Naguère les étoiles, tome 4

Notre avis : Quatrième opus de la saga humoristique, Naguère les étoiles, une excellente parodie de Star Wars signée Hervé Bourhis et Rudy Spiessert aux éditions Delcourt.

Avec La revanche du retour de la guerre du retour contre-attaque (Thierry Vivien, Jungle), Naguère les étoiles tourne en ridicule avec bienveillance la saga La guerre des étoiles de George Lucas. Sans jamais être irrévérencieux ni méchant, les deux auteurs rendent un hommage appuyé aux 7 films cultes.

Dans ce quatrième volume – Avant naguère – les lecteurs retrouvent les héros de l’épisode 1 de Star Wars de manière décalée et très drôle. Hervé Bourhis les transposent alors dans une société primitive. Ainsi Suzy Wan est formé par le maître King Jogging. Ensemble, ils demandent de l’aide à Jean-Michel Jar Jar l’escargot flottant qui parle comme l’horripilant Jar Jar Binks. Ils doivent sauver la reine Amygdale dont la planète a été envahie. Pour cela, ils utilisent le subterfuge du sosie-leurre (un homme à barbe très ressemblant). A leurs trousses, Park Maul et son slip sur la tête, le fameux apprenti de Palplathune…

C’est fou, c’est décalé et c’est très drôle. Le récit de Hervé Bourhis (Le petit livre de la bande dessinée ou Le petit livre de la 5e république) s’en donne à coeur-joie dans ce très bel hommage parodique. Pour l’accompagner sur la partie graphique, il a fait appel à Rudy Spiessert (Ingmar ou Le stéréoclub avec le même complice) dont le dessin très rond convient idéalement à l’ambiance folle de l’histoire.

La série Naguère les étoiles a débuté en 2010 et s’est vendue à de nombreux exemplaires, ce qui lui a valu plusieurs rééditions.

  • Naguère les étoiles, tome 4 : Avant-naguère
  • Scénariste : Hervé Bourhis
  • Dessinateur : Rudy Spiessert
  • Editeur : Delcourt, collection Shampooing
  • Prix : 10.95€
  • Parution : 18 janvier 2017

Résumé de l’éditeur : Nous allons découvrir comment le gentil petit Arlekin deviendra progressivement un psychopathe. L’escargot magique Jean-Michel Jar-Jar nous fera rire avec ses facéties et ses maladresses. La garde-robe de la reine Amygdale nous éblouira à chaque page. Nous tremblerons à chaque apparition du mystérieux seigneur Slip. Et souhaytons de nouveau que la foy soyt avec vous (et avec votre espryt) !

Mamie Denis, évadée de la maison de retraite

Notre avis : Une grand-mère très raciste se retrouve en maison de retraite après une chute. Ses voisins qu’elle déteste viennent la secourir. Edimo et Adjim Danngar dévoilent Mamie Denis, évadée de la maison de retraite aux éditions L’Harmattan.

Paris, 9e arrondissement. Mamie Denis – catholique blanche, fumant le cigare – n’en croit pas ses yeux : elle a l’impression que son quartier change et est « envahi par des coloniaux ». Pire, une nouvelle famille vient d’emménager dans son immeuble : la guerre est déclarée entre la vieille dame raciste et ses voisins « de couleur ».

Elle tente d’avoir de l’aide du curé de l’Eglise de la Sainte-Trinité ou des employés de la mairie. En vain… Alors qu’elle décide de faire appel à son neveu pour dégager ses imposteurs, c’est elle qui glisse dans les escaliers. Les secours arrivent et Mamie Denis demande que ce soit sa voisine qu’elle honnit de l’accompagner à l’hôpital. C’est le début du rapprochement. Surtout qu’ils échafaudent un plan pour la faire sortir…

Le récit de Edimo (scénariste également de Les tribulations d’Alphonse Madiba dit Daudet avec Al’Mata) est à la fois amusant et sombre. Si le début de l’histoire est forte, dure et peu agréable du fait de son personnage principal – Mamie Denis – acariâtre, raciste, ultra- catholique et ultra-droitière; rapidement le lecteur comprend qu’elle est ainsi parce qu’elle est seule et a peur de ce qu’elle ne connait pas.

Racisme et rejet de l’autre sont au cœur de Mamie Denis mais seront balayés par la relation que la jeune femme entretient avec ses nouveaux voisins. Autant Français qu’elle, ils vont petit à petit à l’ouvrir aux autres. Le récit est donc plus optimiste qu’on ne le pense et surtout très drôle par la caricature que Edimo fait de la grand-mère irascible et les situations cocasses sur sa route. Pour pimenter son histoire, l’auteur y ajoute un neveu qui veut toucher le pactole d’un potentiel décès de Mamie Denis.

Pour l’aider dans son projet, Edimo a fait appel à Adjim Danngar dont c’est le premier album pour le dessin. L’auteur tchadien livre de belles planches très équilibrées.

