais c’est ainsi. Ma mère est humaine, mon père est un dragon. Notre monde risque de basculer dans le chaos si je n’obtiens pas une larme de mon père. mais en cinq siècles, le dragon noir n a pleuré qu une seule fois…

La guerre à la politesse est un combat sans merci

C’est un drôle de livre que celui-là! Tout est dans l’emballage, le faux semblant et l’humour à double sens. Dans « La guerre à la politesse est un combat sans merci », ouvrage attribué à l’artiste penseur et dadaïste Gaspard De Lalune, né en 1876, le lecteur trouvera bien des motifs de se réjouir.

Jeux de mots, calembours et sentences toutes plus farfelues les unes que les autres peuplent les pages de cet objet graphique et littéraire. Mêlant gravures et typographies modernes ou façon Belle Epoque, l’auteur lance à chaque page un bon mot, une saillie drôlatique, un calembour. Ainsi avec ce « Si tu as des CD, t’es mort » ou encore « Lorsqu’un professeur vous ennuie, la question se pose ! Quelle est l’issue de ce cours ? » ou bien  « Ne faites pas la guerre & Peace & Tout ». Se succèdent ainsi des sentences parfois hilarantes, d’autres plus capillotractées mais au final on passe un bon moment à la lecture des inventions de ce digne descendant d’un Pierre Dac ou d’un Desproges….

Derrière ce Gaspard De Lalune se cache un véritable auteur, Vincent Falgueyret, qui a déjà publié Les mites n’aiment pas les légendes ( 2015 ), Les Girafes n’aiment pas les tunnels ( 2015 ), Les fourmis n’aiment pas le flamenco ( 2011 ) et Les moustiques n’aiment pas les applaudissements ( 2009 ).

  • La guerre à la politesse est un combat sans merci
  • Auteur : Gaspard De Lalune
  • Editeur : les éditions textuel
  • Prix : 29 €
  • Parution : octobre 2017

Résumé de l’éditeur : Ce livre réjouissant combine avec panache humour et graphisme.  Entre pop culture et esthétique Belle Époque, il présente de vraies / fausses planches encyclopédiques, publicités et gravures anciennes malicieusement détournées au service de jeux de mots pas toujours polis.
Alors imposteur ou génie méconnu ? Suivez Gaspard De Lalune, artiste Dada prolifique, dans ses très visuels calembours délicieusement absurdes et franchement impertinents.

Walking dead comics compagnon

Les éditions Delcourt publient Walking Dead Comics compagnon, un excellent livre autour de la série de Charlie Adlard et Robert Kirkman.

A travers 176 pages, les deux auteurs américains en disent plus sur le comics book qui les a rendu célèbre et qui a fait découler la série phénomène diffusée sur AMC et Orange. Un livre événement publié simultanément avec le vingt-huitième volume Vainqueurs.

Ce bel album est composé d’interviews, de portraits de personnages et d’articles divers. Il s’ouvre sur un entretien avec Robert Kirkman le scénariste qui revient sur la création des protagonistes. A l’occasion du 150e épisode publié, les créateurs reviennent ensuite sur les scènes clef des albums.

Viennent ensuite, une interview de huit pages de Charlie Adlard notamment sur les Rôdeurs, puis sur les ennemis les plus forts de Rick Grimes (Negan, Shane ou Dexter), ou encore un dossier sur Carl Grimes et un sur sa mère Lori.

Puis un Guide de survie et un quiz (sur 12 pages) en cas d’attaques de zombies sont proposés aux lecteurs. Nos chers disparus met en lumière les différents personnages ayant perdus la vie dans les volumes de The Walking Dead.

Puis les auteurs se penchent sur 5 actes de bravoures féminines ou encore l’amour plus fort que la mort (les couples mythiques de la série) ; Comment et pourquoi certains protagonistes sont morts ? Rôdeurs et funérailles émaillent ces huit pages ou encore Les survivants sont de vrais héros hyper-résistants, comment les reconnaître ?