L’Harmattan BD est une collection originale dirigée par Christophe Cassiau-Haurie qui a pour but de faire connaître des auteurs africains en France.

  • Mamie Denis, évadée de la maison de retraite
  • Scénariste : Edimo
  • Dessinateur : Adjim Danngar
  • Editeur : L’Harmattan BD
  • Prix : 14.99€
  • Parution : 25 janvier 2017

Résumé de l’éditeur : Mamie Denis, évadée de la maison de retraite. Cet ouvrage conte le périple de Mamie DENIS, vieille parisienne procédurière, contestataire et raciste qui choisit de finir sa vie en Afrique, après avoir fugué de la maison de retraite qui l’héberge. L’histoire de Mamie Denis, de son neveu Pat, des voisins africains et des services sociaux est abordée sous l’angle comique, le seul que connaissent les auteurs ACHOU et EDIMO. Qu’on aime sa mamie ou pas, que celle-ci soit capricieuse, acariâtre, avare, méchante, endettée ou pas, chacun est concerné. Par ailleurs la France possède en son sein des millions de mamies qui rêvent peut-être de révolutionner le rapport au grand âge de la société, ou alors qui préparent en secret leur évasion vers l’Afrique, les Bahamas ou Katmandou.

Lucie et sa licorne

Notre avis : Lucie devient amie avec Rosemarie, une licorne, après l’avoir aidée à se défaire d’un piège. Dana Simpson imagine Lucie et sa licorne, un album fantastique jeunesse.

Alors qu’elle s’amuse seule à lancer un galet sur un lac pour faire des ricochets, Lucie, petite fille de 8/9 ans, découvre une très belle licorne prisonnière dans son reflet dans l’eau. Elle dit d’ailleurs : « Je suis si belle que quand je me vois, je ne peux détourner les yeux pendant des jours ».

Comme elle l’a sauvée de ce piège, la créature fabuleuse lui propose d’exaucer un vœu. La fillette lui demande de devenir son amie. Rosemarie de Céleste Museau s’exécute et les deux sont alors liées. Mais tout n’est pas simple lorsque Lucie essaie de présenter sa nouvelle amie à ses camarades de classe ou pour la faire dormir chez elle…

Tout les oppose mais pourtant les deux personnages vont se découvrir, s’apprivoiser et vraiment devenir les meilleures amies du monde. Edité pour la première fois par Andrew McMeel Publishing en 2014 sous le titre Phoebe and her unicorn, Lucie et sa licorne est une petite bande dessinée sans prétention signée Dana Simpson.

C’est après le concours « Comic Strip Superstar » initié par Amazon qu’elle décroche un contrat avec son éditeur. Après la version de Girl, son histoire, elle bifurque vers le fantastique en intégrant une licorne à son récit. Elle réécrit ses strips. Elle fonde Lucie et sa licorne sur des éléments de sa propre enfance. Max, le meilleur ami de son héroïne, est quant à lui l’avatar de son mari David.

L’auteure américaine de Ozzie and Millie (Best strip cartoon du College Media Advisers en 1999) imagine ainsi deux êtres à fort caractère : Rosemarie est une licorne de sang noble, qui a une haute considération de sa propre personne, parfois cassante avec Lucie, jeune fille, solitaire et qui n’a que peu d’ami(e)s et dont les camarades d’école se moquent souvent d’elle.

Dans les pas de Calvin & Hobbes (bande dessinée qu’elle adore), cette série serait le pendant féminin de celle de Bill Watterson selon les spécialistes américains même si cela est fortement exagéré. Dana Simpson apprécie aussi les Simpson ou Pogo de Walt Kelly.

  • Lucie et sa licorne
  • Auteure : Dana Simpson
  • Editeur : 404 éditions
  • Prix : 11.95€
  • Parution : 23 février 2017

Résumé de l’éditeur : Lucie n’a pas beaucoup d’amis à l’école, elle est très introvertie. Mais sa vie change quand elle rencontre une licorne au bord d’un lac, piégée par son reflet dans l’eau. En lui jetant une pierre, Lucie sauve la licorne éblouie par sa propre beauté. Du coup, la petite fille a droit à un vœu, et quoi de mieux que d’avoir une licorne pour meilleure amie ? Voilà donc Lucie et Rosemarie embarquées dans des aventures aussi drôles qu’épiques, pour les enfants… et pour les plus grands !

L’atelier Détectives, tome 1

Notre avis : Lola, Isidore et Jules – jeunes écoliers – font partie du club des enquêteurs de leur établissement. Sandrine Goalec sur un scénario des Beka, dévoile le premier volume de L’atelier Détectives chez Bamboo.

Trois histoires composent ce premier recueil d’histoires courtes :

  • Des zombies dans la ville. Lola, Isidore et Jules ne souhaitent pas participer à l’atelier de lecture, ni celui de cuisine ou celui de jardinage. Ce qu’ils aiment par-dessus tout c’est résoudre les énigmes du Club des détectives. Clément leur parle de sa vision nocturne : un zombie. Le lendemain, une autre élève leur révèle en avoir vu un la nuit d’avant…
  • Des bruits dans la nuit. Nathan, le petit-cousin de Jules, dort fréquemment chez son grand-père lorsque sa mère travaille de nuit. Mais souvent, il ne ferme pas les yeux parce que des bruits sourds se font entendre de partout. Les 3 détectives en herbe décident de passer la nuit chez le vieil homme…
  • Ulla, la sorcière. Alors qu’ils foncent sur leur luge, les 3 amis s’arrêtent devant la maison de Ulla. Ils l’observent par la fenêtre. Il faut dire qu’elle a une étrange réputation : elle serait une sorcière…

Jamais anxiogènes, toujours positives et emplies d’humour, les histoires imaginées par les Beka sont idéales pour les jeunes lecteurs. Les scénaristes de Le jour où le bus est reparti sans elle (avec Marko, Grand Angle) ou Les Rugbymen (avec Poupard, Bamboo), mettent en scène des récits à suspense, un peu effrayant et jouant sur l’ambiguïté du surnaturel. Leur narration est simple et redoutable d’efficacité.

Pour les accompagner au dessin, Sandrine Goalec – aidée par Maëlla Cosson aux couleurs – réalise des planches douces et équilibrées. Son trait tout en rondeur apporte une belle chaleur aux trois enquêteurs.

L’atelier Détectives fait parti de la nouvelle collection Bamboo mettant en lumière les jeunes héros comme Gaspard de Domas ou Pilo de Julien Mariolle.

  • L’atelier Détectives, tome 1 : Les mystères de la nuit
  • Scénaristes : Beka
  • Dessinatrice : Sandrine Goalec
  • Editeur : Bamboo
  • Prix : 10.60€
  • Parution : 22 février 2017

Résumé de l’éditeur : Finis les clubs échecs ou théâtre. Place aux clubs d’enquête ! Isidore, Lola et Jules sont les trois membres de L’Atelier Détectives de leur école. Leur spécialité : les énigmes en tout genre… Leurs armes : une loupe, un carnet, un crayon… et une bonne dose de perspicacité ! Leurs suspects : un zombie, un T. rex et une drôle de sorcière… Avec eux, suivez la bonne piste pour résoudre Les Mystères de la nuit, trois histoires effrayantes et amusantes qui vous feront regarder à deux fois sous votre lit avant d’aller dormir !

March comes in like a lion, volumes 1 et 2

Notre avis : Orphelin à 17 ans, Rei fait la rencontre de 3 sœurs avec lesquelles il fait un bout de chemin. Il s’est réfugié dans le shôgi, jeu de société, pour lequel il est devenu un grand joueur. Chica Umino dévoile son histoire dans March comes in like a lion, un manga Kana.

Quartier de Sangatsuchô. Réveillé par un cauchemar qui le rappelle à son destin, Rei se prépare seul pour aller jouer. Orphelin, il vit dans un grand appartement très vide.

Il se rend à la Fédération Japonaise de Shôgi, célèbre jeu de pions très en vogue dans le pays. Il vient y prendre des cours avant de devenir joueur professionnel. A la fin de la partie, il reçoit un SMS de Akari qui lui demande d’acheter des légumes au combini (épicerie). L’adolescente vit avec ses deux sœurs Hina et Momo. Elles aussi sont seules avec leur grand-père et accueille avec plaisir Rei pour certains dîners…

Prépublié depuis 2008 au Japon dans la revue Young Animal des éditions Kodansha, March comes in like lion est un très beau seinen de Chica Umino. Elle a imaginé une histoire douce et mélancolique dans la veine de Silent Voice (Ki oon) ou Orange (Akata). Comme dans tous les bons mangas, elle fait croiser des personnes très opposées (un adolescent orphelin et 3 filles, elles aussi seules) qui vont s’entraider et devenir très complémentaires.

L’auteure de Honey & Clover pimente son récit d’une volonté farouche de son personnage principal à devenir joueur professionnel de Shôgi, seule échappatoire à son chagrin. Néanmoins, il faudra passer outre les règles de ce jeu typiquement japonais à mi-chemin entre le gô et le backgammon parce que cela semble assez obscur pour nous.

Belle entrée en matière pour ce seinen récompensé par de nombreux prix dont notamment le Grand Prix Tezuka 2014 ou le Book of the year 2015 catégorie manga. A noter qu’une série animée est diffusée actuellement sur J-One.

  • March comes in like lion, volumes 1 et 2
  • Auteure : Chica Umino
  • Editeur : Kana, collection Big Kana
  • Prix : 5.95€
  • Parution : 17 février 2017

Résumé de l’éditeur : Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d’échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite soeur. Alors qu’il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois soeurs qui vont lui redonner le goût à la vie. A leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu’il rencontre sur son chemin. Il s’ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu’il a choisi de suivre.