Ensuite le lecteur pourra parcourir un dossier sur les Chuchoteurs qui n’existent pas dans la série télévisée. Pour finir, deux entretiens conclus le livre : un avec Stefano Gaudino l’encreur et en autre avec Dave Stewart le coloriste.

Walking Dead comics compagnon : un livre que tout amateur de la série se doit de posséder dans sa bédéthèque !

Lire nos chroniques de The Walking dead :

  • Walking dead comics compagnon
  • Auteurs : Collectif d’après les personnages de Robert Kirkman et Charlie Adlard
  • Editeur : Delcourt
  • Prix : 17.95€
  • Parution : 18 octobre 2017
  • IBAN : 9782413001881

Résumé de l’éditeur : Très richement illustré, ce complément idéal à la série de comics propose de très nombreuses rubriques : des interviews des créateurs (Robert Kirkman, Charlie Adlard, Eric Stephenson, Dave Stewart), les meilleurs moments de la série décortiqués et analysés (Rick vs Negan, les morts les plus horribles, les survivants les plus « bad ass », etc.) et des profils de personnages (Glenn, Maggie, Tyreese, Carl sans oublier… Negan).

Orcs et Gobelins, tome 1 : Turuk

Dans l’univers des Terres d’Arran, Jean-Luc Istin dévoile le premier volume de Orcs et Gobelins, un troisième arc narratif mis en image par Diogo Saito.

Après Nains (10 albums), et Elfes (20 albums), le scénariste imagine de nouvelles aventures à ses créatures fabuleuses. Prévue en cinq tomes, ce nouvel arc n’aurait pas été assez étoffé s’il n’avait parlé que des Orcs, c’est pourquoi il les a couplé avec les Gobelins.

Pour ce premier opus – Turuk – l’auteur de Androïdes (Soleil) met en scène un semi-orc plutôt beau gosse et plus intelligent que ses congénères. N’ayant aucun scrupules, il pourra laisser pour mort ceux qui l’auront aidé dans sa propre survie.

Si les ressorts narratifs de cet album sont des plus classiques, ils sont néanmoins d’une belle efficacité. Sans révolutionner le genre, Jean-Luc Istin happe le lecteur par une histoire rythmée, une aventure de tous les dangers.

Alors qu’il ne sait pas pourquoi il se retrouve sur cette île, Turuk devra se défaire d’étranges zombies – les anciens habitants ? – avec ses compagnons d’armes mais aussi une elfe qui fut leur geôlière.

Pour l’accompagner au dessin, Istin a fait appel à Diogo Saito qui réalise de belles planches. Ses orcs sont à la fois élégants mais arborent des trognes qui peuvent faire peur. Ses scènes de combats sont très réussies. Le petit bémol : les couleurs sépia trop fades lorsque Turuk se remémore sa captivité avec l’Elfe. Ce traitement chromatique pour indiquer le passé aurait nécessité un peu plus de peps.

  • Les Terres d’Arran, Orcs et Gobelins, tome 1 : Turuk
  • Scénariste : Jean-Luc Istin
  • Dessinateur : Diogo Saito
  • Editeur : Soleil
  • Prix : 14.95€
  • Parution : 25 octobre 2017
  • IBAN : 9782302063839

Résumé de l’éditeur : Arran accueille une nouvelle saga Fantasy après Elfes et Nains. Découvrez Orcs et Gobelins ! L’orc Turuk se réveille, sonné, blessé et amnésique. Il arpente les rues d’une cité abandonnée. A l’exception d’un mystérieux archer cherchant à l’épingler et de créatures craignant la lumière qui veulent le dévorer. Qui sont-elles ? Pourquoi cherche-t-on à le tuer ? Qu’est-il arrivé dans cette ville ? Et que fait-il ici ? Pourtant, il ne faudrait pas s’éterniser, la nuit arrive et la mort avec…

Les dragons de Nalsara, tome 1 : L’île aux dragons

Un trio d’auteurs – Marie Hélène Delval, Pierre Oertel et Glen Chapron – dévoilent le premier volume de leur série fantastique Les dragons de Nalsara, un album BD Kids.

Paraissant dans le magazine Astrapi tous les mois, Les dragons de Nalsara est une sympathique série fantastique. En effet, quelque fois – mais pas assez souvent à notre goût – les éditions BD Kids se tournent vers ce genre littéraire et c’est toujours une réussite (L’école de Pan, Espions de famille ou encore Miss Peregrine et les enfants particuliers). C’est encore le cas avec ce premier volet de saga, qui est une déclinaison dessinée de romans écrits par Marie-Hélène Delval.

Si L’île aux dragons lorgne beaucoup vers des séries déjà bien installées (Chasseurs de dragons, Dragons…), elle reste néanmoins très agréable à la lecture. Des ressorts de narration classiques n’enlèvent pas le côté aventurier de la série. Antos le père est éleveur de dragons pour le roi ; ses enfants Nyne et Cham aimeraient marcher dans les pas de leur papa. En attendant, ils s’attachent de trop aux dragonnaux tout juste nés. Quel crève-cœur lorsque Hadal – premier valet du maître dragonnier de Nalsara – arrive pour récupérer les petits !

Construits en petits chapitres de 6 pages (comme l’exige la prépublication dans le magazine), les récits courts sont de qualité : bien écrits et surtout excellemment dessinés. Le gros point fort de la série est la partie graphique de Glen Chapron. L’auteur d’origine bretonne nous régale de ses planches aux couleurs chaudes.

  • Les dragons de Nalsara, tome 1 : L’île aux dragons
  • Scénaristes : Marie-Hélène Delval et Pierre Oertel
  • Dessinateur : Glen Chapron
  • Editeur : BD Kids, Bayard
  • Prix : 9.95€
  • Parution : 04 octobre 2017
  • IBAN : 9782747072380

Résumé de l’éditeur : Cham et Nyne sont les enfants d’Antos, le Grand Éleveur de dragons du royaume. Sur l’île aux Dragons où ils vivent, ces bêtes viennent pondre tous les neuf ans… Et c’est à eux trois d’élever les animaux éclos avant de les donner au roi ! Justement, les enfants vont assister à leur première éclosion. Et se découvrir en même temps d’étranges capacités… Au royaume d’Ombrune, les dragonniers utilisent leurs dragons pour protéger et servir le pays. Mais peu d’entre eux ont le pouvoir de communiquer avec eux… Or, ce pouvoir, Cham le détient. Sa soeur, Nyne, peut elle échanger avec les élusims, des créatures marines… Ces dons, les enfants les tiennent de leur mère, Dhydra, emportée depuis presque neuf ans par une tempête. Alors quand Cham et Nyne se rendent pour la première fois à Nalsara à l’occasion du jubilé du roi, c’est un rêve qui se réalise… Ils n’ont jamais quitté leur île et peuvent enfi n découvrir la capitale et le palais, en plus à l’occasion d’une grande fête ! Et, quand Cham a vent d’un complot contre le roi, il est prêt à tout pour protéger le royaume… Et faire ses preuves comme futur dragonnier !

Droit au but, tome 14 : En route pour la finale !

Comixtrip poursuit sa lecture de la série Droit au but dans l’univers du football et plus particulièrement de l’Olympique de Marseille. En route pour la finale est le quatorzième tome, scénarisé par Thierry Agnello et Charles Davoine et mis en image par Pedro Colombo et Jean-Luc Garréra.

Nous avions laissés Nino et son équipe (tome 13) dans les phases de poule de la Coupe du monde des clubs espoirs. Les voici en demi-finale contre les Bulgares du Levski Sofia. Ce match âpre et dur peut déjà mener l’équipe de Marseille en finale et peut être toucher le graal.

Mais rien ne se déroule comme l’adolescent l’aurait imaginé. Il pousse un adversaire, est expulsé et l’arbitre siffle un pénalty. Sofia égalise. Mais Kris redonne l’avantage par son but, ce qui permet à Marseille de se qualifier pour la Finale. En attendant, Nino est suspendu et décide de prendre des vacances…

Si les ressorts narratifs de l’histoire sont d’un grand classicisme – pas de révolution donc – c’est avant tout pour s’adresser au plus grand nombre (amateurs de bande dessinée, fan de foot, de l’OM et même les trois). Pour ce 14e opus, l’injustice frappe de nouveau le pauvre Nino qui semblait ne pas avoir volontairement accroché son adversaire. Il se videra la tête en allant à la pêche avec son grand-père. Faits de jeu, match à rebondissement et entraide sont au cœur de ce nouvel opus.