Biodôme, tome 1 : De poils et de crocs

Notre avis : Les éditions Cerises et Coquelicots dévoilent le premier volume de Biodôme, la série humour jeunesse signée Frédéric Antoine et Yohann Morin.

Biodôme de Montréal. Cet espace zoologique écologique essaie de faire vivre des espèces différentes dans des univers les plus proches de la nature. On y trouve Baxter le lynx ou Marco la loutre, ainsi que tous leurs amis, tel Igor et Grichka les singes intello ou le crocodile enrhumé.

  • Un journée au poil. Depuis un certain temps, les dirigeants du zoo-écolo cherche de nouveaux investisseurs. C’est ainsi qu’ils reçoivent des Japonais. Il faut faire bonne figure. Il est donc demandé aux animaux de se comporter le plus naturellement possible, plus facile à dire qu’à faire pour les joyeux lurons du lieu : Baxter est alors sauvage x10 et Marco mange du bois comme les castors !
  • Zone de confort. Baxter vient demander au soigneur un matelas pour son enclos parce qu’il dort très mal sur son rocher : refus catégorique !
  • On se fait la benne ?  Baxter et Marco décident de prendre la poudre d’escampette et de s’enfuir. Ils choisissent le container à poubelle…
  • ça passe et ça casse. Le lynx a une nouvelle lubie : jouer au golf de son enclos. Mais son swing n’est pas si génial que cela…
  • Attention, peinture fraîche. Baxter aime le paintball, au grand dam des visiteurs…
  • Faut prendre les divans ! A bout de nerfs, le soigneur du Biodôme décide d’aller voir un psy…
  • Plus on est de fous… Dans le parc est installé un photomaton pour les visiteurs qui veulent garder un souvenir. C’était sans compter sur les animaux…

Joyeusetés et amusement sont au cœur de Biodôme, petite série jeunesse sans prétention. Prépubliée dans Super Pif, elle fut dans un premier temps éditée en album chez bac@bd puis Boomerang Editeur avant de poursuivre les aventures de ces animaux loufoques aux éditions Cerises et Coquelicots.

Frédéric Antoine – scénariste de la série Les aventures d’El Spectro avec Yves Rodier au Lombard – dévoile des gags en une ou plusieurs planches plutôt réussies et rigolotes, idéales pour les plus jeunes lecteurs. En prenant comme univers le Biodôme de Montréal et sa faune bigarrée, il décline les facéties des animaux qui le composent.

Pour la partie dessin, Yohann Morin est au diapason. L’auteur de Enfer & Parodies (bac@bd) imagine des planches très cartoon, bien dans l’esprit de la série. Il laisse la part belle à ses héros de papier en ne surchargeant pas ses vignettes de décors.

  • Biodôme, tome 1 : De poils et de crocs
  • Scénariste : Frédéric Antoine
  • Dessinateur : Yohann Morin
  • Editeur : Cerises et Coquelicots
  • Prix : 14€
  • Parution : 1er février 2017

Résumé de l’éditeur : Venez à Montréal, visiter le Biodôme et sa communauté d’animaux sauvages et drôles. Faites le plein d’humour avec cette nouvelle série jeunesse décapante dans tous les sens du terme et… du poil ! Le Biodôme est un zoo écologique unique qui recrée, sous un même toit, quatre écosystèmes de notre planète dans lesquels les animaux vivent sous leur climat respectif, pour leur plus grand plaisir et celui des visiteurs. Parmi eux, Baxter le lynx et Marco la loutre sont bien décidés à s’amuser de cette cohabitation forcée en jouant des tours pendables à tous ceux qui les croisent. Tantôt aux dépens des autres, souvent aux dépens d’eux-mêmes, les deux lascars accumulent les bêtises et les coups tordus tout en évitant les foudres du chef-animalier Réjean, les piqûres de la tyrannique vétérinaire Gudrun ou les crocs du taciturne caïman géant Jabba. Préparez-vous à des gags poilants !

Contes asiatiques en bande dessinée

Notre avis : Après Artips histoire(s) de l’art en BD, les éditions Petit à petit dévoilent Contes arabes en bande dessinée et Contes asiatiques en bande dessinée. Mettons la lumière sur ce dernier album.

Sous la direction de Oliv’ et Eddy Simon (Confidences à Allah ou Rouge Karma) qui sont les scénaristes, voici quelques unes des 11 histoires :