La partie graphique (crayonnés de Pedro Colombo et dessins de Jean-Luc Garréra) est simple et efficace, sans fioriture, faisant avant tout la part belle aux personnages sans trop s’encombrer de décors. En même temps, le plus important étant le ballon et les matchs !

  • Droit au but, tome 14 : En route pour la finale !
  • Scénaristes : Agnello et Davoine
  • Dessinateurs : Garréra et Colombo
  • Editeur : Hugo BD
  • Prix : 10.45€
  • Parution : 19 octobre 2017
  • IBAN : 9782755633245

Résumé de l’éditeur : Les jeunes de l’OM doivent terminer la coupe du monde des clubs qui se déroule à Marseille. Ils jouent en demi-fi nale contre le club bulgare du Levski Sofia. Nino brille, est expulsé injustement. L’OM gagne le match malgré tout, mais Nino est suspendu pour la finale. Nino décide alors de prendre quelques jours de vacances. Chez les minots, c’est la crise. Pepe, l’entraîneur, apprend à ses jeunes ouailles que personne n’est irremplaçable. Malgré tout, Kris, Zach et Adil décident de tout faire pour réparer l’injustice et lever la suspension de Nino. Ils déposent un recours auprès des organisateurs du tournoi, qui est rejeté… Après bien des péripéties, Nino finira par participer à la finale de ce Mondial et permettra à l’OM de l’emporter.

Les Sisters, tome 12 : Attention tornade

Alors que la série connaît une version télévisée (diffusée sur M6 depuis août de cette année), Les sisters sont de retour avec un douzième album avec toujours aux manettes Christophe Cazenove et William.

Marine et Wendy ont passé un été de rêve, elles sont allées aux Etats-Unis. C’est le cœur de ce nouvel opus mais aussi comme d’habitude les chamailleries énormes de deux sœurs (voir Supers Sisters).

Christophe Cazenove (Les petits mythos ou Le livre de Piik) n’épargne pas les Sisters. De la bataille de polochons-bataille navale au restaurant asiatique, en passant par Halloween, l’achat de glaces, aux feux tricolores, au vol en parapente ou l’achat d’un cadeau pour la fête de Marine, tout est bon pour faire rire les lecteurs.

Attention tornade bénéficie de l’apport humoristique du dessin de William. L’auteur de Tizombi (avec le même scénariste) réalise de très belles planches, ce qui change beaucoup des séries Jeunesse de gags en une planche que l’on peut voir d’habitude.

En même temps que paraît ce douzième opus, les éditions Bamboo dévoilent deux romans pour enfant issus de la série télévisée. Fort des 2,5 millions d’albums vendus, Les sisters ont donc été déclinées en animé sur M6. Dans la peau de ma Sister et Le nanimal de Loulou sont deux livres de 92 pages adaptés par François Vodarzac d’après les scénarios de Tony Scott et Pascal Mirleau d’après deux épisodes de la série.

  • Les Sisters, tome 12 : Attention tornade
  • Scénariste : Cazenove
  • Dessinateur : William
  • Editeur : Bamboo
  • Prix : 10.60€
  • Parution : 02 novembre 2017

Résumé de l’éditeur : The « tornades » go to the USA ! Cette année, les Sisters sont allées aux States et Wendy a tellement de choses à raconter à ses amies que l’année scolaire sera certainement trop courte ! Marine aussi à des choses à raconter, mais curieusement les souvenirs ne sont pas les mêmes (elles ont bien fait le même voyage, pourtant …). En tout cas, Wendy est sûre d’une chose : avec Marine, c’est plus qu’un voyage ! C’est une aventure !