  • Le petit chien (conte japonais – dessinatrice Marie Decavel). Un couple de vieux japonais adopte un chien qu’il chérit. Un jour, l’animal découvre un trésor au pied d’un arbre. Mais leur voisin en devient jaloux…
  • Le singe et le crocodile (conte tibétain – dessinatrice Odile Santi). Lodrö, un singe, vit dans un pommier. Alors que passe dans la rivière, un crocodile, il lui offre des fruits. Pendant plusieurs jours, le caïman revient pour manger des pommes. Après avoir charmé le singe, il lui fait un aveu : sa femme doit être greffée d’un cœur de singe…
  • Ganesh, l’enfant à tête d’éléphant (conte vietnamien, dessinatrice Aurélie Neyret, auteure des Carnets de Cerise). La déesse Parvati se sent très seule et s’ennuie depuis que son mari Shiva est parti faire la guerre. Elle décide de se créer un petit garçon : Ganesh…
  • L’astrologue (conte népalais, dessinateur Lucien Gorlier). Le célèbre astrologue de Katmandou devient père. Rapidement, en consultant les astres, il découvre qu’il n’est pas le vrai père…
  • Les vases du prince (conte chinois – dessinatrice Céline Adriaens). Un prince très riche adorait sa collection de vases luxueux. Un jour, Chisato, une servante, fit tomber un des objets si cher à son cœur. Il condamne alors à mort la jeune femme…

Un recueil sympathique, varié qui permet de découvrir des contes de différents pays (Japon, Chine, Tibet, Vietnam, Inde et Népal), différents points de vue et des morales différentes. Ciblé pour les jeunes lecteurs, cet album bénéficie d’une belle variété de graphismes (10 auteures et un auteur) et pourra trôner fièrement dans les étagères de bibliothèques ou CDI.

  • Contes asiatiques en bande dessinée
  • Scénaristes : Oliv’ et Eddy Simon
  • Dessinateurs : Collectif
  • Editeur : Petit à Petit
  • Prix : 14.90€
  • Parution : 24 février 2017

Résumé de l’éditeur : Voyagez au coeur de la culture asiatique à travers dix contes en BD issus des traditions orales d’Orient. Vous y croiserez avec plaisir un petit chien chasseur de trésor, une meule magique, un astrologue génial et bien d’autres personnages surprenants. LES CONTES TRADITIONNELS ASIATIQUES RACONTÉS EN BD ET COMPLÉTÉS PAR DES PAGES DOCUMENTAIRES POUR DÉCOUVRIR LE CONTINENT ASIATIQUE.

Les Super Super, tome 4 : Capes sur le monde

Notre avis : Aglaé et Juju sont ce que l’on appelle des super-héros des temps modernes. Ces deux gentils enfants viennent en aide aux personnes autour d’eux. Redresseur d’injustice, on le nomme Les Super Super. Toutes leurs mini-aventures sont compilées dans le quatrième tome de la série intitulé Capes sur le monde sur un scénario de Sophie Lodwitz et Eve Pisler, mis en images par Lucie Darbiano.

Parmi les 11 histoires, il y a :

  • Les capes magiques. Pépé Dédé propose à Aglaé et Juju, une nouvelle panoplie de costumes afin d’être plus à l’aise dans leurs missions. Il faut souligner que plus jeune, leur grand-père était lui aussi justicier…
  • La mode, c’est la folie ! Yanou, une camarade de classe de Juju et Aglaé n’en peut plus : ses habits sont trop vieillots mais sa mère ne veut pas en entendre parler. Les deux enfants-justiciers tentent de rétablir la mode de la jeune fille…
  • Sirène d’avril. La maîtresse des enfants a perdu sa voix à cause d’une sirène. Ils décident de retrouver la créature fantastique pour qu’elle rende sa voix à leur professeur…
  • Aye-Aye aïe ! Le zoo de la ville reçoit un nouveau pensionnaire : un lémurien. Aglaé et Juju sont effondrés. Ils tentent de rendre la liberté au petit animal…
  • Doudette et Colette. Colette, femme qui a connu la Seconde guerre mondiale plus petite, raconte son exil à la classe. Lors de sa fuite vers Tours, elle a perdu Doudette, sa poupée préférée. Les deux enfants mènent l’enquête pour retrouver l’objet si cher à Colette…

Les petits récits de Sophie Lodwitz et Eve Pisler (création de la série par Laurence Gillot) sont agréables, efficaces et souvent drôles. Les mini-justiciers sont là pour laver les affronts liés aux injustices. Toujours de façon gentillette, sans froisser leurs adversaires, qui n’en sont d’ailleurs pas vraiment, ils rétablissent ce qu’ils pensent être le mieux pour les personnes autour d’elles. Sortant la nuit pour se transformer en Super Super, Aglaé et Juju sont inséparables et trouvent toujours une solution miracle aux problèmes posés. Pas d’humiliations pour leurs « méchants », les valeurs de l’album sont positives. Le trait de Lucie Darbiano permet de bien mettre en lumière l’efficacité des petites histoires. Parfait pour les jeunes lecteurs, le graphisme tout en douceur et en rondeur de l’auteur de Trésor (Galliamard) illumine ses belles planches.