L’oiseau de Colette

Après le merveilleux Louis parmi les spectres (avec Fanny Britt) qui avait enchanté l’ensemble de la rédaction de Comixtrip, Isabelle Arsenault imagine L’oiseau de Colette, une histoire de nouveau splendide.

Mile-End, quartier de Montréal. Colette vient d’emménager avec ses parents dans une petite maison mitoyenne avec un jardin. La petite fille est énervée, elle aurait voulu posséder un animal de compagnie mais ses parents ne veulent pas. En frappant dans un carton, un oiseau s’envole. Elle tente de le suivre et fait la connaissance de Albert et Tom, deux petits voisins. Elle leur explique que son oiseau – une perruche – s’est échappé. Ses nouveaux amis décident de l’aider dans sa recherche…

Avec L’oiseau de Colette, Isabelle Arsenault inaugure une nouvelle collection autour des huit enfants habitant le quartier de Mile-End (ceux que l’on découvre sur la couverture). Pour chaque enfant, la dessinatrice de Jane, le renard et moi (avec Fanny Britt, La Pastèque) imaginera une histoire avec une dominante chromatique différente. Il faut souligner que l’autrice montréalaise connaît bien ce quartier puisqu’elle y vit avec son mari et ses deux enfants.

Ce premier volet de saga est coloré en bichromie noire et jaune, agrémenté de teintes grises. Le lecteur tombera sous le charme de ce dessin élégant, tout en douceur et où les protagonistes ont de grosses têtes toute ronde. Pour L’oiseau de Colette, le jeune lecteur découvrira que l’amitié est plus forte que les mensonges, mieux que les copains – pour faire plaisir et aider – s’engouffrent dans les délires imaginaires de la petite fille.

Construit comme une fable de répétition (comme dans Les musiciens de Brême…) où les strates s’accumulent lorsque Colette fait la connaissance de nouveaux enfants? Cette histoire plaira à coup sûr aux jeunes lecteurs.

Encore une formidable réussite d’Isabelle Arsenault qui commence à devenir une de nos autrices Jeunesse favorites !

  • L’oiseau de Colette
  • Autrice : Isabelle Arsenault
  • Éditeur : La Pastèque
  • Prix : 14€
  • Parution : 24 août 2017
  • ISBN : 9782897770150

Résumé de l’éditeur :

Pauvre Colette, récemment déménagée dans un nouveau quartier, sa mère lui refuse un animal de compagnie. Mais lorsqu’elle cherchera à se faire de nouveaux amis, ce sera grâce à une perruche… imaginaire!

The art of Wakfu, tome 3

Les éditions Ankama dévoilent le troisième volume de The art of Wakfu, un très beau livre autour de l’univers de la série animée créé par Toth.

A l’image de Dofus livre I ; Julith, les éditions Ankama publient un sublime livre de 272 pages pour la saison 3 de Wakfu, une série animée diffusée par Netflix et France 3. Elle est fondée sur le jeu vidéo éponyme qui fut imaginé par Toth (Anthony Roux).

Dans le livre, le lecteur peut découvrir :

  • quelques planches de story board d’épisodes,
  • un chapitre sur les Personnages et les créatures : Yugo le jeune orphelin épris d’aventures, Amalia la princesse capricieuse, Tristepin le chevalier, Evangelyne l’archère, Flopin, Elely la combattante, Bébé Percedal petit mais déjà très fort, Ruel le chasseur de primes radin ami de Yugo, Arpagone la femme de Ruel, mais aussi la famille royale Sadida, Goultard le guerrier, Poo, Toxine, Coqueline ou Dark Vlad,
  • un chapitre sur les Lieux et décors. Le lecteur trouvera notamment : la maison des Percedal, en bois toute ronde, elle sera détruite ; l’Arbre creux refuge de Tristepin ; le Paradis Iop ; le Royaume des vents ; le Royaume de Sadida ; Bonta où Ruel a grandi ou encore la Tour d’Oropo endroit où les héros doivent sauver Flopin et Evangelyne. Viennent ensuite les différents « niveaux » : Féca, Iop, Enutrof, Sadida, Sram ou Eniripsa (notez le jeu sur les noms en écrivant le mot à l’envers),

Sublime graphiquement – les auteurs ont choisi des recherches ou croquis et des mises en couleur magnifiques – l’album recèle de petits textes explicatifs de Toth, Julien Bachelot (directeur technique) ou encore Fabrice Nzinzi (réalisateur) qui apportent un vrai plus.