  • Les Super Super, tome 4 : Capes sur le monde
  • Scénaristes : Eve Pisler et Sophie Lodwitz
  • Dessinatrice : Lucie Durbiano
  • Editeur : BD kids
  • Prix : 9.95€
  • Parution : 08 février 2017

Résumé de l’éditeur : Entre l’école, les parents et les devoirs, Aglaé et Juju trouvent toujours le temps d’aider les autres. Et Pépé Dédé, ancien Super, leur a fait un cadeau extraordinaire… deux capes magiques qui permettent de voler et traverser le monde entier en une nuit ! Grâce à leurs nouveaux costumes, les missions s’enchaînent au plus grand plaisir des deux enfants ! Que ce soit pour organiser un Nouvel An chinois, rassurer une championne olympique, aider deux amoureux ou protéger un animal, les Super Super sont toujours prêts pour l’action. Et ce, même quand personne ne leur demande de l’aide ! Hum… Un quatrième tome toujours aussi drôle, qui montre encore une fois qu’il est agréable de pouvoir venir en aide aux autres, à n’importe quel âge !

Ki et Hi, tome 1 : Deux frères

Notre avis : Succès énorme pour Ki et Hi, un manga sorti de nulle part signé Kevin Tran et Fanny Antigny aux éditions Michel Lafon.

Le Village au centre est un royaume composé d’îles en forme de panda. Calmes et proches de la nature, une partie des habitants cultivent les terres, tandis que ceux du Village rouge sont chargés de protéger l’ensemble, le Village bleu est celui de la science et de la technologie et enfin le dernier village – Jaune – est indispensable puisque permet aux habitants de se divertir grâce à l’art et la culture.

C’est dans cette dernière partie que vivent les deux personnages principaux : Ki et Hi. Ki, le plus âgé des deux frères, est un spécialiste des arts martiaux, tandis que le plus jeune doit passer sa ceinture noire de taekwondo dans le Dojo jaune aujourd’hui.

Alors qu’il a triomphé de tous ses adversaires, pour son dernier combat de la journée, il doit affronter Lau, le fils du maître des lieux. Mais rapidement, Hi perd. Ki alors s’avance et terrasse l’adversaire…

Co-fondateur de la chaîne youtube Le rire jaune, Kevin Tran fort de ses 3.3 millions d’abonnés décide de se lancer dans le manga, une suite logique. Pour booster les ventes, il a créé une partie visible sur sa chaîne J’ai écrit un manga où il dévoilait toutes les étapes de la publication. Avec plus de 200 000 vues, il était donc facile de prédire un grand succès pour Ki & Hi. Rapidement, le manga s’écoule à 50 000 exemplaires en quelques semaines ! Puis bénéficie d’un retirage à 100 000 ! Un record pour un manga venu de nulle part, talonnant les indéboulonnables Naruto ou One piece au classement des meilleures ventes (par exemple : du 17 au 23 octobre 2016, il se positionnait à la 8e place des meilleures ventes de livres du classement GFK/Livres Hebdo).

Si les ventes sont stratosphériques et une aubaine pour Michel Lafon qui édite peu de bandes dessinées – les amateurs du genre sont comblés – nous ne pouvons pas dire que ce soit le meilleur manga de l’année 2016 ! Les personnages sont complétement décalés et barrés – dans la veine des shônen – qu’il y a de nombreux hommages et clins d’œil aux grands anciens (Dragon Ball), mais l’histoire est d’un grand classicisme et n’est en rien révolutionnaire. Simple, efficace et à l’humour dévastateur, Ki & Hi ravira les fans de ce style, les autres passeront leur chemin. Tous les ingrédients pour le succès sont au rendez-vous : blagues, situations cocasses et un dessin de Fanny Antigny au diapason de l’histoire.

  • Ki & Hi, tome 1 : Deux frères
  • Scénariste : Kevin Tran
  • Dessinatrice : Fanny Antigny
  • Editeur : Michel Lafon
  • Prix : 9.95€
  • Parution : 09 octobre 2016

Résumé de l’éditeur : Ki et Hi sont deux frères complètement barrés qui font les quatre cents coups dans le plus petit village d’un royaume en forme de panda. Le premier est grand, gros et adore martyriser le second, petit, maigrichon, mais prêt à tout pour se venger de la manière la plus sournoise possible ! Qu’il s’agisse de dévaliser un restaurant de sushis à volonté, de s’affronter lors d’un intense match de basket ou au contraire de s’allier pour protéger le village, ce manga retrace, au travers de multiples histoires courtes, toutes les nuances qui existent dans une relation entre frères.

La maison du soleil, tome 1

Notre avis : Premier manga publié en France de Taamo, La maison du soleil est un très beau shôjo où la romance entre Mao et Hiro débute à peine.

Lorsqu’elle était plus jeune, Mao passait ses longues journées chez les Nakamura, les voisins. Sa maman partie trop tôt avec un autre homme et son père qui travaillait beaucoup, ne laissait pas trop de choix à la petite fille : être gardée par cette famille chaleureuse et pleine de vie.

Parmi les Nakamura, il y avait Hiro, l’aîné, toujours enclin à titiller Mao. Pourtant, cela n’empêchait ni l’un ni l’autre de beaucoup s’apprécier.