  • The art of Wakfu, volume 3
  • Auteur : Collectif
  • Éditeur : Ankama
  • Prix : 25.90€
  • Parution : 06 octobre 2017
  • ISBN : 9791033504740

Résumé de l’éditeur : Cet artbook bilingue français-anglais dévoile les coulisses de la saison 3 de Wakfu. Pour célébrer le retour de la série sur le petit écran, l’équipe de Wakfu s’est donnée corps et âme afin de vous faire vibrer. Les rebondissements en surprendront plus d’un et vous tiendront en haleine. L‘artbook vous révèlera les dessous et les secrets de cette nouvelle saison !

Cache-cache

Dans l’univers des bandes dessinées muettes, les éditions La Palissade dévoilent Les p’tits chats, une collection signée Terkel Risbjerg. Voici le quatrième opus : Cache-cache.

Un petit chat roux et un petit chat gris passent leur temps à chercher un chaton tout noir sous le tapis, sous le lit, dans la penderie ou dans les toilettes. A chaque fois qu’ils le retrouvent, il disparaît de nouveau…

Découvert par les deux très beaux albums édités chez Sarbacane (L’astragale, Le roi des scarabées avec sa compagne Anne-Caroline Pandolfo) et le sublime Perceval (édité par Le Lombard), Terkel Risbjerg ajoute une corde à son arc avec cette petite collection sympathique et intelligente Les p’tits chats. Loin de ses récits ado-adultes, il imagine une histoire très courte – 26 pages – idéale pour les non ou primo-lecteurs.

Ses vignettes grand format et pleine-page mettent en scène un dessin tout en rondeur, très coloré et très lisible. Trois personnages identifiables au premier coup d’oeil par leur couleur différente qui permettent aux jeunes lecteurs de les suivre facilement. Leurs grands yeux comme des billes et leurs larges bouches permettent à Terkel Risbjerg de donner plus d’expression à ses protagonistes.

La collection a fait peau neuve avec ce quatrième volume par une nouvelle maquette. L’auteur d’origine danoise qui habite Strasbourg depuis de nombreuses années fait aussi le pari de glisser des bulles avec à l’intérieur des dessins. Pas de textes ni de dialogues mais des illustrations pour orienter la lecture.

Dans les pas de Anuki (Frédéric Maupomé et Stéphane Sénégas), de Passe-Passe (Delphine Cuveele et Dawid) ou encore Petit Poilu (Céline Fraipont et Pierre Bailly), Les p’tits chats auraient pu grandement entrer dans notre Top 15 des BD Jeunesse muettes, tant la qualité narrative et graphique est au rendez-vous.

Toute jeune maison d’édition, La Palissade a été créée en 2013 par Loïc Limosin et Marie Queney. La structure rochelaise compte une petite trentaine de publications à destination du jeune public : livres Jeunesse dès 3 ans, dès 4 ans, dès 5 ans, dès 7 ans, des romans et des bandes dessinées (Les p’tits chats et The monkey family de Margo Renard qui en le feuilletant semble être un petit bijou).

  • Les p’tits chats, volume 4 : Cache-cache
  • Auteur : Terkel Risbjerg
  • Éditeur : La Palissade
  • Prix : 8.50€
  • Parution : 09 novembre 2017
  • ISBN : 9791091330428

Résumé de l’éditeur : Quatrième tome de la collection « Les ptits chats », des albums pour initier les plus petits à l’univers de la bande-dessinée à travers des bulles illustrées. Ici, les deux chats jouent à cache-cache avec un plus jeune, bien sûr ils ne réussissent pas toujours à le trouver et ils imaginent alors toutes les mésaventures qui auraient pu lui arriver.