Mais les parents de Hiro décédèrent. L’adolescent se retrouve vite seul dans la vaste demeure familiale puisque ses frères et sœurs en partent. Quelques années plus tard, le jeune adulte recroise Mao et ne peut s’empêcher de l’embêter comme au bon vieux temps, sauf que l’adolescente ne se laisse pas faire et le rembarre avec délectation. Contre toute attente, il propose à la jeune fille d’emménager chez lui. Elle accepte…

Prépublié dans la revue Dessert des éditions Kodansha à partir de 2010 au Japon, La maison du soleil est un joli petit shôjo intelligent, doux et posé. Série terminée en 13 volumes, elle conviendra parfaitement aux amateurs de ce genre de manga. Il faut souligner que Taamo met en scène deux personnages aux antipodes – comme le veut le genre – entre attirance et répulsion. Mais contrairement à beaucoup de shojos, Mao et Hiro sont haut en couleurs et très complémentaires.

Les sentiments sont complexes entre eux. L’absence des parents de Hiro, le deuil, la reconstruction, la vie seul mais aussi l’absence des parents de Mao – sa mère partie et son père trop occupé à travailler – tout se mélange dans cette belle histoire. Pas simple entre les divorces, un père qui ne s’occupe pas de sa fille, une famille recomposée et la perte d’êtres chers très jeune, les liens entre les deux vont se métamorphoser vers de l’amitié puis de l’amour. L’auteur de Shoujo no Melancholy ou de Hatsukoi Rocket livre de très belles planches où les décors sont peu présents pour laisser toute la place aux personnages, les expressions et leurs relations.

  • La maison du soleil, tome 1
  • Auteur : Taamo
  • Editeur : Pika
  • Prix : 6.95€
  • Parution : 18 janvier 2017

Résumé de l’éditeur : Petite, Mao passait ses journées dans la famille d’Hiro, son voisin d’en face. La vie y était joyeuse et insouciante et comblait le vide qui était en elle. Plusieurs années ont passé… Le père de Mao s’est remarié et la jeune fille se sent étrangère sous son propre toit. Hiro, lui, vit seul dans la maison familiale depuis le décès de ses parents. Il propose alors à Mao d’emménager chez lui…

Star Wars, les lieux emblématiques

Notre avis : Qui n’a jamais voulu découvrir au plus près les moindres recoins de La lune noire, la maison de Yoda ou entrer dans le Faucon Millenium ? Star Wars les lieux emblématiques est fait pour assouvir ces envies !

Ecrit par des spécialistes de l’univers créé par George Lucas, Star Wars les lieux emblématiques ravira les plus grands amateurs de la saga. Pour l’épisode I, c’est Kristin Lund qui détaille les endroits mythiques, le II par Simon Beecroft, le III Kerrie Dougherty, le IV et VI James Luceno et Jason Fry le VII.

Pour accompagner les articles, 14 illustrateurs ont été sollicités dont notamment Richard Chasemore, Hans Jenssen et Kemp Remillard. Cela donne un livre d’une grande valeur, très riche et très documenté.

Après une introduction qui met en image La Galaxie Star wars sous forme de carte, le lecteur découvre une fiche technique pour les 17 principales planètes de ce système (diamètre, durée d’une année, région galactique, population…), viennent ensuite les lieux emblématiques classés par épisodes de La guerre des étoiles. Pour chacun d’eux, des photos et des illustrations sont visibles. Des flèches décrites sont pointés sur ces dernières ajouté à cela des petits textes explicatifs. Ainsi pour :

  • L’épisode 1 : l’on découvre entre autre Naboo, la boutique de Watto, le Sénat galactique ou le Temple Jedi.
  • L’épisode 2 : la fameuse poursuite en speeder, Tatooine II ou l’Arène des exécutions.
  • L’épisode 3 : le bureau de Palpatine, les mines de Mustafar ou le centre médical
  • L’épisode 4 : L’étoile Noire ou la Cantina
  • L’épisode 5 : Dagobah, la demeure de Yoda ou la Cité des nuages
  • L’épisode 6 : La palais de Jabba, le village Ewok ou l’Etoile de la Mort
  • L’épisode 7 : Jakku, la château de Maz ou la base Starkiller

Star wars les lieux emblématiques : un très bel objet de 186 pages pour tous les amoureux de La guerre des étoiles.

Nos articles sur l’univers de Star Wars :

  • Star Wars, les lieux emblématiques
  • Auteurs : Collectif
  • Editeur : Hachette Heroes
  • Prix : 24.95€
  • Parution : 26 octobre 2016

Résumé de l’éditeur : Vous avez toujours eu envie de vous balader dans la Cantina de Mos Esley ? De découvrir les passages secrets du palais de Maz ou d’explorer les moindres recoins du Faucon Millenium ? Voici la référence ultime pour toutes les planètes, villes et batailles de la saga Star Wars !

Retrouvez, au long des 200 pages de cet ouvrage, d’incroyables illustrations ultra-détaillées des lieux les plus emblématiques de la saga, de l’arène de Mos Espa au Temple Jedi, et de la maison de Yoda au palais de Jabba.
Admirez un incroyable niveau de détails qui va vous emmener bien au-delà de ce que vous pouvez voir à l’écran !

Découvrez des illustrations inédites tirées du Réveil de la Force, notamment Jakku, la maison de Rey ou la Base Starkiller.

Le merveilleux voyage de Nils Holgersson

Notre avis : Magnifique roman pour enfants, Le merveilleux voyage de Nils Holgersson de Selma Lagerlöf est décliné en manga par Nori Ichikawa chez nobi nobi !

Suède, début du XXe siècle. Nils Holgersson vit avec ses parents dans une belle petite ferme. Espiègle, garnement et véritable bourreau des animaux de son domaine, il n’écoute jamais personne. Alors que le couple part à la messe du dimanche matin, Nils ne veut en aucun cas y aller préférant s’amuser.

En ouvrant la malle aux vêtements de sa mère, il découvre un tomte – petit lutin des légendes scandinaves – qui a toujours veillé sur le bien être du foyer. Il l’attrape avec un filet à papillon. Mais la créature magique lance alors un sort au petit garçon qui devient un tout petit être et comprend tous les animaux.

Heureux par ce sort, poules, vaches, chiens et chats se moquent de lui. Il faut souligner qu’il les a toujours maltraités; retour de bâton !

Alors que Nils se morfond sur sa nouvelle taille, il aperçoit Martin, le plus gros jars de la ferme. Rejeté par les autres oies, il veut pourtant partir vers le Nord avec elles. Tentant de le retenir, le petit garçon se retrouve sur son dos, très haut dans le ciel. C’est le début des aventures de Nils et Martin qui partent vers la Laponie…

Après Les trois mousquetaires, Roméo et Juliette, Le magicien d’Oz, Heidi ou Alice au pays des merveilles, les éditions nobi nobi! dévoilent Le merveilleux voyages de Nils Holgersson. Après leur rachat par Pika et une pause dans leur production, elles reprennent leurs publications manga à destination des enfants (notamment la merveilleuse série PanPan Panda, Miaou bog boss ou Happy clover).

A travers les 156 pages de ce manga destiné aux enfants dès 7 ans, les jeunes lecteurs vont retrouver tous les ingrédients qui ont fait le succès du roman de Selma Lagerlöf, romancière suédoise : les animaux qui se moquent de Nils, son départ sur le dos de son ami Martin le jars qui veut prouver qu’il est capable de suivre les oies sauvages, lui le jars domestique; Smirre le renard chasseur d’oies ou les grues. La partie graphique de Nori Ichikawa est sobre, simple, restant dans les clous et ne se permettant pas de folie : dommage !

Comme expliqué en post-face du manga, Le merveilleux voyage de Nils Holgersson fut publié en 1906 en deux volumes et rapidement devint un roman prisé par les enfants dans toute l’Europe. Classique de la littérature jeunesse, Selma Lagerlöf intègre des contes et légendes dans son récit. Hymne à la Suède et à la nature, ce fabuleux conte véhicule de très belles valeurs d’entraide, d’amitié ou de courage. Malgré un personnage détestable au début de l’histoire, le lecteur suit sa transformation vers quelqu’un de meilleur.

Née en 1858, Selma Lagerlöf fut tout d’abord institutrice. Conteuse hors-pair, sa rencontre avec sa future compagne Sophie Elkan sera déterminante pour sa carrière d’écrivaine. En 1891 est publié La légende de Gösta Berling puis Les miracles de l’Antéchrist et ensuite Nils Holgersson. Porte-parole des femmes suédoises à partir de 1911, elle leur permit d’obtenir le droit de vote en 1919 ! Elle obtint aussi le Prix Nobel de Littérature en 1909, devenant ainsi la première femme à recevoir la récompense. Nils Holgersson donnera par la suite son nom à un prix prestigieux récompensant les auteurs de littérature jeunesse en Suède.

  • Le merveilleux voyage de Nils Holgersson
  • Auteur : Nori Ichikawa d’après le roman de Selma Lagerlöf
  • Editeur : nobo nobi!, collection Les classiques en manga
  • Prix : 8.75€
  • Parution : 04 janvier 2017

Résumé de l’éditeur : Nils est un vilain garnement qui préfère jouer des tours et embêter les animaux plutôt que d’étudier sagement. Un jour qu’il s’en prend à un minuscule lutin vivant chez lui, le voilà réduit à la même taille que celui-ci ! Il ne peut alors pas empêcher Martin, le jars de la ferme, de s’envoler avec les oies sauvages… Le jeune garçon va donc l’accompagner malgré lui pour un fabuleux voyage à travers la Suède, à la découverte de la nature et de nouveaux amis. Mais Nils pourra-t-il rentrer chez lui pour que tout redevienne comme avant ?